Volen Fouga Magister USA; Vol en L-39 Albatros. Vol en avion de chasse L-39 Paris Pontoise; Vol en avion de chasse L-39 à Reims Prunay; Vol en avion de chasse L-39 La Roche sur Yon; Vol en avion de chasse Grenoble – Isère; Vol en avion de chasse à Avignon – Sud de la France; Vol en avion de chasse L39 avec la Patrouille Breiling Dijon rk2j3. Dictionnaire Français Synonyme avions , s 2 disposions, possédions, tenions, avion avions à décollage et atterrissage courts nm ADAC, aéronefs à décollage et atterrissage courts avions à décollage et atterrissage verticaux nm ADAV, aéronefs à décollage et atterrissage verticaux avions anciens nm patrimoine aéronautique avions automatiques nm drones avions de chasse nm chasseurs avions de combat nm chasseurs-bombardiers, chasseurs d'assaut, Stormovik avions de lutte contre les incendies de forêts nm bombardiers d'eau avions de reconnaissance sans pilotes nm drones avions de supériorité aérienne nm chasseurs avions de transport nm gros porteurs, moyens porteurs, avions postaux avions de transport régional nm courts-courriers avions d'interception nm chasseurs avions légers télépilotés nm drones avions nolisés nm nolisements aériens avions postaux nm avions de transport avions sans pilote nm missiles avions sans pilotes nm drones avions sans queue nm ailes volantes avions suicide nm kamikaze avions ultra-légers nm ultra-légers motorisés défense contre avions nf défense aérienne Dictionnaire Français Synonyme avions 1 aviation véhicules de navigation aérienne plus lourds que l'air 2 première personne du pluriel de l'indicatif présent du verbe avoir avions-buts , avions-cibles nmpl aviation avions pris pour cibles dans un exercice de combat aérien avions-cargos nmpl aviation avions spécialisés dans le transport de marchandises de gros tonnage avions-cible , avions-buts nmpl aviation avions pris pour cibles dans un exercice de combat aérien avions-citernes nmpl aviation avions spécialisés dans le ravitaillement en vol d'autres appareils avions-écoles nmpl aviation avions dédiés à la formation des pilotes avions-robots nmpl vieilli, aviation avions sans pilote on emploie plutôt "drone" avions-suicide nm aviation kamikazes avions-taxis nmpl aviation avions que l'on peut utiliser comme des taxis sur les territoires étendus, par exemple en Alaska ou dans le grand Nord canadien porte-avions , porte-avions nm inv marine bâtiment de guerre équipé pour le transport, le décollage et l'atterrissage d'avions Dictionnaire Français Définition Dictionnaire Collaboratif Français Synonymes moustaches nfpl. dispositif de chaque côté d'un avion de chasse à l'avant évoquant poétiquement des moustaches [Aéro.] battre la campagne v. 1. déraisonner, divaguer, délirer 2. à la chasse, parcourir le terrain de chasse dans tous les sens pour faire lever le gibier 3. parcourir de grandes étendues à la recherche de quelque chose ou quelqu'un Expressiovieilli dans les trois sensfamilier dans le premier sens géocache n. jeu de chasse au trésor à l'échelle planétaire pratiqué avec un GPS on dit aussi "géocaching" géocaching nm. jeu de chasse au trésor à l'échelle planétaire pratiqué avec un GPS on dit aussi "géocache" ! écologique n. Mot québécois caractérisant une zone de chasse et de pêche contrôlée par l'état géocacheur, géocacheuse n. personne qui participe à un géocaching, jeu de chasse au trésor à l'échelle planétaire pratiqué avec un GPS chasse gardée n. domaine, terrain que l'on se réserve figuré ex la politique étrangère est la chasse gardée du chef de l'état chasse aux sorcières nf. persécution organisée et généralement injuste très souvent par un pouvoir en place contre ses opposants ou par une nouvelle direction contre ceux qui l'ont précédée Reverso/Expressio ! meute nf n. troupe de chiens courants dressés pour la chasse la faim chasse le loup hors du bois exp. la nécessité contraint les gens à faire bien des choses contre leurs habitudes / inclinations DCA nf. sigle de "défense contre avions" ou "défense contre aéronefs", ensemble des moyens de défense antiaérienne Canons essentiellement jadis, missiles aujourd'hui ? chemtrail nm. trace blanche laissée par les avions dans le ciel et qui contiendrait des produits chimiques répandus sur terre à l'insu des populations [Sociol.] exemple "la théorie des chemtrails" mot-valise formé à partir des mots anglais "chemical" et "trail" qui signifie "traînée" prononciation [kemtrel] il n'y a pas d'équivalent français pas chassé nm. façon de se déplacer sur le côté en avançant un pied sur le côté et en ramenant l'autre, tout en rasant le sol SPORT ! bourse n. Chasse Longue poche faite de réseau qu’on met à l’entrée d’un terrier pour prendre les lapins qu’on chasse au furet. avion poubelle nm. avion mis en circulation malgré son mauvais état Pour ajouter des entrées à votre liste de vocabulaire, vous devez rejoindre la communauté Reverso. C’est simple et rapide Au moment où l'effervescence printanière gagne une multitude d'oiseaux qui se préparent à nicher, des scientifiques s'interrogent sur l'avenir de plusieurs espèces. Les résultats préliminaires obtenus dans le cadre de l'Atlas des oiseaux nicheurs du Québec, dont le but est de déterminer la distribution des oiseaux qui se reproduisent ici, indiquent que la population de dizaines d'espèces indigènes a connu une baisse considérable au cours des dernières années. Par contre, d'autres, beaucoup moins nombreuses toutefois, sont en pleine expansion. La situation de plusieurs hirondelles rustiques, des rivages, noires et à front blanc, de l'engoulevent bois-pourri, de l'engoulevent d'Amérique, un oiseau autrefois abondant dans le ciel de Montréal, et surtout du martinet ramoneur dont les effectifs ont considérablement baissé au cours des récentes décennies, inquiète les biologistes. Même l'universel moineau domestique est en déclin. Plusieurs espèces qui fréquentaient jadis les terres abandonnées de nos banlieues sont aussi en chute libre parce que ces espaces vitaux diminuent comme peau de chagrin. C'est le cas du goglu des prés, de la maubèche des champs ou encore de la sturnelle des prés, des oiseaux qu'il était assez facile d'observer autour de Montréal il y a une vingtaine d'années à peine. D'autres comme le tyran tritri, la bécasse d'Amérique, la perdrix grise, le pluvier kildir ou encore le vacher à tête brune, oiseau parasite qui fait pourtant élever ses petits par les autres, voient aussi leurs populations décroître. Des 443 espèces déjà signalées au Québec, seulement 278 vivent sur place ou viennent y élever leurs petits. Certains experts estiment que la diminution pourrait toucher près de la moitié d'entre elles. Responsable de la coordination de l'Atlas pour Environnement Canada, le biologiste Michel Robert précise cependant qu'il faudra attendre que la compilation des données soit terminée, à la fin de 2014, pour avoir un portrait précis de l'évolution de nos oiseaux. Mais déjà, si l'on compare les résultats obtenus l'an dernier avec ceux du premier Atlas publié en 1995, il est évident que la situation de nombreuses espèces est précaire. Plusieurs facteurs sont en cause. Les oiseaux qui se nourrissent exclusivement d'insectes, particulièrement ceux qui les capturent en vol, comme les engoulevents, les hirondelles ou les martinets déclinent, indique le scientifique. La situation n'est pas particulière au Québec et pourrait être attribuable à la baisse considérable d'insectes, un problème probablement lié à l'agriculture intensive sur tout le continent. Dans certains cas comme chez l'hirondelle rustique, c'est la rareté des lieux de nidification qui pose problème. Le réchauffement climatique et les pratiques agricoles les bêtes élevées en enclos, l'élimination des zones tampons, le fauchage très hâtif, etc. sont également en cause.» Par ailleurs, de nombreuses espèces migratrices sont malmenées dans les lieux d'hivernage, en Amérique centrale et en Amérique du Sud, en raison de la destruction des habitats et de l'utilisation massive des pesticides qui empoisonnent la chaîne alimentaire. Par exemple, la sarcelle à ailes bleues, un canard qui voit souvent son nid détruit par les coupes hâtives du fourrage au Québec, est abondamment chassée sur les sites d'hivernage. DES PERDANTS Le moineau domestique Introduit d'Europe par des lâchers aux États-Unis dans les années 1850 et même à Québec en 1868, le moineau domestique s'est merveilleusement adapté à son nouveau milieu. Au point qu'à peine 20 ans plus tard, le 20 juillet 1889, La Presse titrait en une Mort aux moineaux. La disparition du cheval de nos rues et plus récemment, la modification de l'architecture urbaine, l'élevage en enclos et la concurrence livrée par un nouvel arrivant, le roselin familier, ont tous contribué au déclin du moineau qui s'est accentué depuis deux ou trois décennies L'hirondelle rustique L'hirondelle rustique, notre hirondelle des granges, doit composer avec une baisse considérable des lieux de nidification, les bâtiments de ferme étant moins nombreux et plus modernes. La chute des populations d'insectes volants aurait aussi contribué à la dimunition de la population. Le gigantesque ouragan Wilma, à l'automne 2005, en pleine période migratoire, serait également responsable d'une hécatombe dans la population. Cette espèce migre jusqu'en Argentine. Le martinet ramoneur Étonnante évolution que celle du martinet ramoneur, oiseau de petite taille, encore présent dans le ciel montréalais, toujours en vol ou presque, souvent confondu avec l'hirondelle. La colonisation ayant décimé les arbres où il nichait, l'espèce s'est installée dans les cheminées qui cessaient de fumer durant la saison de reproduction. Quelques siècles plus tard, les cheminées disparaissaient en quelques décennies ou étaient grillagées en raison de la réglementation. À cela s'ajoute la rareté des insectes volants. Résultat un déclin d'effectifs de plus de 90% au cours des récentes décennies. Aujourd'hui, la population totale ne dépasse guère les 4000 individus. L'oiseau hiverne en Amérique du Sud Chili, Pérou, Équateur, Brésil. DES GAGNANTS L'urubu à tête rouge Souvent appelé à tort vautour à tête rouge, l'urubu est un nouveau venu au Québec. Même si on l'imagine beaucoup plus dans les étendues désertiques du Sud que dans la forêt boréale. La première mention de nidification, dans l'Outaouais, date de 1986. Ce charognard au charme particulier est maintenant en pleine expansion et on le trouve aussi bien au Témiscamingue qu'en Abitibi ou sur la Côte-Nord. De nombreux individus sont signalés chaque année dans la région métropolitaine, même en plein coeur de Montréal. Le réchauffement climatique, la grande population de chevreuils et la circulation automobile, qui lui procure des milliers de carcasses, seraient en cause. Le dindon sauvage Jadis présent dans le sud du Québec au XVIIIe siècle pour ensuite disparaître en raison de la chasse intensive, comme ce fut le cas aussi dans une bonne partie des États-Unis, le dindon sauvage fait un retour remarquable sur le territoire québécois ces dernières années, notamment en Estrie et en Montérégie. Ces oiseaux proviennent à l'origine des États américains limitrophes où le dindon a été réintroduit. Le réchauffement climatique a favorisé le dindon mais certaines populations ailleurs au Québec, comme dans l'Outaouais, doivent leur existence aux lâchers réalisés par la Fédération des chasseurs et pêcheurs du Québec. Le cardinal rouge Le cardinal rouge, une espèce familière particulièrement prisée des amateurs d'oiseaux en raison de son vif coloris, est en nette progression vers l'est, notamment dans la région de Québec où il était absent il y a 20 ans. Cette expansion territoriale aurait aussi été favorisée par les hivers plus doux de même que par la présence de mangeoires installées par les amateurs pour observer et nourrir les oiseaux durant la saison froide. Chasse sous Marine en Indonésie ou le Banda Sea-trip 1500 324 admin01 admin01 4 novembre 2013 17 avril 2019 Pour cet article, j’ai choisi de vous faire partager un voyage qui laissera d’incroyables souvenirs dans la mémoire d’un chasseur. A la faveur de mes rencontres j’ai eu l’opportunité de partir pour une croisière de chasse sous marine orchestrée par André Wickasana ; alors bien sûr, André pour les Français n’est connu que de quelques aficionados de la CSM, mais en Australie et US c’est surtout pour ses arbalètes en bois de CSM . Depuis 3 ans, André organise des croisières ou devrais-je dire plutôt voyage » parce qu’on est loin du loveboat de la croisière s’amuse à travers son pays l’Indonésie. Quand on parle de l’Indonésie, on pense bien souvent à Bali, en l’occurrence là, il s’agit d’un tout autre lieu, la mer de BANDA. Là-bas vous ne croiserez pas de touristes, pas d’hôtels de luxe, pas de yachts, en fait vous ne croiserez personne, à part quelques Papous qui viendront vous taxer votre pêche, histoire de vous rappeler qu’ici c’est vous l’intrus. Alors bien sur un sea-trip comme celui-là, ca s’organise. Depuis un an, nous échangions avec mes camarades de la croisière idéale, du trajet, des avions etc. Avant de pouvoir tremper vos palmes dans l’eau il vous faudra d’abord enquiller un sacré voyage, pour ma part ce sera Paris-kuala Lumpur 12h de vol, puis correspondance Kuala Lumpur – Jakarta 1h, et la nuit suivante enchaîner avec un Jakarta-Ambon 5H. De là vous récupérez votre bateau à moteur de 25 mètres et c’est parti pour une nuit de traversée vers le premier point de chute L’ile d’Ambeauleau. En résumé pour un départ le lundi, vous commencerez votre pêche le jeudi matin. Après une journée dans le port D’Ambon à sortir nos 280 Kg de matos, et à nous affairer dans tout les coins à monter nos fusils, flèches, flasher, float line etc. nous mettons enfin les voiles. Au réveil c’est effectivement un sacré spectacle de voir cette île sauvage, totalement inaccessible au milieu de nulle part. La première mise à l’eau était pour moi pleine de découverte ; tout d’abord il faut s’habituer au nouveau matériel et à ce type de pêche. Là-bas, on chasse du lourd, donc à chasse exceptionnelle, matériel exceptionnel. Exit les petits Fusils de 90, on sort la grosse berta fusil en bois avec des fuls de 140 à 170 cm, équipés de 3 à 4 sandows. Des grosses bouées qui serviront pour fatiguer le poisson blessé, et un flasher sorte de leurre confection maison pour attirer le chaland. Bref, attention danger ! 1er jour de CSM ile de Pulau Ambeleau24/10/2013 La première matinée est donc celle de la découverte. J’apprends à reconnaître certains poissons alors méconnus pour moi comme, Le lutjan, le perroquet à bosse, la perche mahori . Après les trois premières heures dans l’eau, toujours pas de poissons et pourtant ce n’est pas faute d’avoir croiser de beaux spécimens de mérous, capitaines et autre Napoléons. Mais on chasse au poisson blanc, donc on cherche d abord les TDC non pas les Trous Du Culs mais Thon à dent de chien, les caranges jaunes, les GT Giant trevally, le marlin, le barracuda etc. En fin de matinée mon coéquipier me dit en arrivant sur un spot descends j’ai vu des thons ». Ni une ni deux me voici embarqué dans une descente vers la zone des 15 mètres. Je descends à la coulée et tombe non pas sur un thon mais sur deux caranges GT qui sont pour moi, petit européen, de belle taille. A porté de tir, me voilà parti. Tout d’abord surpris par le recul du fusil, je vois la bête transpercée qui amorce un démarrage fulgurant, emportant avec elle, la flèche et commençant à tirer sur ma corde ou float line. Je remonte le sourire aux lèvres en jubilant déjà, mon partenaire me calme, en disant attends le plus dur est à venir… ». Je saisis alors la corde et réalise à quelle point la bête est puissante. Je commence à faire le bouchon en surface en essayant de la ramener puis nous décidons de la travailler en douceur comme un pêcheur au gros on serre, on laisse filer, on serre etc. Quelques minutes après, je commence à voir les reflets blancs de la surface elle est remontée et pèse autour de 13 livres. Moi je trouve ca pas mal. Même si certains ne partagent pas cet avis… Ce jour là, sur 10 chasseurs, peu de prises une autre carange du même type, 2 TDC dont un trop petit un plus imposant. L’un d’entre nous a perdu son graal, pourtant bien accroché Le marlin, difficile de s’en remettre. L’après midi, sera ponctué par des dérives dans le courant, version Bretagne par gros coef, pas évident. La nuit arrive déjà, déjà 18H, nous nous mettons en route vers Pulau Maï pour 2 jours. Pulau Ambeleau indonésie 2013 Pulau Ambeleau indonésie 2013 2ème jour de CSMile de Pulau Maï25/10/2013 Le lendemain matin il est déjà 6h et nous voici sur notre nouveau spot, l’ile de Pulau Maï. L’ile est bordée par un récif qui offre des tombants à plus de 60 mètres. L’idée est ici d’attirer le poisson avec son flasher pour le faire remonter dans une zone accessible pour nous. Malgré les efforts de chacun, aucun de nous ne parvient à prendre de poissons blancs. Seuls un lutjan et un mérou seront tirés. Pour ma part, je me vois rater un joli thon, que je touche mais de trop loin . L’après midi, le courant se fait plus fort et les dérives difficiles. A nouveau, je rate un joli thon qui chassait à l’extérieur d’un banc de caranges blanches. Tellement saisit par le spectacle du banc de centaines de caranges que j’en perdis mon objectif. Nous aurons le plaisir de croiser bon nombre de tortues, ainsi que quelques petits requins. La météo n’étant pas au rendez-vous, l’eau étant rendue trouble du fait de quelques averses, nous écourtons notre séjour à Pulau Mai pour traverser vers les envions de l’ile babar. Là-bas nous espérons toujours la pêche tant attendue. Rétrospectivement et à la faveur d’une discussion avec un spécialiste du coin, nous saurons pourquoi le poisson n’était pas au Rdv à Pulau Maï. En fait le gouvernement se fait ses petits plaisirs de pêche et avait envoyé 2 semaines avant notre venue, une sorte de chalutier local qui pèche à la dynamite et qui avait donc raclé les fonds du coin. Autant dire que cela vous donne une idée de la politique en Indonésie… 3eme jour de CSM ile de Damar26/10/2013 Encore une nuit de traversée avec une météo mauvaise et des vents ralentissant notre traversée. Il est 7H du matin et nous voyons enfin l’ile de Damar. Bien sûr, aucun autre bateau à l’horizon, seulement un ilot perdu avec ses récifs et de magnifiques tombants qui nous attendent. Aujourd’hui, la palme revient à Michel et un TDC de 37 Kg, enfin on lui accorde les 10% de plus, car il paraît que le poisson perd 10% d’eau une fois sorti de l’eau. De beaux mérous aussi de plus de 10Kg dont certains auront raison des flèches de mes camarades. C’est le problème de ce type de poissons blessé, il se met à trou, donc ajoutez courant plus mérou à trou plus bonne profondeur, bye bye la flèche, good morning le vieux campeur ! Notre GO indonésien André nous a montré qu’il était un chasseur aguerri, mais peu regardant sur la maille de ses prises, revenant de sa cession avec plus de 15 poissons, entre 1 et 8 kg, bref un peu de tout surtout du mérou, une perche Mahori, un bec de canne. Pour plaisanter je lui fais remarquer qu’il aurait peut être dû en laisser un peu tout de même pour en avoir à son prochain passage. Sa réponse fut, dans le texte et avec l’accent here no problem, many many grouper !! », avec le sourire je lui ai alors répondu que nous avions aussi en France et jadis en méditerranée many many groupers, et que maintenant on n’avait plus rien… Pour ma part, encore une journée sans prise, je persiste dans la quête du poisson blanc. Nous avons bien croisé la route d’un gros thon mais il est resté trop furtif. Ma journée sera tout de même ensoleillée par ma rencontre avec un banc de caranges. Un spectacle inoubliable. Les mâles étaient collés sous les femelles, une carange blanche pour une noire en dessous. Je suis resté contemplatif et je n’ai pas fait feu, on aurait dit une photo pour Benetton. Ah si j’avais eu un Polaroid ! Au bout de cette troisième journée de pêche, et après près de 7 heures dans l’eau par jour, certains commencent à montrer des signes de fatigue petites blessures musculaires pour certains, oreilles difficiles pour d’autres. Certains sacrifierons une journée pour récupérer. Au fait, on est quel jour aujourd’hui ? La traversé reprend son court il est 19H. 4eme jour de CSM ile de Sermata27/10/2013 Nouvelle ile et à nouveau, des fonds à découvrir pour tout le monde, sur l’ile de Sermata. Personne ne connaît l’endroit et c’est grâce à des points GPS donnés par un ami d’ami australien, fin connaisseur, que nous découvrons l’endroit après une nouvelle nuit de traversée. Le soleil semble enfin vouloir se montrer et la motivation des troupes est là. Après la première heure de chasse nous réalisons que la visibilité est médiocre et que les fonds sur un côté de l’ile manquent de vie nous changeons de tombant. Nous croiserons avec mon coéquipier, 2 beaux spécimens de TDC et je réussirai à en ramener un sur le bateau, malheureusement très petit, moins de 10 Kg… Nous repartons vers l’heure du déjeuner de l’autre côté de l’ile pour chercher des tombants avec des hauts fonds. Nous finissons par trouver un platier magnifique, plein de vie. Un peu lassé par la chasse avec un flasher, nous décidons de changer de tactique pour une chasse ne dépassant pas 15 mètres sur le platier. Nous ferons alors 3 langoustes, dont 2 de belle taille et après avoir manqué puis décroché des truites corail, je finirais ma journée peu avant la nuit avec un bel Aprion qui me sauvera cet après midi. Nous le mangerons d’ailleurs le lendemain soir. Le même jour, mes camarades prendrons aussi de belles carpes mahori, des mérous de plus de 10Kg et un chasseur local au physique peu athlétique nous démontrera par ses prises que des caranges de 17Kg , il y en a, mais il faut savoir ou les trouver. CQFD. Sur cette ile nous avions pu apercevoir quelques maisons au toit de paille sur la plage. Whaou de la civilisation ! Mais qui peut bien habiter ici ? Nous le découvrirons par la force, quand, arrivé au dessus d’une petite falaise, je dis à mon camarade, tiens regarde la haut, il y a 4 locaux, ah ben merde, ils nous jettent des pierres ! Aie pas sur la tête ! Nous essaierons de les saluer poliment de la main, mais leur réaction s’avère plutôt inattendue. Ne voulant pas contrarier l’autochtone, nous décidons de quitter la zone de pêche. La nuit tombe bien vite, il est 19H, le bateau se met en route vers les iles babar. 5eme jour de CSM ile Babar et ses environs28/10/2013 Encore une petite nuit sur la bateau, la bière locale, la bintang m’a un peu tapé sur la tête et le mal de crâne de 4h30 me tire du lit. Au lever du soleil à 5h30, je croise certains camarades qui dorment sur le pont, le soleil se lève sur l’ile de babar. Je profite de ce panorama hors du commun pour faire un yoga matinal. 7h30 et nous voici tous dans l’eau, nous entamons notre quête, malheureusement sur notre spot, les récifs n’offrent pas de tombant au delà de 30 mètres, par conséquent pas de haut fond, donc pas de pélagique. Nous en profitons pour travailler notre apnée et faire un peu de vidéo dans ce bleu. Décidément nous ne sommes pas les bienvenus car ce matin c’est à coup de détonation de fusils que 2 de mes camarades se font accueillir. Il semble qu’ils étaient à proximité d’une zone d’aquaculture…Nous donnerons les poissons du matin à un pêcheur local. A l’heure du déjeuner, 2 heures de route vers une nouvelle ile Pulau DAI. En arrivant nous distinguons un village sur la plage, cette fois ci le capitaine anticipe et envoi quelqu’un pour prendre contact. Afin d’éviter de se prendre une volée de kalachnikov sur la tête, nous voyons sortir de notre réserve 3 carpes rouges et 2 barracudas qui seront offerts aux locaux. Nous pouvons alors aller chasser sur cette nouvelle zone ou les tombants sont profonds et magiques. Tout le monde croisera le fameux TDC mais seul mon coéquipier en prendra un de taille modeste, 12 Kg. A notre retour au bateau. Une surprise nous attendait un dizaine de locaux venus accoster amicalement notre bateau pour repartir avec notre pêche sur leur rafiot de fortune. Nous prélèverons aussi une belle langouste, plus que 2 et nous pourrons tous en manger. Il semble que nous restions sur ce spot… Depuis 5 jours je remarque que malgré la distance parcourue nous croisons régulièrement des zones de déchets et détritus incroyables. C’est en observant les hommes d’équipage et les rencontres avec les locaux que nous comprenons que le mot Ecologie » n’est pas entré dans leur vocabulaire. La majorité des déchets sont balancés à la mer. Je revois encore un habitant d’une ile venu nous voir sur le bateau jeter sa canette de bière vide dans l’eau à 200 mètres de son propre village, sans aucun scrupule. On à l’impression que les habitants détruisent leur outil de survie, ce qui nous fait bien mal au cœur. Il m’est arrivé dans l’eau de trouver qu’a côté de certains endroits, la méditerranée c’est l’eau d’Evian tellement c’est propre. 6eme jour de CSM ile de Ewa Daï29/10/2013 Enfin une nuit au calme, hormis le bruit constant de la salle des machines, nous avons profité du calme de la baie de Ewa Daï. Ce matin nous tentons un autre côté de l’ile. Nous nous mettons à l’eau vers 7h30. A peine dans l’eau, les caranges sont déjà là. Malheureusement de nous nouveaux habitants de l’ile nous crient dessus depuis la plage et commencent à courir sur le platier en nous menaçant de longues machettes. Les voyant arriver sur nous, nous remontons à la hâte sur le bateau pour faire le dos rond et passer notre chemin. Nous qui pensions avoir négocié la veille avec les habitants de l’ile… Nous n’avions alors négocier qu’avec un des villages, il en existe 3 sur l’ile de 300 personnes, nous avons du faire des jaloux. Nous avons donc chassé sur une autre zone, notre ami qui avait décroché un marlin le 1er jour, en tire un nouveau, incroyable ! Certains chasseurs expérimentés n’en ont jamais vu de leur vie. Malheureusement pour lui, il se décroche au bout de 10 minutes. Il réalisera ensuite que le montage de sa pointe détachable n’était pas optimal. Nous croiserons le matin un beau requin citron attiré par un barracuda en détresse. L’après midi sera consacrée pour nous en partie à la chasse dans le bleu. Après 3 heures de descente je n’avais toujours pas vu grand chose et raté de près mon 1er barracuda. Un peu dépité je décide de retourner vers le récif et à la tombée de la nuit, je vois enfin 3 thons qui passent sous moi vers 12 mètres. J’aurais la chance d’en tirer un de 10Kg. Une journée sauvée par cette prise last minute ». Mes camarades en décrocheront des biens plus gros, et d’autres ramèneront 3 caranges et un nason. Demain, dernier jour de pêche sur un atoll sur la route de tanimbar. 7eme jour de CSM, ile de Dawera.30/10/2013 Une journée un peu particulière nous attend sur l’ile de Dawera. Au petit matin, le panorama est comme à son habitude paradisiaque. Nous entendons avant de partir que personne n’habite sur l’ile. Lets go, il est 7h00. En arrivant sur la première pointe de l’ile, nous réalisons que l’ile semble être habitée. Nous rentrons dans l’eau, le tombant semble prometteur, deux apnées et déjà mes deux premiers barracudas. Je me vois déjà faire la photo avec un poisson dans chaque main. Au bout de 15 minutes alors que je m’extasiais devant une loche de grande taille, je vois arriver à grand vitesse une sorte de pirogue rapide avec 10 indonésiens en furie qui se précipitent en notre direction brandissant machettes, fusils et pistolets. Ils passent à plein gaz entre mon coéquipier et moi et l’un d’eux en passant à deux mètres de moi me vise avec son pistolet. Ce coup ci c’étaient nous les poissons, prêts à être tirés. Le bateau accoste nos 2 annexes de surveillance par la force. Nous remontons à toute vitesse dans le bateau. Les mains en l’air nous essayons de nous protéger comme possible. Les deux bateaux sont obligés de suivre la pirogue. Nous vivons alors ce qui ressemble à une prise d’otage. A 5 dans nos bateaux, nous refusons de suivre la pirogue pour rallier notre base, l’Océanic, ne sachant pas ce qui nous attendait à l’arrivée. Nous entendons parler de police de l’ile via le talkie walkie. La police ? Tu parles ! Mafia locale plutôt. Nous essayons de joindre par talkie walkie notre bateau, impossible. A ce moment là nous voyons arriver à la rescousse, le capitaine de notre bateau qui avait reçu l’information via 2 de nos chasseurs qui avaient vu au loin la situation dégénérée. Arrivés à la hâte sur l’Océanic, nous vidons dans le stress les annexes et nous nous préparons au conflit. Tout le monde cache son passeport dans les poubelles, nous rangeons l’électronique, les montres, bref on n’a jamais vu le bateau aussi nickel. Au bout de 15 minutes, André nous dit c’est bon tout va bien ! », Ah bon tant mieux. Il semblerait que nous avons été pris pour des pilleurs de tombants qui chassent à la dynamite dans le coin la nuit, raclant sans scrupules les fonds marins. Accueil de nos GP gentils Pirates, un coup d’œil de loin sur la pirogue qui vient au bateau, pas de fusil. Super, welcome, une bintang ? Une clope ? bien sûr ! Nous sommes conviés cette fois ci gentiment à venir voir le village, tout bétonné et financé par le gouvernement. La majorité d’entre nous acceptent d’y aller. Ils y passeront un moment agréable en rencontrant le président des 600 habitants de l’ile. Trois d’entre nous, dont moi déclinerons l’invitation, refusant de trinquer avec ceux qui nous ont pointé leurs flingues sur la tête. En rentrant un peu chargé par l’alcool local, certains décident de retourner chasser, en ce qui me concerne c’est Game Over, d’autant que j’aperçois dans un coin, André, notre GO local remettre une petite liasse au chef du village maintenant à bord avec sa troupe tenant une sorte de sitting pacifique. Alors coutume locale ou racket ? Est ce que nous nous serions fait peur mutuellement ? En tout cas, la fin de chasse me laisse un gout amer et pas uniquement le gout du sel. Car à la réflexion, au bout de 4 problèmes successif, j’en viens à remettre en question le professionnalisme de notre GO. Bien que ne connaissant pas cette partie de l’ile, son rôle en tant que garant de notre sécurité était au minimum de se renseigner sur la présence d’habitants sur les différentes iles. Mais bon c’est aussi ça un sea-trip en Indonésie, il faut changer de point de vue sur les choses pour en apprécier la profondeur. Après avoir parcouru près de 800 Km en bateau, nous naviguons vers Tanimbar pour reprendre le premier avion d’une série de 4. Le voyage s’achève par cette série d’avions et d’escales interminable qui nous permet à tous de faire le point sur nos performances aquatiques. Certains pensent déjà à l’année prochaine. Alors TBC… LA VIDEO BIEN SUR My banda Sea trip 2013- Chasse sous marine 296 669 475 banque de photos, images 360° panoramiques, vecteurs et vidéosEntrepriseSélectionsPanierBonjour!Créer un compteSélectionsNous contacterSélectionsPartagez des images Alamy avec votre équipe et vos clientsCréer une sélection ›EntrepriseTrouvez le contenu adapté pour votre marché. Découvrez comment vous pouvez collaborer avec EntrepriseÉducationJeuxMuséesLivres spécialisésVoyagesTélévision et cinémaRéservez une démonstrationRechercher des imagesRechercher des banques d’images, vecteurs et vidéosFiltresVols de chasse Photos Stock & Des Images0 Ayant découvert récemment chez un bouquiniste bisontin un exemplaire du magnifique ouvrage de Roland Tessier Le Bar de l’Escadrille », rapportant la situation et l’esprit de notre aviation de chasse durant les sombres années 39/40, j’ai eu envie de raconter, en une sorte de clin d’œil à mes frères d’armes … d’une époque plus récente et avec un brin d’auto dérision, quelques péripéties opérationnelles qui, à l’heure des drones de combat pilotés à des milliers de kilomètres du théâtre d’opérations, pourront sembler futiles aux plus jeunes d’entre nous.…Les faits relatés sont réels. Ils eurent lieu au printemps 79 dans une contrée exotique où nous nous retrouvâmes plongés, officiers ou sous officiers, pilotes, mécaniciens, basiers, loin de la Lorraine et de nos foyers, dans un quotidien désordonné pour ne pas dire un peu chaotique. Et ceci Pour le bien du service, l’exécution des règlements militaires, l’observation des lois et le succès des armes de la France» Fermons le fiction. Nulle bravoure, ni exploit ou quelconque fait d’armes dans ces lignes. Simplement, à partir de souvenirs et de documents personnels, un témoignage sur la vie chahutée de quelques pilotes et mécanos confrontés à la gesticulation politico-militaire de la fin des années 70 en années auparavant, pour la plupart d’entre-nous, nous avions choisi la 11ème EC. L’avion était prestigieux le premier chasseur supersonique en palier, jadis intégré aux forces de l’OTAN, pour certains ravitaillables en vol et aptes à la mission de dissuasion nucléaire. Un des acteurs de la guerre du Vietnam…Quittant le sympathique Mystère IV sous le soleil arcachonnais et arrivant à Toul en août 75 dans le brouillard lorrain, le premier contact avec le monstre fut impressionnant. Sa stature physique, amplifiée par les histoires des anciens, le rendait effrayant et il paraissait quasiment indomptable pour un jeune pilote de chasse sortant d’ lâcher restait fois acquis, il demeura mémorable pour bon nombre d’entre nous. F100 2-11 au roulageMais rapidement, en métropole, le vénérable F100 dut laisser la place à un successeur qui tout d’abord suscita au sein de la 11ème EC une certaine défiance pour ne pas dire une méfiance certaine…Et du statut de pilote d’ avion d’homme » nous dûmes passer sous les fourches caudines de l’escadre bragarde pour obtenir celui de pilote de pour notre escadre touloise, changer d’avion ne signifiait pas changer de mission. La mission d’intervention extérieure prit pour nous toute sa dimension car l’avion, conçu dés son origine pour l’appui tactique et apte au ravitaillement en vol, était l’outil idéal pour aller défendre … les intérêts français à l’autre bout du allions écrire le début de sa glorieuse Jaguar même s’il tenait la PC sur freins contrairement au F 100 !… » ou s’il décollait parce que la terre était ronde » allait sortir ses griffes et montrer ses crocs pendant les trois décennies qui cours de ces multiples détam », nous fûmes vaillamment épaulés par les dits bragards » d’abord en groupe mixte de pilotes 7ème EC/11ème EC puis, plus tard, en escadron constitué de la 7 ou de la 11. Ils délaissèrent, non sans un certain plaisir, l’étroit bunker de leur astreinte nucléaire pour venir survoler avec nous les immensités leurs combinaisons de vol, les pilotes y arborèrent indifféremment le Corbac et le Renard du 2/11*, le Casque de Bayard du 1/7, le Masque de la Comédie du 1/11 ou encore le Chardon de Lorraine du 3/7 sans oublier bien sûr le Chat très coquin… et le Serpent très venimeux… du 3/11… * lire à ce sujet le savoureux Plein badin pour badineries à l’escadron de chasse 2/11 Vosges » écrit et illustré par J Ribaillier, M Dutrey et JM Maujean. Aux éditions » 123, boulevard Grenelle 75015 ParisDepuis cette époque exaltante, le Jaguar a été à son tour détrôné par un avion aux capacités fantastiques et multiples. Ce dernier porte désormais sur sa dérive aux protubérances secrètes, certains de ces prestigieux insignes d’escadrons aujourd’hui dissous mais dont les traditions sont fidèlement reprises par des pilotes qui le font voler avec brio et qui ont l’âge de nos et l’engagement, quoi de plus efficace… pour tenter de repousser indéfiniment la prophétie de Michel Foucault Alors on peut bien parier que l’homme s’effacerait comme à la limite de la mer un visage de sable… » ?Donc, avec en fond sonore le célèbre morceau musical Staying Alive » qui animait toutes les soirées de l’époque, venons en aux faits…Jaguar en ravitaillementNous sommes le 10 février 1979. La veille, nous avions quitté Toul par voie routière et profité de la soirée autour d’une table parisienne sympathique, sachant que les jours prochains n’allaient pas être spécialement gastronomiques même si les opérations sur place restaient calmes depuis plusieurs semaines et nous laissaient ainsi le loisir de profiter des quelques bons restaurants locaux. Désormais la routine s’était installée et les relèves vers Dakar ou N’Djamena se faisaient par équipes constituées pilotes et mécanos via le transport aérien militaire et non plus sur coup de sifflet individuel » en Jaguar ou en C135, procédure qui avait eu la faveur du commandement au cours des premiers mois d’ une courte nuit à la BTA base de transit Air de Balard, un décollage du Bourget vers 8h00, nous faisons une escale technique de 2h30 à Tunis les DC6 commencent à vieillir. Les autorités aéroportuaires nous y tiennent à l’écart des autres passagers même en tenue civile, il est difficile de passer incognito avec un avion à cocardes françaises sur le tarmac…. DC6Cela nous laisse le temps de réfléchir à un évènement survenu la veille au restaurant lors du règlement de la facture. Qui a omis de régler sa part parmi nous six ? Le fait est qu’au final nous avons du payer chacun le sixième de la part manquante même persuadé d’avoir payé notre écot… Cela demeurera un mystère. Mais ce fut sûrement le présage que rien n’allait se dérouler comme prévu. Après 6h45 de vol, nous arrivons à N’Djamena. L’accueil que nous réserve l’équipe descendante » sur le parking est triomphal. On sait ce que l’on quitte…Nous voici de nouveau sur la terre tchadienne, que, pour certains d’entre nous, nous avons laissée il y a quelques semaines à reprenant le manifeste passagers, voici les nouveaux arrivants pilotesLa compo de l’équipeLa journée a été longue et chaude. La nuit sous moustiquaire le sera lendemain, journée de prise de marques avec le briefing du chef descendant le Cdt Sanchez, notre ancien commandant d’escadron sur la situation politique au Tchad, les consignes opérationnelles, le niveau de sureté et de sécurité en prenons en compte la nouvelle paillotte OPS. Que ne font pas nos amis commissaires pour nous rendre le séjour agréable Babyfoot, table de jeu, réfrigérateur, etc., etc. ?!… Il est heureux que l’expérience précédente du Ball-trap », bien qu’assez ludique, n’ait pas été poursuivie, au titre de la sécurité individuelle ! Un fusil de chasse entre les mains d’un pilote n’est pas toujours très rassurant, ce dernier fût-il de chasse ! … Expérience vécue quelques mois auparavant Nous voici au Tchad pour un mois et demi. Autant organiser les temps libres pendant la journée, même si le soir la Gala a le goût du bonheur… » et que, d’entrée grand seigneur, je paie la première bouteille de whisky en ville dans un night club bien fréquenté … qui, profitant de l’accalmie actuelle, a rouvert ses portes au grand bonheur que du bonheur au Tchad ! des expatriés et barbouzes de toutes nationalités. Nous faisons preuve de modération …Ce ne sera pas la dernière, pensons nous…C’est le jour d’après, le mardi 12 février, que les choses se gâtent. Profitant de la fraîcheur toute relative que notre destrier apprécie particulièrement au décollage, notre chef s’est remis en vol avec Michel pour une RAV vol de reconnaissance de routine …c’est d’ailleurs parfois au retour de tels vols que les mécaniciens constatent des impacts de petit calibre sur les avions !. Lissonde et Debernardi en ont profité pour faire une balade … en Atlantic. Il est toujours intéressant de voir travailler un équipage rompu au guidage de nos chasseurs sur un objectif. Certes notre calculateur de navigation est une aide précieuse dans un environnement cartographique européen mais, au dessus du désert, pour se recaler et trouver une Land Rover à l’ombre d’un kéké, il en va différemment *. *Seuls les Jaguar anglais étaient équipés à cette époque là d’une centrale à inertie, beaucoup plus précise et fiable que notre calculateur Doppler mais dont l’alignement nécessitait une procédure relativement lourde. Cependant, sur les chaudes terres africaines, nous enviions plutôt nos collègues britanniques pour les 800kg de poussée supplémentaire par réacteur dont ils disposaient !…Alors que tout le monde rentre de mission, vers 11h, la situation évolue considérablement et les événements se précipitent. Nous nous retrouvons consignés sur la AD4 Skyreaders de l’armée tchadienne viennent de décoller. De nombreuses fumées noires s’élèvent déjà du centre ville pendant que les Sky » poursuivent leur noria canons et roquettes au dessus des habitations distantes de deux ou trois kilomètres de nos alvéoles merlonnés. Je songe que ma bouteille de whisky à peine entamée doit être sous les décombres… N’Djamena le parking Atlantic, AD4, JaguarAD4 TchadienVers 16h, les Transall amènent les premiers AML de la Légion Etrangère en provenance d’ sortant du TransallNous passons en alerte en 30mn…pour décoller vers où ?19h. Souper au mess des officiers au son des rafales de kalachnikov et des coups de mortier dans la Nous repassons en alerte 1h. Nous sommes cantonnés à l’infirmerie qui est gardée. La nuit se passera, toujours en alerte, avec le pistolet MAC 50 sous l’oreiller. Nous avons quelques doutes sur le filtrage effectué à l’entrée de la base par des troupes locales dont la fiabilité reste aléatoire.Le lendemain, mardi 13, après une nuit ponctuée de rafales et d’explosions dans la ville, nous décollons avec Morel pour une RAV Reconnaissance à Vue à proximité de N’ pour donner le change en montrant les griffes » du Jaguar et lancer le signal fort que tout débordement de la part des belligérants vis-à-vis de notre cantonnement se soldera par une intervention militaire française directe ?Les Sky » continuent à pilonner la ville…Nous intuitons » que du coté du Quai d’Orsay et de la rue Saint Dominique, on cogite officier mécanicien, le Cne Jullien, abandonne le confort … de l’hôtel La Tchadienne pour venir bénéficier de la relative sécurité de notre salle d’OPS avec divers barbouzes dont la situation en ville est devenue repas sont désormais pris à l’ordinaire et des familles européennes commencent à affluer sur la base. Nous sommes cantonnés dans nos locaux et occupons notre temps comme nous le pouvons……prêts à dégainer !…Pilotes mercenairesPas de sieste, nous maintenons l’alerte, entretenons nos réflexes au babyfoot et luttons contre toute viscosité mentale en jouant au bridge. La paire Lissonde/Michel s’éclate avec des annonces époustouflantes, mettant à mal la vision du jeu de la paire adverse Morel/Ouvrard. La tension baisse d’un cran à la pétanque où les mécanos sont décidemment imbattables !Un tour sur la base envahie par des ressortissants français et quelques autres… avant d’apprendre que nous servirons désormais de nounous » à tous ces gens là pour la soirée avant qu’ils ne soient rapatriés en France par voie la plupart, ils sont calmes et résignés. Nous allons bavarder avec eux au sujet de la situation en ville et des possibilités d’évacuation pour les rassurer un mécaniciens, sous les ordres du Major Krupa et de l’A/C Moukha, s’occupent avec efficacité et avec un dévouement qui les honore des 800 européens qui se sont réfugiés sur la base, qu’il faut faire manger à l’ordinaire et loger un peu partout dans des conditions pour le moins 21h, on conseille aux gens d’être patients et d’attendre ici en sécurité. Il y a un C135 et un DC10 prévus pour eux mais les tirs qui se poursuivent du coté de l’aéroport civil et à proximité de la tour rendent leur atterrissage avant demain très MAC 50 sous le bras, nous rejoignons notre infirmerie car les barbouzes occupent notre case cette nuit encore…* * Depuis ces jours là, la figure emblématique de l’agent secret qui n’est jamais pris de court et qui loge dans des palaces s’est sérieusement estompée dans mon imagination.Pour les équipiers, celle-ci se résumera à quelques croquis du trajet, des circuits d’arrivée rapidement griffonnés avec mention de quelques fréquences et bien sûr de la plaquette du terrain d’arrivée …Le jeudi 15, après une nuit interrompue à 2h du matin par un véritable feu d’artifice sur la ville, les mécanos découvrent qu’un Jaguar a pris des impacts de balles de petit calibre. Notre salle d’ops est également percée. Sûrement une balle perdue, mais ici tout est possible! Un trou dans la salle d’OPS !A 11h, ordre nous est donné d’évacuer les avions sur faisons rapidement nos sacs qui seront acheminés là bas par Atlantic et nous nous attachons à préparer la mission car, Momo mis à part, personne n’a jamais atterri à un terrain civil international et notre documentation de vol pour la croisière et pour l’arrivée par conditions météo marginales est des plus les équipiers, celle-ci se résumera à quelques croquis du trajet, des circuits d’arrivée rapidement griffonnés avec mention de quelques fréquences et bien sûr de la plaquette du terrain d’arrivée …Le chef décide de faire décoller les 6 avions en snake » à 20 secondes, en espérant que personne ne va faire du tir au pigeon … en bout de piste au mieux avec une kalach au pire avec un missile sur les derniers soucieuxLe décollage a lieu à 14h30. Il fait 37°C. Pas de tir dispositif finit de se rassembler au niveau de croisière à l’aide du Tacan en mode Air/Air et file » sur Libreville…que nous atteignons après 1h50 de l’arrivée, un grain sur la piste et 1000ft de plafond. Nous arrivons sur l’ILS et sur la pointe des pieds … car nous n’avons pas de plan de vol et personne ne nous roulage, le conditionnement crache l’humidité équatoriale dans le cockpit rompant avec la sécheresse tchadienne coupés et sécurités de siège mises en place, nous apprécions l’échelle escamotable qui équipe utilement le Jaguar monoplace pour prendre contact avec le sol gabonais et retrouver nos esprits. Le personnel aéroportuaire converge vers nous un peu surpris par ce déploiement de force minutes plus tard, l’apparition d’uniformes français accompagnés de personnels de l’ambassade nous rassure quelque peu ainsi que la présence d’un contrôleur français travaillant pour le compte de l’ASECNA Agence pour la Sécurité de la Navigation Aérienne en Afrique. Un copain à Momo !…Il faut sécuriser les avions, nous trouver un logement, prévenir le commandement que nous sommes arrivés à bon port à l’époque pas de téléphone satellite et sans le C135 nous ne disposons pas de HF … Finalement la situation se débloque sûrement en très haut lieu… et après quelques tergiversations hôtel Gambas ou base militaire ?.. nous finissons dans les bungalows du mess Kérélé, petit paradis sur terre en bord de plage…où nous serons rejoints peu de temps après par l’équipage du C135 avec pour CDB une figure haute en couleur des péniches » le Cne Pestel. Avec lui, nous pouvons aller au bout du monde ! Il l’a prouvé en Mauritanie…Les quelques mécanos du détachement venus en Atlantic pour nous assister en premier échelon seront logés au Gambas et ne s’en plaindront pas !… Le mess du Kérélé à Libreville Ouf ! Mes avions sont arrivés à bon port ! Ouf ! Je suis vivant !Pilotes à la plageLe soir, Tricoche, le contrôleur qui nous a accueillis un ancien de Toul nous fait la visite de la ville et de ses lieux d’ certains d’entre nous, après les chaleurs de la journée et les nerfs mis à rude épreuve au cours de ces derniers temps, la soirée s’achève dans une bonne humeur communicative… .Pilotes fatigués après une soirée arrosée…mais le retour aux bungalows s’avère être une difficile navigation !Le lendemain, 16 février, venus accueillir les mécanos à leur descente du Transall, les Cne Morel et Ouvrard se font mettre au garde à vous » sur le tarmac par un officier gabonais qu’ils ont omis de saluer. A notre corps défendant, on ne saluait pas à cette époque sans couvre chef, mais nous n’étions pas trop en position d’argumenter face à un Commandant Major très irrité qui, de plus, était sur ses terres que nous devions fouler avec diplomatie.Pilotes au garde à vousNous sommes en alerte à 1h sans aucun moyen de communication si ce n’est par estafette, ni aucun moyen de transport pour aller à l’ nous installe finalement dans une salle qualifiée de salle d’ops » chez l’armée de l’air gabonaise sur l’aéroport. Nous y préparons avec les moyens du bord et l’équipage du ravitailleur une mission d’appui feu ? à 2 avions sur le Tchad plus de 1000 NM, sûrement un record !….La plaisanterie dure deux heures puis nous retournons définitivement à 17 de week end pour les braves. Nous sommes en alerte à 1 h. Mais plus de tentative de record en vue. La journée se termine au restaurant de l’Intercontinental avec Lissonde, Michel, Bébert et Joseph, le barbouze de N’ Djamena qui a réussi à se faire pousser vers Libreville par quel moyen ?Quelques passes de Blackjack » au casino de l’hôtel, ce qui nous donne l’occasion d’améliorer notre anglais car le personnel y est exclusivement britannique et …féminin. Nous apprenons qu’il est formé à Port Gentil, la ville de notre aérodrome de dégagement situé plus au sud et pratiquement sur l’ terminons la soirée au Sunset, une boite en vogue de 18 avions en alerte à 1 h. On ne sait trop pourquoi et pour quelle sortie en voilier du club nautique se solde par un retour à la rame de l’équipage, plus habitué au vol en patrouille qu’aux manœuvres sophistiquées de la marine à voile. Membres d’équipage Lissonde, Michel, Ouvrard. Deux capitaines de trop pour un bateau fût il une Caravelle » de 5 m de long !Le soir, nous participons à une manip … organisée par Momo chez des civils en poste au Gabon en présence du LCL Courteille l’ancien commandant du 1/11 pour son dernier jour de détachement comme Adjoint Air à Libreville, heureux de retrouver des anciens du F 100. Billy » Lissonde reste de permanence pour soigner ses coups de soleil de la sortie en 19 à 1 amis de la veille viennent voir les Jaguar de plus midi, le team ops Lissonde/ Michel lance un défi au team technique Bouaniche/ Aimable au défi est de taille et même l’excuse menée au bout » ne suffira pas à nos courageux pilotes pour venir à bout de nos indestructibles mécanos aussi à l’aise sur une aile d’avion en plein cagnard qu’à une table de tripot! Avec le départ de Courteille, notre chef Pecc » devient le grand chef Air » à Libreville. Honneur à lui !Pilote CHEF !Mardi 20 à 1 le président gabonais arrivant de France avec son B 747 et diplomatie obligeant, nous décollons pour aller l’intercepter et l’escorter précédés par les Fouga de la garde présidentielle » jusqu’à ce qu’il touche la piste de Libreville…Peccavy, Michel, Morel, Ouvrard escortant le président Bongo…Remettant les gaz, nous en profitons pour aller franchir l’équateur quelques miles nautiques plus au sud, saluant Neptune d’un tonneau avant d’aller fêter dignement l’évènement à soir là, selon de nouvelles consignes venues d’on ne sait où, nous devons tenir le poste d’Officier de Permanence Opérationnelle au Camp De Gaulle Armée de Terre. Ce sera l’unique fois et le rédacteur de ces lignes, l’unique impétrant…Mercredi 21 févrierProfitant des retombées diplomatiques de la veille, Lissonde passe l’équateur en Puma pour aller visiter la réserve de chasse présidentielle…Equateur = champagne !Vers midi, atterrissages de deux Jaguar en provenance de Dakar avec Vergnères, Deltrieu, Estrugau et Ruffray pour la relève avions. L’arrivée de nouvelles têtes, avec le courrier et les nouvelles du pays … constituent un des moments les plus appréciés de tous les détachements ! Sur le plan technique, la disponibilité remonte en même temps que le soirée ne s’éternise pas car les mêmes pilotes repartent le lendemain pour le convoyage retour, les uns en Jaguar, les autres en C 22 févrierAprès le départ des convoyeurs, la dispo avions est nous est donné de remonter les six avions le lendemain à N’ Djamena vers soirée à l’Intercontinental où l’un d’entre nous son nom restera secret ! a découvert le moyen de faire du sport tout en jouant à la roulette selon une martingale savamment mise au point pendant la journée à Kérélé …Après deux heures de cette activité nous sommes physiquement et financièrement exténués par deux heures de roulette Et coup de génie ou…de chance, l’inventeur de la dite martingale, voyant notre mise fondre comme neige au soleil nous sommes à l’équateur !… décide de miser les quelques francs CF restants pour le panache !… sur un numéro… qui sort et nous rapporte 36 fois la mise …La cagnotte de départ est sauve. Nous quitterons le Gabon, la tête haute !Vendredi 23 févrierMission prévue départ en basse altitude au dessus du Gabon le persil » où une éjection n’est pas recommandée…, passage de l’équateur, ravitaillement sur le trajet vers N’ Djamena et de Peccavy, Michel, Morel et et Ouvrard restent au sol. Problème électrique sur l’un des avions. Problème de masque 02 sur l’autre. Patrouille indissociable…Samedi 24 févrierLe détachement est donc scindé en deux avec les deux tiers des effectifs pilotes et avions au Tchad et le reste à Libreville avec les problèmes techniques et logistiques qui s’en soirée de plus à Libreville mais depuis quinze jours nous sommes habitués aux incertitudes et avons appris à gérer notre temps où que nous la vie à LibrevilleL’officier mécano est quant à lui mis à rude épreuve en matière de stress et d’organisation car il faut gérer une logistique de loin sans avoir des moyens de liaison souples et efficaces. Dimanche 25 févrierAprès avoir récupéré un masque O2 et l’avion réparé, Lissonde et Ouvrard remontent sur N’Djamena avec le ravitailleur ce qui leur permet d’arriver en basse altitude sur le Tchad, après avoir fait un détour et survolé de vieux amis rencontrés quelques mois auparavant, les éléphants de Wasa, réserve située au Cameroun et que nous avions visitée jadis en 4X4 une manip complexe magnifiquement organisée par Deltrieu à l’époque !….Soirée localeLe détachement se retrouve de nouveau au complet à N’Djamena et loge désormais à la Tchadienne », un hôtel dont le confort et l’éclat ont subi incontestablement l’outrage des années depuis les temps anciens de la colonisation française…et qui sert désormais de base avancée à une population camerounaise très féminisée et très francophile…La piscine dont le système d’épuration a vieilli également, a pris une couleur verdâtre guère engageante et surtout les pilotes français y ont un contentieux pour y avoir poussé tout habillé mais, à leur décharge, ils ignoraient l’identité du lecteur de journal flânant au bord de l’eau l’ambassadeur de Suisse dont la neutralité bienveillante fut ainsi outragée… Lundi 26 févrierMorel et Ouvrard décollent pour une RAV sans aucun objectif particulier si ce n’est de consommer les dernières gouttes de carburant sur la base tchadienne et de montrer la présence des Jaguar toujours et Debernardi assurent une mission d’OGT, histoire de sortir de la routine….Mardi 27 févrierPas de vol car il n’y a plus de pétrole. Les avions dont la disponibilité est optimale restent au parking. Les pilotes et mécanos s’occupent comme ils le peuvent au Saho La Tchadienne organisant des parties de blackjack qui permettent de remonter la caisse 28 février fin du mois, ce n’est pas une année bissextile !…Pas de vol. Echecs et bridge toute la journéeJeudi 1er MarsMission OGT pour Lissonde et fait, il ne reste que 5 jours de carburant sur N’Djamena qu’il faut conserver au prétexte de coup de feu » que nous souhaitons à vrai dire mais qui n’arrivera pas. Le bac qui assure la liaison fluviale entre la ville et le Cameroun est inutilisable et l’approvisionnement de la ville aléatoire. Par contre, il n’y a aucune restriction au mess. Messieurs les commissaires, chapeau bas !Il nous reste 27 jours de détachement…Vendredi 2 marsMichel et Lissonde guidage AtlanticMorel et Ouvrard OGTHistoire de maintenir notre moral et de consommer avec parcimonie les dernières gouttes de pétrole sur la base chef, lui, a fini par succomber aux affres du tourisme africain et récupère dans sa chambre…Pilote CHEF victime du tourisme AfricainBrusquement à 16h45, nous passons en alerte en 17h15 on nous “scramble” avec Morel pour une reconnaissance sur Massaguet située à l’est de la capitale tchadienne pour quelques dizaines de nautiques. La nuit est proche et nous ne tardons pas à rentrer, sans avoir rien vu lors de ce vol, mais profitant encore de la fin du jour car le balisage nocturne de la piste n’est pas avons-nous encore volé pour manifester notre présence !…Samedi 3 marsL’agitation semble reprendre sur N’ avions sont mis en alerte en 15 mn puis en chef n’écoutant que son devoir revient à la tête de ses avions Peccavy, Michel et Morel sont déclenchés vers 10h15 avec le bingo vert » autorisation de tir à vue mais reviennent sans avoir vu quoi que ce 4 marsPas de vol prévu mais nous sommes tous en alerte à 1h pour caisse escadrille remonte au blackjack et nous préparons nos valises pour un départ rapide…Nous commençons à être rompus à cet gars ne sera pas surpris cette fois;…Lundi 5 marsLe départ est confirmé car les avions sont très exposés au sol et avec la pénurie de carburant, ils ne sont plus de beaucoup d’utilité au vers 10h de 4 avions vers Libreville Peccavy, Morel, Lissonde et leader semble pressé de retrouver des cieux plus cléments et à 0 .9 de mach, ça laisse peu de marge aux n°3 et n°4 …Mais finalement les quatre avions finissent par se rassembler quelque part au dessus du Cameroun et arriveront à Libreville sans encombre à Debernardi, en panne hydraulique il y a des jours sans !… finira par décoller avec Michel. Ils rejoindront le Gabon vers Adj Bouaniche et votre équipe de mécanos ! Vous aurez toujours su être là au bon moment pour que nous puissions prendre l’air quand ça effet ca chauffe à N’Djamena; seulement cinq mécanos pourront nous rejoindre le soir pour prendre soin de nos destriers avec simplement leur propre caisse à majorité de leurs effectifs arrivera avec du matériel le lendemain soir vers 20h. Le Cne Jullien sera obligé, malgré lui, d’en laisser une poignée au Tchad, pour assurer la protection des locaux et du matériel technique plus lourd, dans des conditions extrêmement exposées.….Nous allons séjourner ainsi à Libreville jusquau 12 mars, notre temps étant partagé entre les tenues d’alerte, quelques vols locaux d’entrainement au dessus de la forêt équatoriale, d’autres plus lointains vers le Tchad mais aussi la planche à voile, le bridge, l’Intercontinental, le Sunset…Compagnon de plage au KéréléMardi 13 marsEnfin, après cette semaine équatoriale », la rentrée … se déclenche de manière un peu abrupte et matinale pour certains… Pilotes de retour aux affairesLe détachement se compose maintenant de 3 avions à N’Djamena Peccavy, Debernardi et Lissonde et des 3 autres à Libreville Morel, Michel, Ouvrard.Quelques jours plus tard, les 3 avions de Libreville, viennent faire une mission de reconnaissance vers le Tchad en laissant au passage Michel qui se pose à N et Ouvrard retournent à Libreville….Une longue mission !Quand 2 pilotes se sentent solidaires… Juju » notre officier mécanicien remonte à son tour au Tchad laissant la responsabilité de la mécanique à 17 marsA Libreville 2 avions dispos, 2 pilotes dispos, 8 mécanos dispos. Mais aussi du carburant !Nous sommes en alerte à N’Djamena, la vie reprend tranquillement. Les pilotes sont protégés et logent maintenant sur la base dans les bâtiments du LC2 en cours de réfection. Ce qui leur vaut quelques visites inattendues pendant leur sieste…Il est vrai que les ouvertures pour placer les climatiseurs ont été prévues très larges…Pilote CHEF , combat inégal avec un serpent …Qui a le plus peur ? Le chef ? Non, l’intrus, car il finira dans la casserole d’une famille tchadienne… ! Enfin, le 20 mars, les 2 derniers avions de Libreville remontent définitivement sur le aurons encore une grande semaine d’inactivité aérienne avant la relève à N’ Djamena redevenue plus occupons notre temps à faire du sport en attendant notre retour en 27, c’est à notre tour d’accueillir la garde montante … à sa descente d’avion. Pour certains, ça aura été le dernier séjour au Tchad… notamment pour le rédacteur de ces lignes qui auront été écrites avec une pensée spéciale pour son ami B Lissonde mort en SAC trois ans plus tard à Libreville, pour Jullien et Bouaniche aujourd’hui disparus…A tous ceux du 2/11 qui participèrent à ces évènements en Afrique, je voudrais témoigner de mon profond respect, de ma sincère admiration et de mon amitié toute suis fier d’y avoir porté l’uniforme de l’Armée de l’Air à vos cotés. Philippe OUVRARD Pilote de l’EC 02/11

jadis pris en chasse pour leurs vols