AgnèsJaoui - El Trio de mis amores - La Scala Paris. Le mercredi 4 décembre 2019. De 21h00 à 22h30. La Scala Paris. 13 Boulevard de Strasbourg. 75010. Paris. CAT. 1 : 49€ - CAT. 2 : 42€ - CAT. 3 : 32€ Partager avec FACEBOOK Partager avec TWITTER 0 intérêt « Cela fait des années que j’entends Roberto Gonzalez Hurtado et Fernando Fizsbein travailler un répertoire que
LInstitut français de Tunisie a le plaisir d'inviter Agnès Jaoui pour une lecture musicale Enfances tunisiennes (Editions Elyzad, 2010) le Vendredi 6 Mars à 19h. Date & Horaire. Vendredi 06-03-2020 19:00. Signaler une erreur . Retrouvez Agnès Jaoui aussi à Sousse dans le cadre de l'IFT en Tournée le Samedi 7 mars à 19h au Théâtre Municipal de Sousse. Concert du
AGNÈSJAOUI "el trio de mis amores" Obtenir le lien; Facebook; Twitter; Pinterest; E-mail; Autres applications; Par isa du moun - novembre 26, 2019 Soirée incroyable sous la voix et le charme d'Agnès Jaoui et ses deux guitaristes, l'un cubain, Roberto, et l'autre argentin, Fernando. C'est d'ailleurs eux qui ont commencé, par jouer en duo, ou l'un contre l'autre, avant qu'Agnès
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PourEl Trio de Mis Amores, elle remonte sur scène : « Cela fait des années que j’entends Roberto Gonzalez Hurtado et Fernando Fizsbein travailler un répertoire que j’adore. Comme d’habitude, je me suis invitée, j’ai proposé quelques chansons, et le duo est devenu un trio : trois voix, une guitare, un bandonéon, un concert presque acoustique, presque en famille, con
Eltrio de mis amores avec Agnès Jaoui - chant Fernando Fizsbein - guitare Roberto Gonzalez Hurtado - guitare et chant La voix charnelle de la comédienne, scénariste et réalisatrice, a le même effet qu'un verre de vieux rhum ambré : elle réchauffe des pieds à la tête, enflamme lentement le corps qui peu à peu chaloupe et ondule.
5ivjJ9. Aux côtés de ses deux compères de longue date, Agnès Jaoui envoûte la foule de sa voix chaude aux accents graves de soprano, dans cette nouvelle tournée baptisée El trio de mis Amores. Au menu trois voix, une guitare et un bandonéon pour un concert presque acoustique et presque en famille, dans lequel les mélodies latines populaires invitent à la danse ! Du Portugal au Brésil, en passant par l’Andalousie et Cuba, l’univers musical du trio navigue entre boléro, bossa, fado et flamenco. Un spectacle réjouissant et tout en simplicité. Concert Tout public À 20 h 30 à l’espace Louise Labé auditorium – Durée 1 h 20 Tarifs 25 € / réduit 21 € / abonnés 19 € ; 17 € Initialement prévu le vendredi 26 février 2021, le spectacle est reporté au vendredi 8 avril 2022. Conservez vos billets ou e-billets. Remboursement possible en fournissant RIB et billets en mairie ou par mail louiselabe
RENCONTRE. JEAN-PIERRE LE DANTEC DE LA NATURE AUX JARDINS RENCONTRE 17 AOÛT 2019 RENCONTRE. LES CHEFS, AGNÈS JAOUI, YANN QUEFFÉLEC ET FRANÇOIS SIMON CRITIQUE GASTRONOMIQUE RENCONTRE 19 AOÛT 2019 TEMPS FORT. JOURNÉE PANIERS DES CHEFS TEMPS FORT 19 AOÛT 2019 MUSIQUE. AGNÈS JAOUI EL TRIO DE MIS AMORES MUSIQUE 18 AOÛT 2019 RENCONTRE. EMILIE DE TURCKHEIM LE PRINCE ET LA PETITE FAMILLE RENCONTRE 18 AOÛT 2019 DANSE. YALDA YOUNES ET KHYAM ALLAMI A UNIVERSE NOT MADE FOR US DANSE 17 AOÛT 2019 DANSE. VOLMIR CORDEIRO L’ŒIL, LA BOUCHE, ET LE RESTE… DANSE 10 AOÛT 2019 RENCONTRE. MONIQUE MOSSER ANTRES INITIATIQUES ET CAVERNES ENCHANTÉES RENCONTRE 11 AOÛT 2019 DANSE. CHLOÉ MOGLIA LA SPIRE DANSE 11 AOÛT 2019. RENCONTRE. JEAN FRANÇOIS TOUSSAINT CONFRONTATION AUX LIMITES RENCONTRE 15 AOÛT 2019. MUSIQUE. PAT O’MAY ONE NIGHT IN BREIZH LAND MUSIQUE 15 AOÛT 2019. RENCONTRE. INÈS LÉRAUD ET MORGAN LARGE WIN-WIN EN CENTRE BRETAGNE RENCONTRE 10 AOÛT 2019. MUSIQUE. LA GUILDE DES MERCENAIRES SOUS LA DIRECTION D’ADRIEN MABIRE FIORI MUSICALI. MUSIQUE 4 AOÛT 2019. ADRIEN MABIRE, CORNISTE ET DIRECTEUR MUSICAL SECONDA PRATICA, UNE NOUVELLE MANIÈRE DE JOUER DE LA MUSIQUE. MUSIQUE 4 AOÛT 2019. RENCONTRE. JANE BIRKIN MUNKEY DIARIES 1957-1982 Rencontre 3 AOÛT 2019. MUSIQUE. JANE BIRKIN BIRKIN / GAINSBOURG MUSIQUE 3 AOÛT 2019. DANSE. ASHA THOMAS MAISON DE PASSAGE DANSE 28 JUILLET 2019. CAUSERIE. DAVID WAHL HISTOIRE SPIRITUELLE DE LA DANSE DANSE 28 JUILLET 2019. RENCONTRE. PASCAL PICQ VERS LA GRANDE CONVERGENCE DES INTELLIGENCES HUMAINE, ANIMALE ET ARTIFICIELLE Rencontre 28 JUILLET 2019. FRANK MICHELETTI SHOSHO / DIALECTICS OF METEORS DANSE 27 JUILLET 2019. RENCONTRE. JEAN PHILIPPE TEYSSIER RENDRE COMPTE DES MOUSSES RENCONTRE 27 JUILLET 2019. RENCONTRE. JACQUES TASSIN PENSER COMME UN ARBRE Rencontres 21 JUILLET 2019. RENCONTRE. JEAN-PAUL KAUFFMANN EXISTE-T-IL UNE VENISE CACHÉE ? Rencontre 21 JUILLET 2019. Baptiste Rabichon Photographie Saison 2020 Rencontre La flore en danger Rencontre 13 Juillet 2019 Ousmane Sy CONFÉRENCE DANSÉE 6 Juillet 2019
Agnès Jaoui mène, en parallèle de sa vie de comédienne et réalisatrice, une carrière de chanteuse lyrique. Avec ce spectacle, elle s’attelle à un répertoire latin, en trio voix, guitare, bandonéon, pour un concert presque acoustique, entre de Roberto González Hurtado et Fernando Fiszbein, con mis amores » selon ses mots, Agnès Jaoui se glisse tour à tour dans la peau d’une pasionaria du fado, d’une carioca ou d’une cubanita, dans le prolongement de son premier album Canta, qui avait obtenu la Victoire de la musique dans la catégorie album musique du monde ». En espagnol ou en portugais, elle nous partage des chansons d’amour vibrantes et vivantes réjouissant !Saison 19/ 20H30EN CRÉATION DURÉE ENV. 1H30LIEUGRANDE SALLETARIF SPÉCIAL 35€ / 28€ / 25€ / 12€ ?× Plein tarif Tarif réduit Tarif abonné Tarif abonné réduit Tarif -12 ans A+ 31 26 26 13 10 € A 27 22 22 10 8 € B 24 19 19 10 8 € C 20 15 15 10 8 € P&G 10 10 10 10 8 € TS Tarif spécial TAS Tarif A Auditorium Seynod10 € / 7 € / 7 € / 7 € / 7 € TAS Tarif B Auditorium Seynod21 € / 14 € / 12 € / 10 € / 7 € TU Tarif unique EL Entrée libre © Gilles Vidal © Gilles Vidal © Gilles Vidal Distributions CréditsBiographieLa presse en parleavec Agnès Jaoui chant Fernando Fizsbein guitare Roberto Hurtado production Les visiteurs du soir Agnès Jaoui connaît la chanson. Ceux qui l’ignorent n’ont sans doute pas observé avec toute l’attention requise son itinéraire de comédienne, scénariste et réalisatrice, dont pas mal de chemins plus ou moins découverts conduisaient vers des pistes musicales. Aux côtés d’Alain Resnais, les airs populaires agissaient comme des rustines pour les dégonflés de la comédie humaine, ou comme pansements chez les grands blessés des relations sociales et amoureuses. Dans Un air de famille, c’était Come prima de Dalida qui venait recoudre les souvenirs d’une fratrie effilochée. Plus récemment, en 2004, elle interprétait dans Le rôle de sa vie de François Favrat un virevoltant boléro cubain, Lo Dudo, tandis qu’elle s’offrait dans son propre long métrage, Comme une image, le rôle d’un professeur de chant. Une façon symbolique de mettre en miroir pour mieux les rejoindre ces deux voies entre lesquelles, à une époque, elle fut contrainte de faire un choix ô combien déterminant pour la suite des opérations, à l’image des personnages de Smoking/No Smoking. Longtemps, le chant lyrique tint pourtant la corde vocale et sensible chez Agnès. Notamment en raison de l’amour de son père pour l’opéra, dont les effluves capiteuses se mélangeaient à la maison avec les parfums plus discrets de Brassens ou Mouloudji. À quinze ans, elle entreprît sérieusement le chant classique, allant jusqu’à fréquenter deux ans plus tard le Conservatoire du 7e arrondissement, puis celui d’Enghien, où elle put approfondir et sculpter comme un deuxième souffle imaginaire sa voix aux accents graves de soprano dramatique. Puis le théâtre vint tout chambouler, même si à l’école du Théâtre des Amandiers de Nanterre, sous la férule de Patrice Chéreau, elle fit la rencontre d’une prof spécialisée dans le chant baroque, Béatrice Val, qui est encore aujourd’hui sa maîtresse à chanter. L’écriture pour le théâtre et le cinéma, le dévorant travail d’actrice et de metteur en scène l’ont certes éloignée peu à peu des grands airs du répertoire, qu’elle n’interprèterait plus désormais que pour son plaisir ou en de très rares occasions publiques, notamment avec l’Ensemble Canto Allegre et l’Orchestre Lamoureux. Mais Agnès Jaoui n’a jamais pour autant renoncé à chanter, elle attendait simplement le bon déclic, le révélateur, et celui-ci aura nécessité plusieurs étapes. En tant que spectatrice/auditrice, les films de Pedro Almodovar et l’utilisation toujours opportune de chansons populaires latines par le réalisateur phare de la Movida seront une première interpellation. Parmi les musiques de toutes sortes et provenances qu’Agnès a toujours enchaînées sur sa bande son personnelle, son attirance pour les rythmes et mélodies latinos deviendra bientôt irrépressible. Un voyage à Cuba il y a neuf ans, bien avant la déferlante du Buena Vista Social Club, achèvera de la convaincre que ce mode de chant à la fois passionnel et euphorique, intime et flamboyant, était taillé sur mesure pour elle. De là , elle commencera à tracer les points de liaison qui lui serviront peu à peu à constituer sa propre cartographie musicale parmi les continents et océans de musiques qu’elle découvrait en chemin Son, boléro, bossa, fado, flamenco, Cuba, Brésil, Portugal, Andalousie… Agnès Jaoui connaît la musique, et là il suffit d’écouter son premier album pour immédiatement s’en convaincre. L’histoire de Canta a pour origine un premier spectacle, Historias de amor, qu’Agnès a discrètement trimballé dans quelques villes de France au début du printemps 2005. Une série de concerts sans tapage initiée par le producteur Olivier Gluzman, prolongement aussi naturel que possible de l’expérience qu’Agnès avait commencé à vivre en privé lorsqu’elle chantait en communion avec ses amis cubains, argentins ou boliviens. Des plaisirs simples et néanmoins multiples qu’elle aura tiré de cette aventure, dont il aurait été dommage ne pas donner suite, de la confiance aussi qu’elle a acquise sur scène, Agnès a mûri l’idée d’un album. Un disque en prolongement logique de son métier puisque, selon elle, le rythme et la justesse sont déjà les composantes principales du jeu de l’acteur, du scénario et de la mise en scène. » À l’écouter aujourd’hui, on croirait qu’Agnès Jaoui chante ainsi depuis toujours, tant elle ne semble jouer aucun rôle de composition lorsqu’elle se glisse tour à tour dans la peau d’une passionaria du fado, d’une carioca ou d’une cubanita, intronisée de la plus belle des façons par deux de ses idoles la Brésilienne Maria Bethânia et la portugaise Misia qui ont accepté de lui donner respectivement la réplique sur Samba em preludio et Fado de retorno, deux des vertiges de l’album. Canta est ainsi avant tout le résultat de plusieurs rencontres croisées dont Agnès serait le carrefour, et l’on se rend assez vite compte en l’écoutant qu’elle n’a surtout pas cherché à en occuper les premiers plans en permanence. Elle partage ainsi souvent le micro avec Marcos Arieta, un ami péruvien à la belle voix ébréchée et par ailleurs compositeur de deux des chansons originales de l’album. On y retrouve également pour deux titres les Espagnols de Elbicho, le groupe qui a préservé le flamenco de l’arthrose en lui fouettant les sangs, devant lequel Agnès était tombée en arrêt lors d’un concert à Valence. Deux autres personnages de la plus haute importance l’accompagnent depuis l’origine dans sa mue vers la chanson il s’agit des guitaristes Roberto Gonzalez Hurtado et Dimas Martinez Dubost. Ce dernier, qui fut en charge de la plupart des arrangements délicats et tempérés de l’album, signe également le bouleversant Milonga del navigante où Agnès endosse cette fois une robe de gitane sur un thème du groupe manouche toulousain Samarabalouf, dévoilant encore d’autres parcelles de son jardin secret musical. Enfin, pour mettre toute cette joyeuse frénésie dans le bon ordre, canaliser les enthousiasmes, il fallait trouver quelqu’un capable d’apporter à la fois un regard extérieur et une expérience multipiste pouvant donner sa cohésion à tout l’album. En rejoignant l’écurie Tôt ou Tard, Agnès fit la connaissance de l’homme idéal pour un tel challenge en la personne de Vincent Segal, violoncelliste -M-, Bumcello et réalisateur Jeanne Cherhal dont les talents de révélateur ne sont plus à démonter. Le résultat parle d’ailleurs de lui-même douze chansons d’amour vibrantes et vivantes qui donnent envie d’inventer pour elles un nouvel adjectif réjouissant ! Fernando Fiszbein est né en 1977 en Argentine à Buenos Aires. Il est compositeur, bandonéoniste et guitariste. Depuis 2000, il vit en France, où il poursuit ses études de composition avec Ivan Fedele au CNR de Strasbourg. Il intègre ensuite le CNSMD de Paris, avant de suivre le cursus d’informatique musicale de l’IRCAM. Ses compositions ont été interprétées par les principaux ensembles spécialisés français et européens et il a obtenu différents prix internationaux. Intéressé par le cinéma, il a composé des musiques de films, notamment pour Au bout du conte et Place publique d’Agnès Jaoui, qu’il accompagne aussi dans ses spectacles musicales. Le théâtre musical a une place privilégiée dans son répertoire, lui permettant de conjuguer son amour pour la musique, la littérature, et les arts scéniques. Il est auteur et librettiste de son opéra Avenida de los Incas 3518 2015, co-librettiste de L’homme qui aimait les chiens 2017 et compose actuellement son troisième opéra autour de l’œuvre de Witold Gombriwicz. Réunissant son activité de compositeur et d’interprète, il fonde en 2013 Carabanchel, ensemble éclectique mariant musique expérimentale et folklore latino-américain. Depuis 2019 il est Directeur Artistique de l’Ensemble 2e2m. Fado, flamenco, boléro, milonga… L’actrice et chanteuse multilingue conjugue l’amour à la mode latine, prête aussi sa voix charnelle de soprano aux passionarias méditerranéennes que sont la Libanaise Fayrouz et l’Israélienne Chava Alberstein un répertoire à découvrir en live, où l’actrice aux rôles farouches et abrupts révèle dans la saudade une présence chaleureuse et attachante. » Télérama, Anne Berthod Une belle voix chaude et émouvante, cristalline ou voilée suivant les moments, Agnès Jaoui est une chanteuse, et non une actrice de plus qui veut chanter, et qui sait s’entourer de musiciens de qualité. Sur scène, la chanteuse joue de sa féminité et de sa sensualité comme jamais la comédienne ne l’avait fait. » RFI Musique Cela fait des années que j’entends Roberto Gonzalez Hurtado et Fernando Fizsbein travailler un répertoire que j’adore. Comme d’habitude, je me suis invitée, j’ai proposé quelques chansons, et le duo est devenu un trio trois voix, une guitare, un bandonéon, un concert presque acoustique, presque en famille, con mis amores. » Agnès Jaoui Distributions Créditsavec Agnès Jaoui chant Fernando Fizsbein guitare Roberto Hurtado production Les visiteurs du soir BiographieAgnès Jaoui connaît la chanson. Ceux qui l’ignorent n’ont sans doute pas observé avec toute l’attention requise son itinéraire de comédienne, scénariste et réalisatrice, dont pas mal de chemins plus ou moins découverts conduisaient vers des pistes musicales. Aux côtés d’Alain Resnais, les airs populaires agissaient comme des rustines pour les dégonflés de la comédie humaine, ou comme pansements chez les grands blessés des relations sociales et amoureuses. Dans Un air de famille, c’était Come prima de Dalida qui venait recoudre les souvenirs d’une fratrie effilochée. Plus récemment, en 2004, elle interprétait dans Le rôle de sa vie de François Favrat un virevoltant boléro cubain, Lo Dudo, tandis qu’elle s’offrait dans son propre long métrage, Comme une image, le rôle d’un professeur de chant. Une façon symbolique de mettre en miroir pour mieux les rejoindre ces deux voies entre lesquelles, à une époque, elle fut contrainte de faire un choix ô combien déterminant pour la suite des opérations, à l’image des personnages de Smoking/No Smoking. Longtemps, le chant lyrique tint pourtant la corde vocale et sensible chez Agnès. Notamment en raison de l’amour de son père pour l’opéra, dont les effluves capiteuses se mélangeaient à la maison avec les parfums plus discrets de Brassens ou Mouloudji. À quinze ans, elle entreprît sérieusement le chant classique, allant jusqu’à fréquenter deux ans plus tard le Conservatoire du 7e arrondissement, puis celui d’Enghien, où elle put approfondir et sculpter comme un deuxième souffle imaginaire sa voix aux accents graves de soprano dramatique. Puis le théâtre vint tout chambouler, même si à l’école du Théâtre des Amandiers de Nanterre, sous la férule de Patrice Chéreau, elle fit la rencontre d’une prof spécialisée dans le chant baroque, Béatrice Val, qui est encore aujourd’hui sa maîtresse à chanter. L’écriture pour le théâtre et le cinéma, le dévorant travail d’actrice et de metteur en scène l’ont certes éloignée peu à peu des grands airs du répertoire, qu’elle n’interprèterait plus désormais que pour son plaisir ou en de très rares occasions publiques, notamment avec l’Ensemble Canto Allegre et l’Orchestre Lamoureux. Mais Agnès Jaoui n’a jamais pour autant renoncé à chanter, elle attendait simplement le bon déclic, le révélateur, et celui-ci aura nécessité plusieurs étapes. En tant que spectatrice/auditrice, les films de Pedro Almodovar et l’utilisation toujours opportune de chansons populaires latines par le réalisateur phare de la Movida seront une première interpellation. Parmi les musiques de toutes sortes et provenances qu’Agnès a toujours enchaînées sur sa bande son personnelle, son attirance pour les rythmes et mélodies latinos deviendra bientôt irrépressible. Un voyage à Cuba il y a neuf ans, bien avant la déferlante du Buena Vista Social Club, achèvera de la convaincre que ce mode de chant à la fois passionnel et euphorique, intime et flamboyant, était taillé sur mesure pour elle. De là , elle commencera à tracer les points de liaison qui lui serviront peu à peu à constituer sa propre cartographie musicale parmi les continents et océans de musiques qu’elle découvrait en chemin Son, boléro, bossa, fado, flamenco, Cuba, Brésil, Portugal, Andalousie… Agnès Jaoui connaît la musique, et là il suffit d’écouter son premier album pour immédiatement s’en convaincre. L’histoire de Canta a pour origine un premier spectacle, Historias de amor, qu’Agnès a discrètement trimballé dans quelques villes de France au début du printemps 2005. Une série de concerts sans tapage initiée par le producteur Olivier Gluzman, prolongement aussi naturel que possible de l’expérience qu’Agnès avait commencé à vivre en privé lorsqu’elle chantait en communion avec ses amis cubains, argentins ou boliviens. Des plaisirs simples et néanmoins multiples qu’elle aura tiré de cette aventure, dont il aurait été dommage ne pas donner suite, de la confiance aussi qu’elle a acquise sur scène, Agnès a mûri l’idée d’un album. Un disque en prolongement logique de son métier puisque, selon elle, le rythme et la justesse sont déjà les composantes principales du jeu de l’acteur, du scénario et de la mise en scène. » À l’écouter aujourd’hui, on croirait qu’Agnès Jaoui chante ainsi depuis toujours, tant elle ne semble jouer aucun rôle de composition lorsqu’elle se glisse tour à tour dans la peau d’une passionaria du fado, d’une carioca ou d’une cubanita, intronisée de la plus belle des façons par deux de ses idoles la Brésilienne Maria Bethânia et la portugaise Misia qui ont accepté de lui donner respectivement la réplique sur Samba em preludio et Fado de retorno, deux des vertiges de l’album. Canta est ainsi avant tout le résultat de plusieurs rencontres croisées dont Agnès serait le carrefour, et l’on se rend assez vite compte en l’écoutant qu’elle n’a surtout pas cherché à en occuper les premiers plans en permanence. Elle partage ainsi souvent le micro avec Marcos Arieta, un ami péruvien à la belle voix ébréchée et par ailleurs compositeur de deux des chansons originales de l’album. On y retrouve également pour deux titres les Espagnols de Elbicho, le groupe qui a préservé le flamenco de l’arthrose en lui fouettant les sangs, devant lequel Agnès était tombée en arrêt lors d’un concert à Valence. Deux autres personnages de la plus haute importance l’accompagnent depuis l’origine dans sa mue vers la chanson il s’agit des guitaristes Roberto Gonzalez Hurtado et Dimas Martinez Dubost. Ce dernier, qui fut en charge de la plupart des arrangements délicats et tempérés de l’album, signe également le bouleversant Milonga del navigante où Agnès endosse cette fois une robe de gitane sur un thème du groupe manouche toulousain Samarabalouf, dévoilant encore d’autres parcelles de son jardin secret musical. Enfin, pour mettre toute cette joyeuse frénésie dans le bon ordre, canaliser les enthousiasmes, il fallait trouver quelqu’un capable d’apporter à la fois un regard extérieur et une expérience multipiste pouvant donner sa cohésion à tout l’album. En rejoignant l’écurie Tôt ou Tard, Agnès fit la connaissance de l’homme idéal pour un tel challenge en la personne de Vincent Segal, violoncelliste -M-, Bumcello et réalisateur Jeanne Cherhal dont les talents de révélateur ne sont plus à démonter. Le résultat parle d’ailleurs de lui-même douze chansons d’amour vibrantes et vivantes qui donnent envie d’inventer pour elles un nouvel adjectif réjouissant ! Fernando Fiszbein est né en 1977 en Argentine à Buenos Aires. Il est compositeur, bandonéoniste et guitariste. Depuis 2000, il vit en France, où il poursuit ses études de composition avec Ivan Fedele au CNR de Strasbourg. Il intègre ensuite le CNSMD de Paris, avant de suivre le cursus d’informatique musicale de l’IRCAM. Ses compositions ont été interprétées par les principaux ensembles spécialisés français et européens et il a obtenu différents prix internationaux. Intéressé par le cinéma, il a composé des musiques de films, notamment pour Au bout du conte et Place publique d’Agnès Jaoui, qu’il accompagne aussi dans ses spectacles musicales. Le théâtre musical a une place privilégiée dans son répertoire, lui permettant de conjuguer son amour pour la musique, la littérature, et les arts scéniques. Il est auteur et librettiste de son opéra Avenida de los Incas 3518 2015, co-librettiste de L’homme qui aimait les chiens 2017 et compose actuellement son troisième opéra autour de l’œuvre de Witold Gombriwicz. Réunissant son activité de compositeur et d’interprète, il fonde en 2013 Carabanchel, ensemble éclectique mariant musique expérimentale et folklore latino-américain. Depuis 2019 il est Directeur Artistique de l’Ensemble 2e2m. La presse en parle Fado, flamenco, boléro, milonga… L’actrice et chanteuse multilingue conjugue l’amour à la mode latine, prête aussi sa voix charnelle de soprano aux passionarias méditerranéennes que sont la Libanaise Fayrouz et l’Israélienne Chava Alberstein un répertoire à découvrir en live, où l’actrice aux rôles farouches et abrupts révèle dans la saudade une présence chaleureuse et attachante. » Télérama, Anne Berthod Une belle voix chaude et émouvante, cristalline ou voilée suivant les moments, Agnès Jaoui est une chanteuse, et non une actrice de plus qui veut chanter, et qui sait s’entourer de musiciens de qualité. Sur scène, la chanteuse joue de sa féminité et de sa sensualité comme jamais la comédienne ne l’avait fait. » RFI Musique Cela fait des années que j’entends Roberto Gonzalez Hurtado et Fernando Fizsbein travailler un répertoire que j’adore. Comme d’habitude, je me suis invitée, j’ai proposé quelques chansons, et le duo est devenu un trio trois voix, une guitare, un bandonéon, un concert presque acoustique, presque en famille, con mis amores. » Agnès Jaoui
El trio de mis amores MusiqueInformations pratiques Reporté ven 22 Jan 2021 à 20h00Chansons latinesEl trio de mis amores est avant tout une histoire d’amitié, celle qui lie Agnès Jaoui à ses deux complices virtuoses l’Argentin Fernando Fiszbein et le Cubain Roberto Gonzalez Hurtado. De sa belle voix chaude et cristalline, elle interprète en acoustique les succès de ses trois précédents albums Canta, Dans mon pays et Nostalgias ainsi que des chansons d’amour vibrantes qui témoignent de sa passion pour les rythmes et les mélodies latines. Cette création scénique offre une plongée ardente, intime et flamboyante, dans la bossa, le fado, le bolero ou le flamenco. Ne manquez pas ce répertoire taillé sur mesure pour l’écrin de la Chapelle Corneille. Spectacle annoncé sous réserve de modifications »FranceDistributionAgnès Jaoui voixFernando Fizsbein guitareRoberto Gonzalez Hurtadoguitare et voixMentionsPlacement numéroté © Gilles VidalPhotos & vidéosCe site utilise des cookies pour améliorer votre expérience. Nous supposons que cela vous convient, mais vous pouvez refuser si vous le souhaitez. AccepterRefuser En savoir plus
Spectacles Publications Metz n°331 / Mars 2020 Published on Feb 27, 2020Spectacles L'agenda culturel de votre région à Metz et alentours concert, expos, théâtre, musique classique, manifestations... et autres idées de ... SPECTACLES PUBLICATIONS
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