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ghDFdwj. [Commencer la vidéo à 2'50]Étymologie LAURIER, subst. masc. Étymol. et Hist. 1. 1100 bot. Roland, éd. J. Bédier, 2651 ; 2. fin xive s.  feuillage de cet arbuste consacré dans l'Antiquité à Apollon, avec lequel on tressait la couronne des vainqueurs » Jehan Froissart, Chroniques, éd. L. Mirot, XII, 240 ; 3. 1550 fig.  la gloire du vainqueur » Ronsard, Odes, I, IX, éd. P. Laumonier, I, 114, 98 ; 1686 cueillir des lauriers Flechier, Le Tellier ds Littré ; début xviiie s. se reposer à l'ombre de leurs lauriers Saint-Simon, 137, 2 ds Littré ; 1791 s'endormir sur ses lauriers Marat, Pamphlets, Charlatans mod., p. 291 ; 4. 1834  feuillage utilisé comme condiment » Balzac, E. Grandet, p. 203. Dér., avec suff. -ier*, de l'a. fr. lor xie s. ds Raschi, Gl., éd. A. Darmesteter et D. S. Blondheim, t. 2, p. 163, 164 − xiiie s. ds du lat. laurus  id. ».Lire aussi la définition pour amorcer la réflexion noms Laurus nobilis ; Baguier ; Cagoulhe ; Laouzié ; Laurier à jambon ; Laurier d'Apollon ; Laurier franc ; Laurier-palme ; Laurier sauce ; Loriô ; Lourié ; * *Expressions Camille Briot, auteure de Le laurier noble, plante des héros aspects historiques, botaniques et thérapeutiques. 2016. Thèse de doctorat. Université de Lorraine recense les expressions en lien avec le laurier Baccalauréat Sanctionnant la fin des études secondaires en France et instauré par Napoléon Bonaparte, le baccalauréat était à l’origine décerné au Moyen-Age aux étudiants en médecine qui venaient d’obtenir leur diplôme. Le mot provient de la racine latine bacca lauri signifiant "baies de laurier". Le baccalauréat fait donc référence à la couronne de laurier offerte aux héros dans l’Antiquité. Couronné de laurier Cette expression nous renvoie au lauréat, une personne qui réussit un examen ou décroche un concours. Cueillir ou moissonner des lauriers Remporter des victoires. S’endormir ou se reposer sur ses lauriers Se dit de toute personne qui, après avoir eu une première réussite, cesse ses efforts afin d’en obtenir d’autres. Cette expression fait encore une fois allusion à la couronne de laurier qui ornait la tête des vainqueurs autrefois. Flétrir ses lauriers Déshonorer sa gloire.**Botanique Dans Histoire et légendes des plantes utiles et curieuses Librairie de Firmin Didot, Frères, Fils et Cie, 1871, J. Rambosson poursuit la tradition du sélam à la mode au XIXe siècle, en commençant par une description botanique LE LAURIER. Ses diverses espèces; laurier d'Apollon ; son odeur pénétrante ; ses propriétés ;le laurier dans l'antiquité ; l'oracle de Delphes ; le portier des Césars ; le laurier en médecine ; les couronnes de laurier ; bachelier, lauréat ; le laurier-amandier ou laurier cerise ; le laurier-rose ; le laurier-camphrier ; extraction du camphre ; le laurier-cannellier. Il y a plusieurs espèces de lauriers ; mais le plus célèbre et le plus anciennement connu est le laurier commun, que l'on nomme aussi laurier d'Apollon, parce que de tous temps ses branches ont servi à faire des couronnes pour les vainqueurs. Il est originaire de la Crète et du mont Atlas. C'est un bel arbre, qui s'élève à dix mètres environ dans le midi de l'Europe, dans l'Asie Mineure et dans l'Afrique septentrionale, où il croÃt spontanément ; mais il est beaucoup moins haut dans nos contrées. Le bois du laurier est dur et élastique ; il conserve longtemps son odeur aromatique. Ses baies donnent une huile très-usitée en onctions contre les douleurs. Toutes les parties de cet arbre sont imprégnées de sucs aromatiques, et servent comme parfum et comme assaisonnement.* Croyances populaires Paul Sébillot, auteur de Additions aux Coutumes, Traditions et superstitions de la Haute-Bretagne Éditeur Lafolye, janv. 1892 relève des croyances liées aux cycles de la vie et de la nature le dimanche, pendant que le prêtre est à l'évangile, on fait une croix avec du laurier, et qu'on la place sur la poitrine de celui qui tremble les fièvres, il est guéri Louise Cortambert et Louis-Aimé. Martin, auteurs de Le langage des fleurs. Société belge de librairie, 1842 nous livrent leur vision de ce bel arbuste Hiver - décembre. LAURIER FRANC- GLOIRE. Les Grecs et les Romains consacrèrent des couronnes de laurier à tous les genres de gloire. Ils en ornèrent le front des guerriers et des poÃtes, des orateurs et des philosophes, des vestales et des empereurs. Ce bel arbuste croil en abondance dans l'ile de Delphes, sur les bords du fleuve Pénée. Là , ses rameaux aromatiques et toujours verts s'élancent à la hauteur des plus grands arbres ; et on prétend que, par une vertu secrète, ils éloignent la foudre des rives qu'ils enchantent. La belle Daphné était fille du fleuve Pénée ; elle fut aimée d'Apollon ; mais, préférant la vertu à l'amour du plus éloquent des dieux, dans la crainte d'être séduite en l'écoutant, elle s'enfuit; Apollon la poursuivit ; et, comme il allait l'atteindre, la nymphe invoqua son père, et fut changée en laurier. Son amant, ne pressant plus dans ses bras qu’une insensible écorce, fit entendre celle triste plainte Puisque du ciel la volonté jalouse Ne permet pas que lu sois mon épouse, Sois mon arbre du moins que ton feuillage heureux Enlace mon carquois, mon arc et mes cheveux ! Aux murs du Capitole, à ces brillantes fêtes, Où Rome étalera ses nombreuses conquêtes, Tu seras des vainqueurs l'ornement et le prix. Tes rameaux respectés des foudres ennemis Du palais des Césars protégeront l'entrée ; Et comme de mon front la jeunesse sacrée N'éprouvera jamais les injures du temps, Que ta feuille conserve un éternel de Saint-Ange, Métamorphoses d'Ovide. ** Dans Les Fleurs naturelles traiteÌ sur l'art de composer les couronnes, les parures, les bouquets, etc., de tous genres pour bals et soireÌes suivi du langage des fleurs Auto-édition, Paris, 1847 Jules Lachaume établit les correspondances entre les fleurs et les sentiments humains Laurier franc - Gloire. Sans doute à cause de son feuillage toujours vert. De tout temps le laurier a symbolisé la gloire. Dans son Traité du langage symbolique, emblématique et religieux des Fleurs Paris, 1855, l'abbé Casimir Magnat propose une version catholique des équivalences symboliques entre plantes et sentiments LAURIER FRANC - GLOIRE. Toute la gloire de l'homme ressemble à la fleur de l'herbe. Isaie XL, 17. Le laurier commun ou d'Apollon est un arbuste et quelquefois un arbre toujours vert dont la tige s'élève à la hauteur de cinq à six mètres. On le dit à l'abri de la foudre ; ce privilège en quelque sorte allégorique, justifierait le choix de la gloire. Il était digne des Grecs de donner aux beaux arts une couronne semblable à la sienne. Le laurier franc porte avec lui le sentiment de l'enthousiasme, il vaut mieux le conquérir que le vanter. Mais si cet arbre est le symbole brillant de tous les genres de triomphe, il est l'attribut plus glorieux encore de la clémence. Cette vertu divine personnifiée, est représentée dans les médailles antiques, sous la figure d'une femme tenant une pique et une branche de laurier. Daphné était fille du fleuve Pénée. Comme elle fuyait Apollon, elle invoqua le secours de son père qui la métamorphosa en laurier. Le dieu du jour voulut dès lors que cet arbre lui fut consacré, et il s'en fit une couronne qu'il porta toujours. Voici les beaux vers de M. de Saint-Ange à ce sujet Puisque du ciel la volonté jalouse, Ne permet pas que tu sois mon épouse, Sois mon arbre du moins ; que ton feuillage heureux Enlace mon carquois, mon arc et mes cheveux ; Aux murs du capitole, à ces brillantes fêtes Où Rome étalera ses nombreuses conquêtes, Tu seras du vainqueur l'ornement et le prix. Tes rameaux respectés des foudres ennemis, Du palais des Césars protégeront l'entrée ; Et comme de mon front la jeunesse sacré jamais les injures du temps, Que ta feuille conserve un éternel LAURIER-FRANC. Le laurier commun est un arbre qui croÃt naturellement en Italie, en Espagne, en Grèce et sur les montagnes d'Alger. Il abonde aux bords des fleuves de la Thessalie, il embellit les rivages de l'Eurotas. Il est maintenant naturalisé dans plusieurs départements du midi de la France. Cet arbre a toujours été célèbre, même dans la plus haute antiquité, et cette réputation provient sans doute de son feuillage tou jours vert, de l'élégance de son port et de l'odeur aromatique qu'il exhale. On prétendait qu'il communiquait l'esprit de prophétie et l'en thousiasme poétique ; de là vient que les poètes et les vainqueurs étaient couronnés de lauriers. Les faisceaux des premiers magistrats de Rome, des dictateurs et des consuls, étaient entourés de lauriers, lorsqu'ils s'en étaient rendus dignes par leurs exploits. On le plantait aux portes et autour du palais des empereurs et des pontifes, d'où vient que Pline l'appelle le jardin des Césars. De tous les arbres qui sont plantés par la main des hommes, ou placés dans nos maisons, dit Pline, c'est le seul que la foudre ne frappe jamais .Lorsqu'il tonnait Tibère avait grand soin de mettre une couronne de lauriers sur sa tête. Admis dans les cérémonies religieuses, le laurier entrait dans leurs mystères et les feuilles étaient regardées comme un instrument de divination. Si jetées au feu, elles rendaient beaucoup de bruit, c'était un bon présage ; si au contraire elles ne pétillaient point du tout, c'était un signe funeste. Voulait-on avoir des songes favorables, on placait les feuilles de cet arbre sous le chevet du lit. Chez les Grecs ceux qui venaient de consulter l'oracle d'Apollon se couronnaient de lauriers s'ils avaient reçu du dieu une réponse favorable ; de même, chez les Romains, tous les messagers qui en étaient porteurs ornaient de lauriers la pointe de leurs javelines. On entourait également de lauriers les lettres et les tablettes qui renfermaient le récit des bons succès ; on faisait la même chose pour les vaisseaux victorieux du moyen-âge ; le laurier aa servi dans nos universités, à couronner les poètes, les artistes et les savants distingués par des grands succès. La couronne qui ceignit longtemps, dans les écoles de médecine, la tête des jeunes docteurs devait-être faite avec les rameaux de cet arbre, garnis de leurs baies ainsi que l'indiquent les titres de bachelier, baccalauréat ; baies de lauriers baccæ laureæ. Les statues d'Esculape étaient couronnées de lauriers. Les branches de lauriers placées à la porte des malades annonçaient la grande confiance que l'on avait dans ses propriétés médicales elles étaient suffisamment indiquées par l'odeur suave et balsamique qui s'exhale de toutes les parties de cet arbre, par la saveur aromatique et chaude des feuilles et des fruits, par l'huile volatille Ã¥cre et très odorante, et par l'huile grasse concrète qu'ils fournissent, et qu'on a considérée comme résolutive, propre à apaiser les douleurs et résoudre les tumeurs. Ses feuilles et ses fruits sont regardés comme toniques ; ils échauffent, fortifient l'estomac, aident les digestions et dissipent les gaz. Aujourd'hui le laurier est rarement employé en médecine ; il est plus généralement réservé pour assaisonnement dans la préparation d'une foule de mets, qu'il aromatise et dont il relève le goût. RÉFLEXIONS. La gloire qui n'est pas le fruit de la vertu n'est pas légitime, c'est à tort qu'on la souhaite, c'est avec péril qu'on cherche à l'acquérir.SAINT BERNARD, Sermons. Il n'y a rien de plus éclatant ni qui fasse plus de bruit que la gloire, et tout ensemble il n'y a rien de plus misérable ni de plus pauvre. Bossuet, Oraisons funèbres.** Selon Pierre Zaccone, auteur de Nouveau langage des fleurs avec la nomenclature des sentiments dont chaque fleur est le symbole et leur emploi pour l'expression des pensées Éditeur L. Hachette, 1856 LAURIER - TRIOMPHE - GLOIRE. Le plus connu est le laurier commun, ou laurier d'Apollon, laurier des poÃtes.  Aucun arbre , dit Bescherelle, n'a joui chez les anciens d'une plus grande célébrité, aucun n'a été plus souvent chanté par les poÃtes. Il était particulièrement consacré au dieu des vers, qui l'adopta pour son arbre. favori, lorsque Daphné, fuyant ses ernbrassements, fut métamorphosée en laurier. On en ornait ses temples, ses autels, et le trépied de la Pythie. On prétendait, sans doute à cause de son odeur pénétrante, qu'il communiquait l'esprit de prophétie et l'enthousiasme prophétique. Virgile fait remonter jusqu'au siècle d'Enée, la coutume de ceindre de laurier le front des vainqueurs. Les généraux le portaient dans les triomphes, non seulement autour de la tête, mais encore dans les mains, et on le plantait aux portes et autour des palais des empereurs. Dans le moyen âge, le laurier à servi, dans nos universités, à couronner les poÃtes, les artistes et les savants distingués par de grands succès. Ce laurier, c'est Daphné, chère au dieu qui l'adore, Sous l'écorce vivante, elle palpite encore ; Ses bras tendus encore agitent ses rameaux. PARSEVAL GRANDMAISONAux plus savants auteurs, comme aux plus grands guerriers, Apollon ne promet qu'un nom et des lauriers. BOILEAU** Emma Faucon, dans Le Langage des fleurs Théodore Lefèvre Éditeur, 1860 s'inspire de ses prédécesseurs pour proposer le symbolisme des plantes qu'elle étudie Laurier - Gloire. Originaire de l'Asie, cet arbuste est acclimaté dans le midi de la France, où il fleurit et donne de petites fleurs jaunâtres. Son feuillage toujours vert l'avait fait adopter par les Grecs et les Romains qui décernaient une couronne de feuilles de laurier au général revenant vainqueur, au poÃte dont les vers avaient le mieux célébré la gloire de la nation ou à la vestale qui, par ses vertus, avait su mériter l'estime de tous. Aux plus savants auteurs comme aux plus grands guerriers Apollon ne promet qu'un nom et des lauriers. BOILEAU. Apollon ayant poursuivi la nymphe Daphné , celle-ci implora Minerve qui la changea en laurier. Apollon, pour honorer la vertu de cette nymphe, voulut que cet arbre lui fût consacré, et depuis il porta une couronne de feuilles de laurier. Ce laurier, c'est Daphné chère au dieu qui l'adore, Sous l'écorce vivante, elle palpite encore, Ses bras tendus encore agitent ses rameaux. ** Dans Histoire et légendes des plantes utiles et curieuses Librairie de Firmin Didot, Frères, Fils et Cie, 1871, J. Rambosson poursuit la tradition du sélam à la mode au XIXe siècle Le laurier fut toujours la récompense des vertus militaires et des grands talents. Aucun arbre n'a été plus célèbre dans l'antiquité, ni plus souvent chanté par les poÃtes. Il était particulièrement consacré à Apollon, parce que, selon la Fable, la nymphe Daphné, poursuivie par ce dieu, avait été changée en cet arbrisseau. Sois noblement superbe, arbuste mémorable, Que par ses fictions a consacré la Fable, Qui vis en tes rameaux transformer la beauté Dont le dieu du Permesse essuya la fierté. DULARD. Les anciens croyaient que le laurier communiquait l'esprit de prophétie et l'enthousiasme poétique. Ils annonçaient les choses futures sur le bruit qu'il faisait en brûlant ce bruit était un bon augure ; mais s'il brûlait sans aucun pétillement, c'était un mauvais signe. Ceux qui allaient consulter l'oracle de Delphes se couronnaient de laurier au retour s'ils avaient reçu du dieu une réponse favorable. Quand on voulait obtenir des songes heureux, on plaçait des feuilles de cet arbre sous le chevet du lit. Il était aussi le symbole de la victoire. Lorsque les dictateurs et les consuls s'étaient signalés par leurs exploits, leurs faisceaux étaient entourés de laurier. On plantait des branches de cet arbre aux portes des palais des empereurs le premier jour de l'année. Pline l'appelait le portier des Césars, le fidèle gardien de leurs palais. Les anciens croyaient qu'il n'était jamais frappé de la foudre. La foudre te respecte, et ta feuille couronne Les vainqueurs dans les champs qu'ensanglante Bellone ; Les chantres renommés dont les nobles concerts Éternisent le nom et charment l'univers. DULARD. Il était regardé par les médecins comme une panacée universelle ; c'est sans doute pour cette raison qu'on était dans l'usage d'en orner toutes les statues d'Esculape. On en mettait des branches à la porte des appartements où se trouvaient les malades, pour se rendre favorable le dieu de la médecine. Longtemps dans les écoles on ceignit la tête des jeunes récipiendaires, au moment de leur réception, d'une couronne faite avec les rameaux du laurier garnis de leurs baies ; de là le mot baccalaureatus - c'est-à -dire orné de baies de laurier ; d'où on a fait bachelier. C'était une couronne de laurier qui dans le moyen âge récompensait les poÃtes, les artistes et les savants qui s'étaient distingués par de grands succès; c'est de là qu'est venu le nom de lauréat. Dans son Nouveau Langage des fruits et des fleurs Benardin-Béchet, Libraire-Éditeur, 1872 Mademoiselle Clémentine Vatteau poursuit la tradition du Sélam LAURIER Gloire. Chez les Grecs et les Romains, le guerrier, l'orateur, le philosophe, le poÃte, la vestale, l'empereur lui-même aspiraient après la couronne de Laurier. Si mon fruit ne vaut rien, Du moins ma feuille est immortelle. Que ton front soit orné par elle, Tu ne voudras plus d'autre bien. Anatole de MONTESQUJOU.** Selon Jean Chevalier et Alain Gheerbrant, auteurs du Dictionnaire des symboles 1ère édition, 1969 ; édition revue et corrigée Robert Laffont, 1982, "Le laurier est lié, comme toutes les plantes qui demeurent vertes en hiver, au symbolisme de l'immortalité ; symbolisme qui n'était sans doute pas perdu de vue par les Romains lorsqu'ils en firent l'emblème de la gloire, aussi bien des armes que de l’esprit. Le laurier passait en outre, autrefois, pour protéger de la foudre qualité corrélative de la première. Ce symbolisme d'immortalité est également connu en Chine la lune, assure-t-on, contient un laurier et un Immortel. C'est au pied du laurier plante médicinale que le lièvre de la lune broie les simples, dont il extrait la drogue d'immortalité. Arbuste consacré à Apollon, il symbolise l'immortalité acquise par la victoire. C'est pourquoi son feuillage sert à couronner les héros, les génies et les sages. Arbre apollinien, il signifie aussi les conditions spirituelles de la victoire, la sagesse unie à l'héroïsme. En Grèce, avant de prophétiser, la Pythie et les devins mâchaient ou brûlaient du laurier qui, consacré à Apollon, possédait des qualités divinatoires. Ceux qui avaient obtenu de la Pythie une réponse favorable s'en retournaient chez eux avec une couronne de laurier sur la tête. Le laurier symbolisait les vertus apolliniennes, la participation à ces vertus par le contact avec la plante consacrée et, en conséquence, une relation particulière avec le dieu, qui assurait sa protection et communiquait une partie de ses pouvoirs. Comme le lait, il manifeste l'association symbolique immortalité, connaissance secrète. En Afrique du Nord, chez les Beni Snus, c'est d'une baguette de laurier-rose que s'arment les porteurs de masque, lors des cérémonies saisonnières. Le choix de cet arbuste n'est pas indifférent. Il affectionne les lieux humides et les paysans lui attribuent de nombreuses vertus purificatrices... Une fois consacrés par le contact avec le sang d'une victime, ces rameaux sont le signe tangible du contrat passé entre les hommes et les invisibles et, de ce fait, sont devenus des talismans protecteurs écartant toutes les forces malfaisantes."** Selon Robert Turcan, auteur d'un compte-rendu de lecture intitulé "A. Brelich. Paides e Parthenoi." paru In Revue de l'histoire des religions, tome 180, n°2, 1971. pp. 171-175 A. Brelich veut prouver que les jeux pythiques se sont greffés sur un vieux rituel initiatique de ségrégation qui survivait au temps de Plutarque dans le  Septérion » Def. Orac, 417 e-f. La fondation des Pythia remonte officiellement à 582, mais l'usage du laurier pour le couronnement des vainqueurs n'est pas sans relation avec le rite du Temple où un amphithalès se rendait seul pour y vivre à l'état de vagabond comme tant de candidats à l'initiation dans les sociétés élémentaires, avant d'en rapporter un laurier de purification. C'est ce laurier qui aurait servi à couronner les champions pythiques. Mais la périodicité  ennaétérique » ne coïncide pas avec celle des jeux pythiques, et beaucoup de points restent obscurs. Pour Scott Cunningham, auteur de L'Encyclopédie des herbes magiques 1ère édition, 1985 ; adaptation de l'américain par Michel Echelberger, Éditions Sand, 1987, le Laurier Laurus nobilis a les caractéristiques suivantes Genre Masculin Planète Soleil Élément Feu Divinités Apollon sous toutes ses formes ; Asclépios-Esculape ; Déméter-Cérès. Pouvoirs Purification, succès, force, puissance virile. Utilisation rituelle Le Laurier est traditionnellement l'arbre d'Apollon ses feuilles couronnent le dieu sur la plupart des représentations, symbole de celui qui purifie, qui illumine et qui triomphe. Les prêtres consacrés à son culte, ainsi que les devins, se ceignaient le front de Laurier. Il est aussi le symbole de la victoire militaire. Lorsque les dictateurs et les consuls s'étaient signalés par leurs exploits lors d'une campagne, leurs faisceaux étaient entourés de Laurier. Et la lettre qui, des lointaines provinces, apportait à Rome la bonne nouvelle était liée avec des jeunes pousses souples du même arbre. D'après Plutarque, Scipion entra dans Carthage avec une branche de Laurier dans sa main. Longtemps, dans les collèges, on ceignit la tête des étudiants reçus aux examens d'une couronne faite avec des rameaux de Laurier Barnis de leurs baies ; de là le mot baccalaureatus = orné de baies de Laurier. Lauréat a une origine identique c'était la couronne qui, jusqu'à la Renaissance, récompensait les poètes, les artistes et les savants qui s'étaient hautement distingués. Utilisation magique Infusé avec ou sans ses baies lorsqu'on les ajoute, le goût est alors très fort, le Laurier fournit des potions de clairvoyance qui comptent parmi les meilleures. Les prêtresses du culte d'Asclépios mâchaient ses feuilles, ou bien elles les brûlaient et inhalaient la fumée pour se mettre en état de prophétiser. Cette pratique est confirmée par plusieurs traditions méditerranéennes, aussi bien arabes qu'européennes, qui recommandent de brûler du Laurier pour avoir des visions et faire des voyages hors du corps. De toutes les plantes, c'est peut-être celle qui possède le plus haut pouvoir de purification ; brûlé, éparpillé, ou répandu en décoction, son feuillage aromatique sert à purifier les autels et les lieux de culte depuis l'Antiquité la plus reculée. C'est avec des rameaux de Laurier que l'on brasse les bains qui vont servir aux ablutions rituelles. À la sainte-Blaise, on ornait sa statue de branches de Laurier; les pèlerins en détachaient chacun une feuille qu'ils déposaient dans un baquet rempli d'eau de pluie, et ils faisaient boire cette eau à leurs bestiaux pour les préserver aussi bien de la maladie que des mauvais sorts Eure-et-Loir. Dans le nord de l'Espagne, on habillait de noir le Laurier du jardin attenant à la maison où avait eu lieu un décès. Aux environs de Villadiego, on avertissait le Laurier de la mort du maÃtre du logis, en le secouant légèrement et en lui disant  Votre maÃtre est mort, vous changez de maÃtre. » Cette précaution l'empêchait de se dessécher. En Andalousie, cet arbre sert l'art de la divination; on jette sur un lit de braises des feuilles, des baies, du bois; on lit les présages dans les étincelles, les crépitements et la fumée que dégagent ces trois formes différentes de la même plante.** Camille Briot, auteure de Le laurier noble, plante des héros aspects historiques, botaniques et thérapeutiques. 2016. Thèse de doctorat. Université de Lorraine rappelle le symbolisme du laurier Le laurier est une plante chargée de symbolisme qui est associée entre autres à la poésie, la gloire, la victoire et la paix. Il représente l’allégorie de la victoire, tant dans les guerres que dans les épreuves intellectuelles. Ressortant triomphants de leur combat, les chefs de guerre comme César ou Napoléon étaient ornés d’une couronne de laurier. Même de nos jours, laurier et distinctions ne font qu’un car le laurier est présent sur les diplômes du brevet des collèges et du baccalauréat ainsi que sur la médaille de la légion d’honneur. Gardant son feuillage vert en hiver, le laurier évoquait également l’éternité et la santé dans l’Antiquité. Vivre à côté d’une forêt de lauriers était synonyme de bonne santé. Les médecins grecs recommandaient d’ailleurs son utilisation pour se protéger de la peste ou d’autres maladies. Aussi, il était d’usage de croire que la foudre ne frappait pas à l’endroit où poussait un laurier. Ornant la lyre d’Apollon, le laurier fut également l’emblème de l’art et de la poésie. Une célèbre fresque de RaphaÃl, le Parnasse, met en scène Apollon entouré de ses muses et de nombreux poètes de l’Antiquité et de l’époque du peintre tels que Dante, Pétrarque ou encore Homère. Dès l’Antiquité, le laurier était cultivé par les Grecs et les Romains dans toutes les régions méditerranéennes. Les feuilles et fleurs de laurier sont d’ailleurs citées dans un livre de recette par le gastronome romain Apicius  De re coquinaria ». Des représentations du laurier ont été retrouvées dans l’ancienne Pompéi, dévastée par le Vésuve. Sylvie Verbois, auteure de Les arbres guérisseurs Leurs symboles, leurs propriétés et leurs bienfaits Éditions Eyrolles, 2018 transcrit le message que lui inspirent les arbres Mot-clé S'enthousiasmer. Élément Eau ; Feu ; Air. Émotion Mélancolie ; Colère ; Tristesse. Je porte en moi la lumière lunaire et transmets l'enthousiasme poétique. J'éloigne les orages émotionnels, vous libère de la détresse en sauvegardant le sentiment d'amour. Je souffle sur votre mélancolie ; acceptez qu'elle s'envole. Je vous apporte harmonie et unité en reliant énergie et psychisme. Je conforte votre esprit en le rassurant et en le protégeant des piqûres de l'ego et des poisons du mental. Je vous ouvre la porte des rêves prémonitoires.**Symbolisme alimentaire Pour Christiane Beerlandt, auteure de La Symbolique des aliments, la corne d'abondance Éditions Beerlandt Publications, 2005, 2014, nos choix alimentaires reflètent notre état psychique Mythes et légendes Ovide, dans les Métamorphoses 1er siècle, traduction légèrement adaptée de Villenave, Paris, 1806, disponible sur le site de référence relate un épisode concernant la transformation de Daphné en laurier Daphné I, 452-567 Fille du fleuve Pénée, Daphné fut le premier objet de la tendresse d'Apollon. Cette passion ne fut point l'ouvrage de l'aveugle hasard, mais la vengeance cruelle de l’Amour irrité. Le dieu de Délos, fier de sa nouvelle victoire sur le serpent Python, avait vu le fils de Vénus qui tendait avec effort la corde de son arc "Faible enfant, lui dit-il, que prétends-tu faire de ces armes trop fortes pour ton bras efféminé ? Elles ne conviennent qu'à moi, qui puis porter des coups certains aux monstres des forêts, faire couler le sang de mes ennemis, et qui naguère ai percé d'innombrables traits l'horrible Python qui, de sa masse venimeuse, couvrait tant d'arpents de terre. Contente-toi d'allumer avec ton flambeau je ne sais quelles flammes, et ne compare jamais tes triomphes aux miens." [463] L'Amour répond "Sans doute, Apollon, ton arc peut tout blesser ; mais c'est le mien qui te blessera ; et autant tu l’emportes sur tous les animaux, autant ma gloire est au-dessus de la tienne". Il dit, et frappant les airs de son aile rapide, il s'élève et s'arrête au sommet ombragé du Parnasse il tire de son carquois deux flèches dont les effets sont contraires ; l'une fait aimer, l'autre fait haïr. Le trait qui excite l'amour est doré ; la pointe en est aiguà et brillante le trait qui repousse l'amour n'est armé que de plomb, et sa pointe est émoussée. C'est de ce dernier trait que le dieu atteint la fille de Pénée ; c'est de l'autre qu'il blesse le cÅ“ur d'Apollon. Soudain Apollon aime ; soudain Daphné fuit l'amour elle s'enfonce dans les forêts, où, à l'exemple de Diane, elle aime à poursuivre les animaux et à se parer de leurs dépouilles un simple bandeau rassemble négligemment ses cheveux épars. Plusieurs amants ont voulu lui plaire ; elle a rejeté leur hommage. Indépendante, elle parcourt les solitudes des forêts, dédaignant et les hommes qu'elle ne connaÃt pas encore, et l'amour, et l'hymen et ses nÅ“uds. Souvent son père lui disait, "Ma fille, tu me dois un gendre" ; il lui répétait souvent, "Tu dois, ma fille, me donner une postérité". Mais Daphné haïssait l'hymen comme un crime, et à ces discours son beau visage se colorait du plus vif incarnat de la pudeur. Jetant alors ses bras délicats autour du cou de Pénée "Cher auteur de mes jours, disait-elle, permets que je garde toujours ma virginité. Jupiter lui-même accorda cette grâce à Diane". Pénée se rend aux prières de sa fille. Mais, ô Daphné ! que te sert de fléchir ton père ? ta beauté ne te permet pas d'obtenir ce que tu réclames, et tes grâces s'opposent à l'accomplissement de tes vÅ“ux. [474] Cependant Apollon aime il a vu Daphné ; il veut s'unir à elle il espère ce qu'il désire ; mais il a beau connaÃtre l'avenir, cette science le trompe, et son espérance est vaine. Comme on voit s'embraser le chaume léger après la moisson ; comme la flamme consume les haies, lorsque pendant la nuit le voyageur imprudent en approche son flambeau, ou lorsqu'il l'y jette au retour de l'aurore, ainsi s'embrase et brûle le cÅ“ur d'Apollon ; et l'espérance nourrit un amour que le succès ne doit point couronner. Il voit les cheveux de la Nymphe flotter négligemment sur ses épaules Et que serait-ce, dit-il, si l'art les avait arrangés ? Il voit ses yeux briller comme des astres ; il voit sa bouche vermeille ; il sent que ce n'est pas assez de la voir. Il admire et ses doigts, et ses mains, et ses bras plus que demi nus ; et ce qu'il ne voit pas son imagination l'embellit encore. Daphné fuit plus légère que le vent ; et c'est en vain que le dieu cherche à la retenir par ce discours [504] "Nymphe du Pénée, je t'en conjure, arrête ! ce n'est pas un ennemi qui te poursuit. Arrête, nymphe, arrête ! La brebis fuit le loup, la biche le lion ; devant l'aigle la timide colombe vole épouvantée chacun fuit ses ennemis ; mais c'est l'amour qui me précipite sur tes traces. Malheureux que je suis ! prends garde de tomber ! que ces épines ne blessent point tes pieds ! que je ne sois pas pour toi une cause de douleur ! Tu cours dans des sentiers difficiles et peu frayés. Ah ! je t'en conjure, modère la rapidité de tes pas ; je te suivrai moi-même plus lentement. Connais du moins l'amant qui t'adore ce n'est point un agreste habitant de ces montagnes ; ce n'est point un pâtre rustique préposé à la garde des troupeaux. Tu ignores, imprudente, tu ne connais point celui que tu évites, et c'est pour cela que tu le fuis. Les peuples de Delphes, de Claros, de Ténédos, et de Patara, obéissent à mes lois. Jupiter est mon père. Par moi tout ce qui est, fut et doit être, se découvre aux mortels. Ils me doivent l'art d'unir aux accords de la lyre les accents de la voix. Mes flèches portent des coups inévitables ; mais il en est une plus infaillible encore, c'est celle qui a blessé mon cÅ“ur. Je suis l'inventeur de la médecine. Le monde m'honore comme un dieu secourable et bienfaisant. La vertu des plantes m'est connue ; mais il n'en est point qui guérisse le mal que fait l'Amour ; et mon art, utile à tous les hommes, est, hélas ! impuissant pour moi-même." [525] Il en eût dit davantage; mais, emportée par l'effroi, Daphné, fuyant encore plus vite, n'entendait plus les discours qu'il avait commencés. Alors de nouveaux charmes frappent ses regards les vêtements légers de la Nymphe flottaient au gré des vents ; Zéphyr agitait mollement sa chevelure déployée, et tout dans sa fuite ajoutait encore à sa beauté. Le jeune dieu renonce à faire entendre des plaintes désormais frivoles l’Amour lui-même l'excite sur les traces de Daphné ; il les suit d'un pas plus rapide. Ainsi qu'un chien gaulois, apercevant un lièvre dans la plaine, s'élance rapidement après sa proie dont la crainte hâte les pieds légers ; il s'attache à ses pas ; il croit déjà la tenir, et, le cou tendu, allongé, semble mordre sa trace ; le timide animal, incertain s'il est pris, évite les morsures de son ennemi, et il échappe à la dent déjà prête à le saisir tels sont Apollon et Daphné, animés dans leur course rapide, l'un par l'espérance, et l'autre par la crainte. Le dieu paraÃt voler, soutenu sur les ailes de l'Amour; il poursuit la nymphe sans relâche ; il est déjà prêt à la saisir ; déjà son haleine brûlante agite ses cheveux flottants. [543] Elle pâlit, épuisée par la rapidité d'une course aussi violente, et fixant les ondes du Pénée "S'il est vrai, dit-elle, que les fleuves participent à la puissance des dieux, ô mon père, secourez-moi ! ô terre, ouvre-moi ton sein, ou détruis cette beauté qui me devient si funeste" ! À peine elle achevait cette prière, ses membres s'engourdissent ; une écorce légère presse son corps délicat ; ses cheveux verdissent en feuillages ; ses bras s'étendent en rameaux ; ses pieds, naguère si rapides, se changent en racines, et s'attachent à la terre enfin la cime d'un arbre couronne sa tête et en conserve tout l'éclat. Apollon l'aime encore ; il serre la tige de sa main, et sous sa nouvelle écorce il sent palpiter un cÅ“ur. Il embrasse ses rameaux ; il les couvre de baisers, que l'arbre paraÃt refuser encore "Eh bien ! dit le dieu, puisque tu ne peux plus être mon épouse, tu seras du moins l'arbre d'Apollon. Le laurier ornera désormais mes cheveux, ma lyre et mon carquois il parera le front des guerriers du Latium, lorsque des chants d'allégresse célébreront leur triomphe et les suivront en pompe au Capitole tes rameaux, unis à ceux du chêne, protégeront l'entrée du palais des Césars ; et, comme mes cheveux ne doivent jamais sentir les outrages du temps, tes feuilles aussi conserveront une éternelle verdure." Il dit ; et le laurier, inclinant ses rameaux, parut témoigner sa reconnaissance, et sa tête fut agitée d'un léger frémissement.** D'après Angelo de Gubernatis, auteur de La Mythologie des plantes ou les légendes du règne végétal, tome 2 C. Reinwald Libraire-Éditeur, Paris, 1882,LAURIER. — Un chant de l’Andalousie donne, parmi tous les arbres, la couronne au laurier, et parmi les fleurs à l’œillet Entre los arboles todos, Se señorea el laurel, Entre las mujeres Ana, Entre flores el clavel On sait que, pour les Grecs et les Romains, le laurier était un arbre sacré. Dans un dessin de Pompéi, on voit deux branches de laurier qui entourent un pot sous un temple gardé par un griffon. D’après Sozomène, VI, 5, les prêtres aspergeaient le plus souvent ceux qui entraient dans le temple, avec des branches de laurier.  Sur un vase peint, écrit M. Lenormant Dictionnaire des antiquités grecques et latines, s. v. Bacchus, un des centaures du thyase dionysiaque porte une grande branche d’un laurier sacré, d’où pendent des bandelettes, un petit tableau votif et un oiseau présenté en offrande. » Dans la campagne de Bologne, écrit Mme Coronedi-Berti, le laurier est employé pour prendre les augures sur la bonne ou la mauvaise récolte ; on brûle des feuilles de laurier si en brûlant elles font du bruit, la récolte sera bonne ; en cas contraire, elle sera mauvaise. C’est tout à fait la superstition chantée par Tibulle II, 5 Ut succensa sacris crepitat bene laurea flammis, Omine quo felix et sacer annus eat, At laurus bona signa dedit gaudete coloni.  Laurus, écrit Passerat, amica bonis geniis, longequo repellit nube cava tectos lemures. » En Sicile, m’écrit le docteur Pitré, les sorciers se couronnent de laurier ; le laurier, croit-on, préserve du tonnerre et de la foudre. A San Cataldo dans la province de Caltanissetta le laurier est vénéré comme un arbre sacré. Le 7 décembre de chaque année, les chefs qui dirigent la fête de la Madone, patronne de l’endroit, vont cueillir dans la campagne de grandes branches de laurier, presque des arbres entiers. Ils rentrent avec ce butin et ils le transportent dans la maison de l’un d’eux ; la foule se presse sous le balcon de cette maison ; du balcon on jette alors de petites branches de laurier ; le peuple se les dispute furieusement ; les personnes qui parviennent à s’en emparer ornent la leur avec des rubans, bandelettes, foulards, oranges, etc., et avec cette branche prennent part à la procession de l’après-midi, dans laquelle, au lieu de torches allumées, on ne voit que rameaux de laurier ; les prêtres aussi et les personnages qui prennent part à la procession portent leur branche de laurier. A Troina, province de Catane, la fête des lauriers semble remplacer celle des palmes ou des oliviers qui précède la semaine sainte.  Per la festa di San Silvestro, écrit M. Pitré, che ricorre in Troina nel mese di maggio, popolani de’ vari quartieri del comune si riuniscono e montati sopra cavalcature si recano ad un bosco a raccogliere ciascuno un ramo d’alloro. Cosi forniti, a due a due tornano in Troina, vanno alla chiesa del Santo, giunti davanti la porta spiccano una frondicella del ramo e la gettano davanti di essa, indi fatta come una giravolta, tornano indietro sempre a cavallo col ramo in mano, gia benedetto. » Polydore Virgile, qui portait le laurier dans son écusson, célèbre ainsi, en copiant en grande partie Pline XV, 30, la gloire de cet arbre De Rerum Inventoribus, Lugduni, 1586, p. 232  Haec inquam, post hominum memoriam, felicissima arbor est, ad cujus comparationem platanus nihil ; quippe non unam habet laurus dotem ; dicatur enim triumphis, quando triumphantes ea coronantur ; valet adversusfulmina quareante limina excubat. Quapropter ferunt Tiberium Caesarem, tonante coelo, consuevisse laurea uti corona. Item exornatdomos, et idcirco Caesarum pontificumque olim janitrix erat quin et pacifera, ut quam prætendi inter armatos hostes, quietis sit indicium ; Romanis præcipuæ lætitiæ victoriarumque nuntia ; addebatur lituis militumque lanceis, ac imperatorum fasces, decorabat ; abdicat insuper ignes crepitu et detestatione quadam, et denique Apollinis est arbor. Quas ob res tantum est huic semper honiris habitum, ut eam prophanis usibus pollui fas minime esset, vel quod fortasse unius arborum latina lingua nomen viris imponatur, et cuius folium vocetur Laurea. Appellavi supra nostram Laurum, utpote quam nostræ Virgilianæ familiæ nomini sacram mei majores, una cum duobus lacertis, insigne gentis ratione non inani habuere. » Pline cite encore le présage de l’empire annoncé par une branche de laurier  Sed et circa divum Augustum, écrit-il, eventa ejus digna memoratu. Namque Liviæ Drusillæ quæ postea Augusta matrimonii nomen accepit, cum pacta esset illa Caesari, gallinam conspicui candoris sedenti aquila ex alto abjecit in gremium illaesam. Intrepideque miranti accessit miraculum, quoniam teneret rostro laureum ramum onustum suis baccis. Conservari alitem et sobolem jussere auspices ramumque eum seri, ac rite custodiri. Quod factum est in villa Caesarum, fluvio Tiberi imposita, juxta nonum lapidem, Flaminea via, quæ ob id vocatur ad gallinas ; mireque sylva provenit. Ex ea triumphans postea Cæsar laurum in manu tenuit, coronamque in capite gessit, ac deinde imperatores Cæsares cuncti. Traditusque mos est ramos quos tenuerunt serendi. Et durant sylvæ nominibus suis discretæ, fortasse ideo mutatis triumphalibus. » Du temps de Pline existait encore sur l’Aventin un bois de lauriers, dont les branches étaient employées pour les expiations. Sur les bords de l’Euxin, au contraire, s’élevait, disait-on, un laurier de mauvais augure, à l’endroit où le roi Amycus, fils de Poséidon, avait été tué et enseveli. Les marins, les Argonautes, qui passant par là détachaient une branche de ce laurier, se querellaient aussitôt entre eux ; la querelle cessait dès qu’on jetait la branche. Nous connaissons déjà , d’après la superstition populaire, les herbes et les plantes qui produisent la discorde entre les hommes. Mais le plus souvent le laurier est propice. Dans la IIe Idylle de Théocrite v. 41, la jeune fille abandonnée, pour rappeler peut-être auprès d’elle le traÃtre fuyard, fait une conjuration, en brûlant du laurier. Chez les Grecs, pour indiquer que l’on ne craignait aucun poison, aucun maléfice, on employait cette expression populaire ... je porte un bâton de laurier. Nous apprenons par le Lambros, poème en grec moderne de Solomos, que, le samedi saint, en Grèce, on répand des feuilles de laurier sur le payé de l’église. En Corse, on pare de guirlandes de laurier la porte de la maison où l’on célèbre une noce cf. Provenzal, Serenata di un pastore di Zicavo, Livorno, 1874. A Rome, le 15 du mois de mai, on célébrait anciennement la fête des marchands en l’honneur du dieu Mercure. Les marchands allaient à une fontaine commune y puiser de l’eau ; dans cette eau ils plongeaient une branche de laurier, et avec cette branche ils bénissaient toute leur marchandise. La bénédiction de Pâques qui se fait dans la semaine sainte, la bénédiction des palmiers et des oliviers, rappelle cet usage païen. Les Romains décoraient aussi du laurier, outre Apollon et Bacchus, la déesse Libertas, la déesse Salus, Esculape, Hercule, etc. Pausanias fait mention de quelques lauriers qui étaient en Grèce l’objet d’un culte spécial entre autres, il remarque un laurier qui, d’après la tradition, poussa dans l’endroit où Oreste, après avoir répandu le sang de sa mère, fit ses expiations 1 ; un temple fait avec du bois enlevé au laurier même d’Apollon dans la vallée de Tempé ; la couronne de laurier qui ornait la tête du noble enfant de Thèbes désigné, dans les Daphnéphories, pour desservir le temple d’Apollon comme ministre, et offrir au dieu un trépied en bronze. Dans les jeux en l’honneur d’Apollon, le vainqueur recevait une couronne de lauriers. La branche de laurier donnait aux prophètes la faculté de voir ce qui était caché ; c’est ce que nous apprend l’hymne homérique à Apollon le trépied de la pythonisse était aussi entouré de lauriers. A la fille prophétique, de Tirésias, Manto, on a aussi donné le nom de Daphné laurier ; d’après Hésiode Théogonie, les Muses aussi tiennent le laurier à la main. Les Arcadiens racontaient que Daphné était la fille du fleuve Ladon et de la Terre ; aimée et poursuivie par Apollon, elle fut changée par les dieux en laurier. On sait que le professeur Max Müller a déjà rapproché de ce mythe hellénique le mythe védique de la nymphe Urvâçi poursuivie par le prince Pururavas ; Max Müller vit dans Urvâci une aurore et dans Pururavas le soleil il supposa que l’un des noms anciens de l’aurore avait été Dahanâ, mot probable mais hypothétique auquel il identifia le mot Daphné. Apollon lui-même est souvent représenté avec une couronne de lauriers, comme dieu qui purifie, qui illumine et qui triomphe ; l’arbre est considéré comme lumineux et il donne lui-même, comme le dieu, la lumière, c’est-à -dire la renommée, la gloire ; comme le soleil est le premier à voir et à faire voir dans le ciel, ainsi son arbre participe de ses facultés prophétiques ; c’est pourquoi Claudien appelle le laurier venturi prÅ“scia laurus. D’après Fulgentius, la feuille de laurier placée sous le coussin fait voir en songe des choses qui se réaliseront. Dionysios appelle le laurier ... plante prophétique ; Eustathius appelle les devins .... Les devins, en effet, ainsi que les prêtres d’Apollon, portaient une couronne de lauriers. Dans les fêtes déjà mentionnées que tous les neuf ans on célébrait à Thèbes en l’honneur d’Apollon, appelées Daphnéphories, le plus beau des garçons devait être le daphnéphoros. A Rome, à l’occasion d’une victoire, on liait la lettre qui portait la nouvelle avec de petites branches de laurier ; et on appelait la lettre litterae laureatae. Le messager de la victoire portait une branche de laurier qu’on déposait dans le sein de Jupiter optimus maximus. D’après Plutarque, Scipion entra dans Carthage vaincue, tenant d’une main le sceptre, de l’autre une branche de laurier ; et on représentait souvent la Victoire elle-même couronnée de laurier ou de palmier. L’arrivée de Kréon, la tête couronnée de laurier, dans Sophocle, fait croire à Œdipe qu’il apporte de bonnes nouvelles. En Crète, d’après l’hymne homérique à Apollon, avant de promulguer les lois, on consultait le laurier prophétique, lequel aussi bien que du trépied, dictait ses oracles à Pythie Pythia, quae tripode ex Phoebi lauroque profatur,chante Lucrèce, I. La pythonisse et les autres devins mangeaient même les feuilles du laurier, pour pouvoir prophétiser, ce qui donna lieu aux figures poétiques de Tibulle,  usque sacras innoxia lauros vescar, » et de Juvénal  quicumque... laurum... momordit, » qui veut dire  quiconque une fois a mordu à la poésie. »Note 1 Ælien prétend qu’Apollon lui-même adopta la couronne de laurier, par expiation, après avoir répandu le sang du Python** Dans Arbres filles et garçons fleurs, Métamorphoses érotiques dans les mythes grecs Editions du Seuil, février 2017 de Françoise Frontisi-Ducroux, on peut lire qu'Apollon n'eut pas des amours de tout repos avec les mortelles. "Mais c'est avec Daphné qu'il connut son échec le plus douloureux Ovide, Métamorphoses, I, 452-567. Ce fut aussi, dit Ovide, son premier amour, à la suite d'une vengeance de Cupidon. Comme Apollon se moquait de l'arc du petit dieu celui-ci décocha deux flèches l'une dorée, l'autre de plomb, la première pour faire naÃtre l'amour, l'autre pour le mettre en fuite. Celle-ci sur Daphné, celle-là sur Apollon. Le dieu s'enflamme sur le coup pour la belle fille qui, s'adonnant à la chasse, repousse tous ses prétendants. Apollon l'aborde, essaie de la convaincre en faisant valoir ses titres. Elle s'enfuit ; il la poursuit. Cela devient une chasse. Sur le point d'être rattrapée, elle implore les dieux de la délivrer de ce corps trop séduisant. "Sa prière à peine achevée, une lourde torpeur envahit ses membres, une mince écorce entoure sa poitrine tendre, ses cheveux s'allongent et deviennent feuillages, ses bras des rameaux ; son pied si véloce se fixe au sol par d'inertes racines, sa tête forme cime ; d'elle il en reste que l'éclat. PhÅ“bus l'aime toujours et posant sa main sur le tronc sent encore battre le cÅ“ur sous l'écorce récente." Un éclairage ici s'impose. Pour décrire le prodige de la métamorphose, qu'il s'agisse de Daphné, comme ici, ou des autres victimes de ce phénomène, Ovide innove considérablement. Nous sommes habitués à voir au cinéma les transformations les plus monstrueuses se déployer sous nos yeux. Il faut nous abstraire de ce cadre mental et visuel pour saisir la portée du génie d'Ovide. Avant lui la métamorphose fait l'objet d'un simple constat. Elle est énoncée sobrement "ils devinrent des oiseaux", ou "Zeus changea sa forme contre celle d'un cygne" ; "d'un coup de baguette, Circé les transforma en porcs". Ce procédé perdurera dans nos contes de fées, où la baguette magique a un effet instantané, où la rapidité de l'action et son invisibilité s'explicitent par le "clin d’œil" cela échappe aux regards. Ovide lui-même utilise parfois ce procédé pour se limiter à dire l'acte et son résultat sans s'attarder autrement. Mais le plus souvent il détaille une évolution et décrit lentement la progression du phénomène dans toutes ses phases. ce fait est remarquable car le contexte mental de l'Antiquité peine à appréhender la durée, expliquent les historiens des mathématiques. Or Ovide joue avec la temporalité, accélérant et ralentissant tout à la fois. [...] Daphné est donc devenue laurier. Apollon ne se résigne qu'à demi il enlace les branches, ambrasse le bois et dit "Eh bien, puisque tu ne peux être mon épouse tu seras mon arbre, ô laurier [...] Tu porteras toujours un feuillage splendide et persistant. Et le laurier fait un signe d'assentiment en remuant son faÃte, sa tête." Ici se pose un problème de traduction laurus est un mot féminin, nous y reviendrons La traduction, si elle ne veut pas être trahison, devrait conserver Daphné son genre sinon son sexe, puisqu'elle refuse d'assumer celui-ci et d'endosser le statut d'épouse. Elle ne devient pas mâle pour autant. Ce qu'embrasse Apollon demeure du genre féminin. La métamorphose devrait permettre un néologisme. Faute de pouvoir dire qu'il étreint "une" arbre, disons qu'il enlace une belle plante une laurière ? Une laure, peut-être. Le mythe, étiologique, explique soit l'apparition de l'espèce laurier, daphné, en grec, laurus en latin, soit la raison pour laquelle cet arbre est consacré à Apollon et régulièrement utilisé dans son culte. Note Par exemple, les vainqueurs aux jeux pythiques étaient couronnés de laurier ; la Pythie en mâchonnait des feuilles, qui parallèlement se consumaient en fumigations ; et le premier temple de Delphes était, paraÃt-il bâti de lauriers, etc.. Le schéma narratif est simple une fille trop belle rejette l'amour, qu'il soit humain ou divin,. Préférant la chasse et la virginité, comme Artémis, elle refuse son destin de femme. Ce qui est permis à une déesse n'est pas à une mortelle, ni même à une nymphe, créature intermédiaire qui n'échappe pas à la mort. Car Daphné est fille d'un fleuve. Pour avoir refusé la condition féminine, elle sort définitivement de l'humanité et bascule dans l'état végétal. La cause de son malheur est un désir érotique, extérieur à elle, et le contact avec le divin, malgré elle. La rencontre avec la race des dieux, acceptée ou rejetée, provoque presque toujours pour les mort es un changement d'espèce, ici une descente dans l'univers végétal. Selon une autre version, rapportée par le poète grec Parthénios de Nicée, antérieur à Ovide, Daphné est la fille d'un roi de Sparte. Hostile au mariage, cette chasseresse, appréciée d'Artémis, est aimée d'un certain Leukippos, qui se déguise en fille pour chasser avec elle et a le bonheur, sous cette forme, de lui plaire "sans cesse elle l'embrassait et se serrait contre lui". Cette tendre affection provoque la jalousie d'Apollon, également épris de Daphné, et le dieu inspire aux jeunes filles l'idée d'aller au bain. Leukippos, bien embarrassé, résiste, se voit dévêtu de force et, démasqué, est transpercé de javelots. A la suite de quoi il disparaÃt... devenu invisible. Débarrassé de son rival, Apollon entre en scène. Daphné s'enfuit devant le dieu qui la poursuit, et elle demande à Zeus de la soustraire au genre humain. "Elle devint, dit-on, l'arbre qui a reçu son nom daphné, le laurier", conclut sobrement Parthénios. Comme chez Ovide le récit a une fonction étiologique il explique l'origine de la prédilection d'Apollon pour le laurier et l'usage de cette plante dans le culte qui lui est rendu. Cependant le récit de Parthénios inscrit l'histoire de Daphné dans une autre série, qui joue sur la ruse et le travestissement féminin d'un mâle désireux d'approcher une fille rebelle à la sexualité, comme le fait Zeus pour violer Callistô. A la ruse du garçon pour entrer dans la troupe des chasseresses répond celle du dieu vindicatif, incitant méchamment les filles à aller se baigner Du coup le récit s'insère également dans la série du "bain de Diane", qui montre la déesse entourée de ses compagnes dénudées, épiée par un voyeur, tel Actéon. Scène dont les virtualités érotiques, légèrement scabreuses, seront exploitées par les peintres classiques, pour le plus grand plaisir des amateurs de nudités peintes. Mais la tradition, fondée sur le poème d'Ovide, a surtout retenu le duo du dieu amoureux, déçu dans son désir, et de la nymphe terrifiée échappant à son violeur par la métamorphose en laurier. Le succès de ce mythe est attesté par de multiples versions figuratives, mosaïques grecques et romaines, peinture pompéienne, illustrations des manuscrits d'Ovide, puis des éditions imprimées et, sans discontinuer,par la peinture européenne. Incontestablement, la statue de Bernin, qui se trouve à la villa Borghèse, demeure l'Å“uvre la plus remarquable. Le travail du sculpteur a opéré une nouvelle métamorphose, rendant la pierre à la fois chair et végétal. Bernin a su traduire dans la transparente immobilité du marbre la stupéfiante transformation de Daphné et la lente progression que décrivait Ovide. Transcription d'un langage à un autre où le sculpteur répond au poète. Où l'on voit les orteils de Daphné s'allonger pour prendre racine, juste au-dessus du socle où sont gravés les vers d'Ovide qui décrivent l'incroyable processus. Note La langue latine permet, grâce à la déclinaison, d'allonger de deux syllabes à l'ablatif pluriel le mot "racine" radicibus. Ovide en use efficacement".**Croyances populaires Dans Le Folk-Lore de la France, tome troisième, la Faune et la Flore E. Guilmoto Éditeur, 1906 Paul Sébillot recense nombre de légendes populaires Dans la Gironde, on évite la mal donne, en portant un sachet qui contient trois feuilles de sauge, trois feuilles de romarin et trois feuilles de laurier bénit.* D'après Véronique Barrau, auteure de Plantes porte-bonheur Éditions Plume de carotte, 2012, "Pour faire mourir à petit feu leur ennemi, les habitants de Gironde accrochaient en croix deux feuilles de laurier au moyen d'une épingle et tous les jours, à treize heures, ajoutaient à l'assemblage deux nouvelles épingles également disposées en croix. Une fois la surface recouverte, l'objet était jeté à l'eau tandis que le condamné mourrait dans de grandes souffrances. [...] Symbole d'éternité Un mythe grec raconte comment la nymphe Daphné fut métamorphosée en laurier par les dieux pour échapper aux avances pressantes d'Apollon. Ce dernier adressa un baiser à l'arbuste pour lui faire don de l'immortalité. Les feuilles vertes et persistantes du laurier ont certainement inspiré ce récit. A l'autre bout du monde, les Chinois ont aussi associé le laurier au symbole de l'éternité. Si la mythologie a fait du laurier un emblème d'immortalité, la tradition populaire a investi l'arbuste de divers pouvoirs bienfaiteurs. Trois vertus porte-bonheur Le caractère bénéfique du laurier est si puissant qu'une seule feuille gardée sur soi écarterait tous les problèmes de son chemin. Se fiant à cette croyance et souhaitant mettre toutes les chances de leur côté, es jeunes hommes craignant d'être conscrits, confectionnaient un collier avec plusieurs feuilles de cette plante. L'objet porté durant les six semaines précédant le tirage au sort devait permettre à son propriétaire de tirer un bon numéro et d'éviter l'enrôlement dans l'armée. Le laurier vient aussi au secours des amoureux. Si vous êtes en couple, nous ne pouvons que vous conseiller de conserver chacun un morceau issu du même rameau de laurier. Si la tradition dit vrai, ce rituel vous permettra de sauvegarder dans le temps vos sentiments respectifs. Gage d'amour durable entre les époux, le laurier était également présent dans les noces romaines, corses ou languedociennes sous forme de guirlandes accrochées à la porte des jeunes couples. Selon la superstition, l'arbuste planté devant toute maison garantirait un bonheur sur les habitants. Dans la Rome antique, des lauriers étaient plantés face aux temples et aux résidences impériales mais pour d'autres raisons. Les Romains croyaient en effet fortement aux vertus protectrices du végétal contre la foudre. L'empereur Tibère se coiffait d'ailleurs d'un chapeau de laurier dès que l'orage grondait. Cette croyance a traversé les frontières puisque les Français fixaient à leur couvre-chef une brindille de cet arbuste béni le vendredi saint ou le dimanche des Rameaux. Bénédiction dominicale Le dimanche des Rameau est une fête chrétienne célébrée le dernier dimanche du Carême. Elle commémore la venue de Jésus dans Jérusalem où il fut accueilli par une foule brandissant des rameaux de verdure pour manifester leur joie. En souvenir de cette arrivée triomphale, les fidèles se rendant à la messe de ce jour apportent des branchages dont l'espèce botanique varie en fonction des régions. Les rameaux de buis, d'olivier, de sapin ou de laurier pour ne citer que ces exemples, sont bénis au cours de l'office et gardés durant une année dans les maisons. On attribuait autrefois des vertus exceptionnelles à ces branches vertes. elles protégeaient de la foudre, des sorts voire des voleurs et des fantômes ! Les vignerons du médoc fixaient à leurs piquets de vigne un rameau de laurier béni pour protéger les ceps de la gelée et de la grêle. Le laurier est un arbuste fréquemment utilisé en France lors du dimanche des Rameaux. Si habituellement les ouailles se munissent d'une petite branche, les paysans landais de Chalosse faisaient les choses en grand et apportaient carrément un arbuste entier dans l'église ! Une fois ramenés chez eux, les lauriers étaient cachés dans un coin jusqu'à la nuit du samedi au dimanche de Pâques. Passé minuit, le maÃtre de maison coupait plusieurs rameaux afin de les placer dans chaque pièce de la maison puis dans tous les bâtiments abritant les bêtes. Il terminait enfin sa distribution en plantant une branche de laurier à chaque angle de ses champs. Mais s'il ne parvenait pas à accomplir sa tâche avant que le jour ne se lève, il pouvait s'attendre à accumuler maladresse et bêtises dans ses champs durant toute une année ! A la fin des années 1800, les Provençaux ornaient souvent de décorations et de fruits leurs branches de laurier. Les Niçois ajoutaient ainsi des petites croix et une orange confite. A Toulon, des bonhommes en pain d'épice ou un cavalier en croûte étaient ajoutés à l'ensemble. Laurier purificateur Esculape, dieu de la médecine dans la mythologie romaine, est généralement représenté avec une couronne de laurier car l'arbuste passait pour écarter toutes les maladies. Il est vrai que le laurier dispose notamment de propriétés antiseptiques. Dans la Rome de l'Antiquité, une branche de l'arbuste était souvent fixée aux portes des personnes souffrantes. Au temps de la peste noire, ces rameaux étaient brûlés dans l'âtre des cheminées pour garantir des miasmes contagieux. Des couronnes polyvalentes Poètes et athlètes romains, savants et bacheliers fraÃchement diplômés d'université recevaient jadis une couronne de laurier en hommage à leurs prouesses. Le parfum aromatique de la plante passait, pour les Grecs d'antan, comme facilitant les capacités divinatoires. Voilà pourquoi la Pythie et les prêtres se couronnaient d'un rameau de laurier avant de rendre leurs augures. Lors de la parade en char dans les rues de la ville, un esclave était chargé de maintenir la couronne de laurier au-dessus de la tête du vainqueur en lui murmurant à l'oreille Memento mori, "N'oublie pas que tu es mortel !" Arnaque ! Les marchands de Rome se rendaient autrefois à l'antique fontaine de Mercure pour augmenter leur chiffre d'affaires. Après avoir réalisé leurs ablutions, ils puisaient de l'eau dans une cruche préalablement fumigée afin de préserver les qualités du liquide transvasé. Une fois parvenus à leur commerce ou leur étal, les commerçants trempaient un rameau de laurier dans la précieuse eau et aspergeaient tous les objets destinés à la vente. Ce rituel s'accompagnait de paroles adressées à Mercure. les marchands demandaient au Dieu de bien vouloir excuser leurs parjures récents mais surtout d'accepter de les aider à réaliser des bénéfices conséquentes, quitte à berner allègrement les clients ! Célibat forcé Quelques feuilles de laurier sont souvent les bienvenues pour aromatiser une sauce ou une soupe. En Belgique, toutefois, on prenait garde à ne pas servir ces verts éléments dans l'assiette de potage d'une jeune fille en âge de se marier. Selon la tradition, une telle présence vaudrait à la pauvre demoiselle de rester célibataire durant sept longues années..."**Littérature J'aime le vert laurier ...J'aime le vert laurier, dont l'hiver ni la glace N'effacent la verdeur en tout victorieuse, Montrant l'éternité à jamais bien heureuse Que le temps, ni la mort ne change ni efface. J'aime du houx aussi la toujours verte face, Les poignants aiguillons de sa feuille épineuse J'aime le lierre aussi, et sa branche amoureuse Qui le chêne ou le mur étroitement embrasse. J'aime bien tous ces trois, qui toujours verts ressemblent Aux pensers immortels, qui dedans moi s'assemblent, De toi que nuit et jour idolâtre, j'adore Mais ma plaie, et pointure, et le NÅ“ud qui me serre, Est plus verte, et poignante, et plus étroit encore Que n'est le vert laurier, ni le houx, ni le Jodelle 1532-1573, "j'aime le vert laurier..." in Å’uvres et mélanges poétiques 1574.**Voir aussi Laurier-rose.
Après l’hiver, nombreux sont ceux qui font un gros nettoyage de printemps dans leur lieu de vie. Ranger, dépoussiérer, nettoyer du sol au plafond, aspirer et déblayer les choses qui prennent trop de place. Le désencombrement est même considéré comme thérapeutique dans le domaine du les études prouvent que faire un nettoyage de chaque pièce diminue le stress et apaise les angoisses. En effet, lorsqu’on range et nettoie sa maison, un processus de libération se met en place. On se sent rapidement plus léger, plus en forme et en meilleur état mental. Néanmoins, pensez-vous aux énergies négatives ? Délester le matériel de ses poussières ne suffit pas. En effet, les mauvaises vibrations ou ondes négatives s’installent aussi dans l’atmosphère. Nous parlons alors de purification énergétique. Que sont les énergies ou ondes négatives ? Selon les croyances sociales et culturelles, les énergies négatives empruntent une signification différente. Essayons alors de globaliser une symbolique pour une compréhension générale les énergies négatives sont toutes les influences néfastes qui nous entourent et qui s’installent dans les maisons. À savoir les pensées négatives de soi ou d’autrui, la négativité du quotidien, les disputes, les émotions négatives comme la colère ou la peur qui restent ancrées dans l’atmosphère, selon les croyances, les charges énergétiques néfastes peuvent également s’apparenter à des entités négatives ou des esprits malfaisants. Pour qu’une maison soit saine et remplie d'énergies positives, elle doit permettre une libre circulation de l’énergie. D’ailleurs, le principe même du Feng Shui consiste à harmoniser les espaces d’habitation pour accéder à cette bonne circulation de l’énergie. En effet, lorsque les énergies négatives s’installent, les mouvements de l’énergie ne sont plus aussi fluides ni légers. Il y a comme une lourdeur qui s’installe. N’avez-vous jamais ressenti un malaise ou une oppression dans certains endroits ? Cela provient du phénomène de stagnation des énergies négatives dans l’air ambiant. Finalement, une énergie ralentit parce qu’elle n’est plus libre. Elle provoque alors une masse énergétique lourde, chargée de forces pas temps de faire un nettoyage énergétique ?Quelles sont les conséquences des énergies négatives dans une maison ? Comme dit préalablement, cela peut être un simple malaise ou une oppression. Mais lorsqu’elle est constante dans une habitation, elle devient gênante. En effet, le moral peut être touché et la morosité risque de s’installer. Il n’est pas rare, dans une maison fortement chargée en énergies négatives, d’y voir ses habitants sous tension, stressés, irritables, moroses et parfois, même, au bord de la dépression. Dès lors, les conséquences sur le long terme peuvent être plus ou moins graves. Dans les cas les plus difficiles, certains sombrent parfois psychologiquement, mais aussi physiquement. En effet, lorsque les émotions vont mal, le corps physique se manifeste. Nous pouvons dire que les charges négatives contribuent alors au mal être global d’une pourquoi, au-delà d’un dépoussiérage de la maison, il devient nécessaire de purifier l’énergie ambiante par un nettoyage énergétique plusieurs fois par mois. À cet effet, certaines plantes, résines et encens possèdent de très bonnes capacités d’action. Elles absorbent les énergies ou les éloignent. C’est pourquoi comprendre les propriétés de purification des plantes est nécessaire pour une bonne sauge blanche Utilisée en bâtons de fumigation, la Salvia Apiana, est une plante purificatrice de plus en plus connue dans nos contrées. Originaire de Californie, de nombreux professionnels en thérapies ou soins énergétiques l’utilisent pour préparer et assainir leur cabinet de consultation. En effet, sa facilité d’utilisation et sa rapidité d’action est accessible à odorante, la sauge blanche séchée utilisée en fumigation provoque une épaisse fumée odorante qui expulse les énergies négatives vers l’extérieur de la maison. Très dense, elle purifie un lieu avec grande efficacité. C’est pourquoi, lorsqu’on utilise la sauge blanche en fumigation, il est indispensable d’ouvrir toutes les portes et fenêtres de l’habitat pendant de longues minutes. Cela, afin repousser l’air en dehors de la maison. Plus l’air sera chargé, plus le temps d’aération sera en plus de ses capacités purificatrices, la sauge blanche restaure l’énergie ambiante. Ce qui favorise dès lors un renouveau agréable dans l’ Palo Santo Ce bois sacré a connu son apogée pour ses qualités de purification grâce au chamanisme. En effet, les guérisseurs d’Amérique du Sud dans les années 70 utilisaient le Palo Santo pour purifier les espaces de guérison et les lieux cultes de cérémonies rituelles. En plus de ses qualités purificatrices, le Palo Santo dégage une odeur agréable qui engage à la détente. Lorsqu’on fait brûler un bâton de Palo Santo chez soi, on laisse émerger dans son habitat une ambiance agréable et à la sauge blanche dont l’action est très rapide, celle du Palo Santo est plus lente. En effet, pour un résultat identique, le bois sacré devrait brûler plus longtemps que le bâton de sauge. Rien n’empêche d’associer les deux pour bien évacuer l’ également sous forme d’huile essentielle ou d’huile aromatique, ses propriétés purificatrices sont plus importantes en faisant brûler le bois. L’huile essentielle trouvera son usage pour des rituels magiques, ou pour instaurer une ambiance de détente spirituelle chez benjoin Contrairement aux deux premiers, utilisés en fumigation, le benjoin est une résine dont les propriétés vibratoires et purificatrices sont qualitatives. Plusieurs variétés existent styrax tonkinensis, styrax benzoin, etc. Tous s’utilisent naturellement sous leur forme résineuse. Néanmoins, selon la variété, les propriétés de purification sont plus ou moins grandes. Le benjoin du Siam possède des vertus d’apaisement, de bien-être et d’harmonie. Il procure des vibrations positives quand le benjoin de Sumatra s’imposera en tant que purificateur global d’ le papier d’Arménie ? Ce papier qui, une fois brulé, se consomme en dégageant une odeur si agréable est en majeure partie composé de autres plantes qui purifient l’air ambiant Les autres plantes qui purifient l’air ambiant Les feuilles de laurier communSéchées, les feuilles de laurier commun s’utilisent en fumigation pour obtenir des résultats rapides. Souvent utilisé pour l’élévation spirituelle, le laurier commun est très réputé dans les cercles de méditation ou les romarin Tant les feuilles que les sommités fleuries sont utilisées en fumigation pour purifier l’atmosphère. Plante préférée des Romains, le romarin possède en plus de grandes qualités magiques dans les traditions duo avec du laurier préalablement séché, le romarin est un puissant outil de pourquoi l’ail a la réputation de faire fuir les vampires ? Ce n’est pas une fable ou un mythe. En réalité, l’ail peut être utilisé pour assainir l’air ambiant et le purifier de toutes charges énergétiques négatives. La méthode la plus efficace est de verser de l’ail mixé dans votre seau de lavage. Bien que très odorante, la méthode semble pourtant très efficace. Peut-être quelques encens seront-ils nécessaires par la suite pour embaumer l’espace d’une odeur plus agréable ?Bonne purification !
Pendant le sommeil, le cerveau débranche les zones en charge du raisonnement. Ainsi naissent les pièces de théâtre nocturnes les plus farfelues… Cette nuit, j’ai rêvé que je faisais le tour du monde en me cramponnant à un réfrigérateur qui s’élevait dans les airs grâce à des ballons. Tout à coup, une nuée de perroquets venaient crever les ballons et je chutais. Mais, heureusement, Felix Baumgartner, le champion de parachutisme, plongeait à mon secours. » Comment ce scénario abracadabrant a-t-il pu naître dans l’esprit de Laetitia, Parisienne de 38 ans ? Depuis une cinquantaine d’années, les neurologues tentent de percer le secret des songes. Ainsi, en 1953 à Chicago, le chercheur Eugene Aserinsky étudie l’encéphalogramme retraçant le sommeil de son bébé et s’aperçoit qu’à certains moments ses yeux bougent à grande vitesse sous ses paupières. Le scientifique découvre que ces périodes de mouvements oculaires rapides appelés REM pour rapid eye movement reviennent cycliquement. Depuis, on sait que notre sommeil se découpe en cycles de quatre-vingt-dix minutes où se succèdent 75 % de sommeil lent de léger à profond et 25 % de sommeil paradoxal. Le cortex préfrontal, lié à la prise de décisions, est inactif pendant les rêves Contrairement à une idée reçue, nous rêvons aussi durant le sommeil lent si l’on nous réveille pendant cette phase, nous sommes 50 % à pouvoir raconter un rêve, contre 80 à 90 % en sommeil paradoxal. Durant cette période, ils laissent une empreinte plus marquante dans la mémoire. Les scénarios sont plus aboutis, les émotions plus intenses et les souvenirs plus forts », explique Pierre-Hervé Luppi, directeur du Sleep au Centre de recherche en neurosciences de Lyon Rhône. L’activité cérébrale est alors similaire à celle de l’éveil, mais le corps est paralysé — à l’exception du visage. En effet, un neurotransmetteur, la glycine, bloque les motoneurones spinaux, responsables du mouvement. Nous avons beau rêver que nous faisons du vélo, nous ne pédalons pas dans notre lit, sauf troubles du sommeil ! Durant le sommeil lent léger, l’activité cérébrale ralentit. On ne rêve alors que d’une image être assis à son bureau, effectuer une tâche ménagère… ou d’une pensée, pas d’un scénario nous poussant à bouger », poursuit Pierre-Hervé Luppi. Enfin, lors du sommeil lent profond, le cerveau se met tellement au repos que les rêves se raréfient. Le rêve provoque un véritable orage cérébral », écrivait le neurologue Michel Jouvet. Les laboratoires du sommeil peuvent désormais plonger au coeur de la fabrique des songes grâce à l’encéphalogramme, qui mesure l’activité électrique des neurones, et à des capteurs qui suivent les mouvements des yeux ou enregistrent le tonus musculaire du dormeur. En 2017, la chercheuse Francesca Siclari, de l’université de Lausanne Suisse, a identifié avec son équipe la signature d’un cerveau en train de rêver ». En effet, de larges régions du cerveau s’éveillent par moments lorsque nous rêvons », explique-t-elle. Les scientifiques ont mesuré l’activité électrique du cerveau, notamment lors du sommeil lent. Ils ont alors observé que lorsque tout le cerveau semble en mode veille, une zone chaude » située dans la moitié arrière du cerveau s’active. Cette région comprend notamment le cortex consacré à l’analyse visuelle, et celui traitant les informations issues de nos sens odorat, toucher…. En bref, des zones permettant au rêveur d’élaborer un monde virtuel riche en sensations. Quand ils voyaient ce noyau s’allumer, les chercheurs réveillaient le dormeur pour lui demander s’il venait de rêver. Verdict ils avaient raison dans 91 % des cas ! Des chercheurs japonais ont pour leur part réussi à lire en direct le rêve dans le cerveau endormi, grâce à l’imagerie cérébrale. Ils ont présenté des photos d’hommes, de femmes, de voitures, d’animaux ou encore de plats, à des volontaires éveillés, et ont remarqué que telle zone du cerveau s’allumait pour les photos d’hommes, telle autre pour les voitures, etc. Ensuite, simplement en observant les ondes cérébrales des cobayes endormis, ils ont pu énoncer avec un taux de réussite de 55 à 77 % selon les thèmes quelles images voyaient les dormeurs. Les chercheurs ne pouvaient toutefois pas deviner s’il s’agissait de leur grand-mère ou d’une star de cinéma ! Pendant le sommeil paradoxal, certaines zones cérébrales restent peu actives. C’est le cas du cortex préfrontal, qui permet de prendre des décisions logiques, et du cortex visuel primaire, qui analyse les informations venant de la rétine. Cette mise en veille explique que nos rêves n’ont souvent ni queue ni tête ! Aucune image claire ne parvient au cerveau, mais il continue d’en créer en autarcie. Tout se passe chez le dormeur comme chez une marionnette », illustre la Pr Isabelle Arnulf, neurologue et auteure d’Une fenêtre sur les rêves éd. Odile Jacob. Une marionnette qui joue son spectacle dans le cerveau. À l’inverse, le cortex visuel associatif, producteur d’images, s’emballe. Tout comme l’amygdale et le cortex cingulaire, chargés de générer les émotions Ils sont jusqu’à 30 % plus actifs en sommeil paradoxal qu’en période d’éveil », constate Matthew Walker, directeur du Laboratoire sommeil et neuroimagerie de l’université de Californie à Berkeley et auteur de Pourquoi nous dormons éd. La Découverte. Les paralysés marchent dans 44% de leurs rêves contre 28 % pour les valides Tous les cerveaux n’ont cependant pas la même capacité à rêver. Celle-ci dépend de plusieurs facteurs, notamment de la sérotonine, neurotransmetteur qui maintient l’organisme en état de sommeil. Plus sa synthèse augmente, plus le dormeur rêve. En outre, en sommeil paradoxal, l’organisme dépense autant de glucose et d’oxygène que lorsque nous sommes réveillés », souligne Pierre-Hervé Luppi. Résultat si le corps doit lutter contre le froid, par exemple, il consomme plus de glucose, ce qui diminue la propension à rejoindre le pays des songes. Reste encore à savoir où se trouve le centre de commande des rêves. Les neuroscientifiques sont partis à la recherche du moteur de ce troisième état du cerveau », comme le définissait Michel Jouvet. Selon Isabelle Arnulf, des ondes partant du tronc cérébral par bouffées et qui stimulent les voies et les régions visuelles du cerveau pourraient bien être les générateurs des images du rêve ». Avec son équipe, elle a découvert que des patients atteints d’un syndrome neurologique rare les empêchant de penser spontanément sont capables de rêver. Mais leurs songes sont très courts, peu scénarisés », souligne-t-elle. En effet, les régions cérébrales permettant de broder sur le scénario ne fonctionnent plus. Chez la plupart des dormeurs, au contraire, le rêve se nourrit à la fois des expériences récentes mais aussi de sensations inédites, très éloignées du vécu. La chercheuse allemande Ursula Voss a ainsi comparé 66 rêves de sourds-muets à 274rêves d’entendants. Impossible de les différencier ! Pas moins de 43 % des sourds-muets parlent en rêve ! Isabelle Arnulf, de son côté, a fait un constat frappant au cours d’études sur les rêves des paraplégiques. Quasiment tous marchent dans leurs songes, y compris les paralysés de naissance 44 % de rêves de marche contre 28 % pour les valides. Preuve que les songes permettent une exploration des sens, qui n’est plus limitée par nos capacités physiques mais par les seuls pouvoirs de l’imagination. Prendre le contrôle de ses rêves Tentez l’expérience vaporisez un peu d’eau sur le visage de votre conjoint quand il dort et demandez lui au réveil de quoi il a rêvé. D’une pluie d’automne ? D’un bain dans une cascade ? D’eau qui coule sur un toit ? Logique. Un stimulus sur quatre s’incorpore aux songes 42 % avec de l’eau, 23 % avec un flash de lumière dans les yeux, 9 % avec un bruit soudain comme une porte qui claque. Selon les chercheurs de l’université d’Heidelberg, un parfum de rose génère des songes plus positifs qu’une odeur d’oeuf pourri ! Des applis, telle DreamOn sur iPhone, proposent de donner un coup de pouce au dormeur des paysages sonores » Jardin paisible, Vue sur l’océan… démarrent quand le smartphone détecte le sommeil paradoxal. Les rêveurs lucides, eux, peuvent prendre le contrôle de leurs songes. Pour les autres, la méthode Mild suggère de se réveiller en fin de nuit et d’imaginer un scénario avant de se rendormir. Ça marche, mais avec de l’entraînement ! Par Maylis Jean-Préau source – crédit photo pixabay
Allumez le charbon ardent et posez délicatement dessus des bouts de feuilles de Laurier. Enfumez bien chaque pièce de votre habitation pendant au moins 5 à 10 minutes puis, ouvrez toutes les fenêtres pour laisser partir la fumée et les ondes négatives. Contents1 Pourquoi brûler du laurier dans une maison?2 Quelles sont les vertus de la feuille de laurier?3 Comment utiliser la feuille de laurier?4 Est-ce que le laurier frais est toxique?5 Est-ce que les feuilles de laurier sont toxiques?6 Comment consommer le laurier?7 Pourquoi mettre des feuilles de laurier sous le lit?8 Quand boire une tisane de laurier?9 Quelles sont les vertus du laurier rose?10 Comment utiliser les feuilles de laurier en cuisine?11 Comment utiliser les fleurs de laurier?12 Comment utiliser le laurier-sauce frais ou sec?13 Pourquoi ne pas utiliser du laurier frais?14 Pourquoi le laurier est toxique?15 Comment savoir si mon laurier est comestible? Pourquoi brûler du laurier dans une maison? Pourquoi brûler les feuilles de laurier dans la maison? Traditionnellement, la feuille de laurier est utilisée comme sédatif, analgésique et anti-inflammatoire. Mais cette herbe a aussi des propriétés antibactériennes et antifongiques. Elle abaisse également la pression sanguine et la pression cardiaque. Quelles sont les vertus de la feuille de laurier? En raison du parfum que le laurier apporte aux plats, il stimule l’appétit et possède par conséquent, une vertu apéritive. Ses feuilles, une fois séchées, permettent de préparer une tisane qui permet de faciliter la digestion mais aussi réduire les spasmes et les flatulences. On peut en mettre une feuille dans une bouteille d’huile d’olive afin de l’aromatiser. Le laurier peut être utilisé pour parfumer l’eau de cuisson des pâtes ou du riz. Il suffit d’en mettre une feuille ou deux dans l’eau bouillante et de laisser infuser le temps de la cuisson. Est-ce que le laurier frais est toxique? À l’exception du laurier -sauce, absolument tous les lauriers sont toxiques. Ainsi, pour éviter tout risque d’intoxication, il est important de ne pas laisser des enfants en bas âge jouer autour de cet arbuste. Est-ce que les feuilles de laurier sont toxiques? Toute la plante est toxique feuille, fleur, graine, sève et bois. Les feuilles fraîches sont amères et souvent moins consommées par les animaux que celles séchées. Les signes survenant lors d’intoxication au laurier rose sont principalement digestifs, nerveux et cardiaques. Consommez-le pour parfumer vos recettes méridionales. Le laurier – sauce est indispensable au bouquet garni. Il réveille les soupes à la tomate et les ratatouilles de Provence. Il est aussi parfait pour aromatiser les marinades. Pourquoi mettre des feuilles de laurier sous le lit? Chaque plante, avant d’avoir des bienfaits sur le corps physique, possède des propriétés sur l’esprit. Placées sous l’oreiller, les feuilles de Laurier provoqueraient un sommeil profond, ainsi que des rêves plus intenses, voire prophétiques! Quand boire une tisane de laurier? En infusion, laisser macérer environ 15 g de feuilles de laurier dans 1 l d’eau. Boire de 2 à 3 tasses par jour, après les repas. En décoction, tripler la dose de laurier, en conservant la même quantité d’eau. Quelles sont les vertus du laurier rose? Le laurier – rose contient un principe actif qui possède les mêmes propriétés que la digitaline. Grâce à son effet tonicardiaque, il ralentit le rythme cardiaque, renforce les contractions du cœur et augmente la tension artérielle. Ratatouilles, soupes, ragoûts, daubes… Vous pouvez parfumer toutes les eaux de cuissons avec une feuille de laurier, et un simple plat de pâtes, de riz ou de pommes de terre deviendra des plus savoureux. Vous pourrez également aromatiser des marinades, des terrines, des farces et des pâtés. Pour soigner et guérir ce type d’affections respiratoires, les fleurs séchées sont plus efficaces que les feuilles de laurier; contrairement à l’infusion de feuilles, elles doivent infuser durant au moins une demi-heure. Pour un litre d’eau, il faut 40 grammes de fleurs de laurier. Le laurier peut s’ utiliser frais ou sec, mais son arôme sera plus important en l’utilisant FRAIS dans les plats en sauce surtout si on a séché les feuilles il y a longtemps et qu’elles sont restées à la lumière, là il n’a plus d’arôme. Privilégier le laurier séché pour les tisanes. Pourquoi ne pas utiliser du laurier frais? Les feuilles de laurier s’utilisent entières ou émiettées, fraîches ou séchées. On les utilise habituellement séchées car elles sont amères à l’état frais. Pourquoi le laurier est toxique? Le laurier rose ou Nerium oleander est un petit arbuste connu par ses risques de toxicité systémique en cas de prise par voie orale à cause de la présence d’hétérosides cardiotoniques dont le principal est l’oléandrine. Comment identifier le laurier -sauce? L’absence de latex blanc vous indique clairement qu’il ne s’agit pas de laurier -rose Nerium oleander. Il suffit ensuite d’effriter la feuille et de la sentir pour reconnaître l’odeur forte et inimitable du laurier -sauce.
Si vous avez déjà été dans une salle de yoga, vous avez peut-être senti une odeur particulière. C’est parce qu’on y pratique souvent la fumigation. C’est une tradition amérindienne qui utilise la fumée des herbes sacrées pour purifier une pièce. Ce rituel ressemble à de l’encens qu’on brûle. Et bien souvent, on utilise des feuilles de laurier pour cette pratique. Il faut dire que les feuilles de laurier ont des bienfaits insoupçonnés. Pourquoi utiliser des feuilles de laurier ? Pour les Amérindiens, le laurier est une plante légendaire et sacrée. Il est souvent utilisé dans les pharmacies, dans les spas et dans les centres de relaxation. Cette plante est également utilisée comme antidouleur, anti-inflammatoire, antibactérien et même comme antifongique. Mais par-dessus tout, il s’agit d’un produit nettoyant d’une efficacité remarquable. En d’autres termes, utiliser du laurier est la solution idéale pour avoir une maison propre. En rajoutant du laurier dans les produits d’entretien, il est possible d’éliminer les bactéries présentes sur les toilettes ainsi que les moisissures qui se sont développées dans les murs. Cette plante dégage un arôme agréable qui, en plus d’éliminer les odeurs désagréables, constitue un redoutable répulsif pour les cafards et les autres insectes nuisibles. À priori, le laurier ne représente aucun danger pour la santé et l’environnement. Il s’agit d’une bonne alternative aux produits nettoyants chimiques. .adsbygoogle [].push{}; Brûler les feuilles de laurier Une pratique thérapeutique Pour profiter de leur agréable senteur, vous aurez besoin de seulement trois feuilles sèches à brûler avec un briquet. Une fois celles-ci allumées, placez-les dans un récipient en terre cuite. Par la suite, vous n’aurez plus qu’à répandre la fumée dans la maison. Les feuilles de laurier ont des propriétés calmantes qui peuvent être exploitées par infusion ou par diffusion de l’huile essentielle de laurier. De surcroît, il s’agit également d’un bon anti-stress et antalgique. En effet, au-delà de son goût raffiné et de son odeur subtile, intégré dans le bouquet garni, le laurier est utilisé pour son effet relaxant. En brûlant les feuilles de laurier, vous ressentirez une atmosphère plus calme. Elles purifient la maison des énergies négatives et permettent ainsi une plus grande détente.
comment purifier sa maison avec du laurier