2juillet 2022. VICTORIA — Des frères jumeaux dans la vingtaine sont responsables de la fusillade qui a blessé de nombreux policiers plus tôt cette semaine dans une banque de Saanich, en Colombie-Britannique, a affirmé samedi la Gendarmerie royale du Canada (GRC). Un porte-parole de la GRC, le caporal Alex Bérubé, a identifié les
Lerouge donne beaucoup de combativité, de volonté, de courage, mais il peut prendre la signification de la colère, de la haine, de la cruauté, du carnage, et peut conduire à des actes meurtriers. On dit que le diable est rouge. Le rouge vin apporte beaucoup de tristesse en amour. Cette couleur s’associe, en musique, à la trompette.
Parcoureznotre sélection de voler une banque : vous y trouverez les meilleures pièces uniques ou personnalisées de nos boutiques.
Elleétait en poste à la succursale de la Banque TD de la rue Bernard lorsque le voleur, cagoulé, a fait irruption vers 11h30 en sautant
Arrêtépour vol à main armée après avoir été abandonné par son ancien club : « Il a subi de nombreux coups dans sa Caroline Provot - 21 août 2022 0 Ezequiel Cirigliano (30 ans) a été arrêté cette semaine lors d'un vol à main armée.
Quandun braqueur avec une cicatrice profonde et déchiquetée sur le visage vous dit de ne pas le regarder, vous écoutez. La note disait: "Ceci un braquage. J'ai une arme à feu. Donnez-moi l'argent." Les employés de banque apprennent à éviter toute confrontation avec les braqueurs et à faire en sorte que le vol se.
Coi7. L’art de la guerre » Réseau Voltaire Rome Italie 6 juillet 2011 Que feriez-vous si une banque, à laquelle vous avez confié 100 000 euros pour les faire fructifier, vous communiquait qu’en une année ils se sont réduits à moins de 2 000 euros ? C’est ce qui est arrivé à la Libye, d’après une enquête du Wall Street Journal [1]. Après que les USA et l’Union européenne aient révoqué l’embargo en 2004, affluèrent en Libye des dizaines de banques et sociétés financières étasuniennes et européennes. Parmi lesquelles Goldman Sachs, une des plus grandes banques d’investissement du monde, dont le siège principal est à New York. Dans la première moitié de l’année 2008, l’Autorité libyenne d’investissement lui confia 1 milliard et 300 millions de fonds souverains capitaux de l’État investis à l’étranger. La banque Goldman Sachs les investit dans un panier de valeurs et en actions de six sociétés l’étasunienne Citigroup Inc., la banque italienne Unicredit et l’espagnole Santander, la compagnie allemande d’assurances Allianz, la compagnie énergétique française Électricité de France et l’italienne Eni. Un an après, Goldman Sachs communiqua à l’Autorité libyenne qu’à cause de la crise financière, le fonds libyen avait perdu 98 % de sa valeur, les 1 milliard et 300 millions se réduisant à 25 millions de dollars. Les responsables de l’Autorité libyenne, furieux, convoquèrent à Tripoli le responsable de Goldman Sachs pour l’Afrique du Nord. La rencontre fut turbulente, si bien que Goldman Sachs évacua précipitamment ses employés de Tripoli, craignant qu’ils ne fussent arrêtés. Comme la Libye menaçait d’intenter un procès, qui aurait compromis la réputation de la banque aux yeux d’autres investisseurs institutionnels, Goldman Sachs lui offrit en dédommagement des actions privilégiées de la banque elle-même. Mais les Libyens étant à juste titre soupçonneux, l’accord ne fut pas signé. Restait ainsi ouverte la possibilité, redoutée par Goldman Sachs, que l’Autorité libyenne n’entreprit un procès international. Des cas analogues de mauvaise administration de l’argent libyen » sont rapportés par une enquête publiée par le New York Times [2]. Par exemple, la société Permal —unité de Legg Mason, une des principales sociétés de gestion d’investissements, dont le siège est à Baltimore— a administré 300 millions de dollars de fonds souverains libyens, qui ont perdu 40 % de leur valeur entre janvier 2009 et septembre 2010. En compensation, Permal a perçu 27 millions de dollars pour ses prestations. Même chose pour d’autres banques et sociétés financières, comme la hollandaise Palladyne, la française BNP Paribas, la britannique HSBC et le Crédit Suisse. L’Autorité libyenne menaçait d’entreprendre contre elles des actions judiciaires internationales, qui auraient endommagé l’image de ces prestigieux » organismes financiers. Le tout s’est résolu de façon heureuse quand, en février dernier, États-Unis et Union européenne ont gelé » les fonds souverains libyens. Leur surveillance » a été confiée à ces mêmes banques et sociétés financières qui les avaient si bien gérés. Et, du vol, on est passé à la rapine à main armée quand la guerre a commencé, en mars. À l’abri des chasseurs-bombardiers de l’OTAN, HSBC et d’autres banques d’investissement ont débarqué à Benghazi pour créer une nouvelle Central Bank of Libya », qui leur permettra de gérer les fonds souverains libyens gelés » et les nouveaux qu’ils tireront de l’exportation des hydrocarbures. Cette fois, sans aucun doute, en obtenant de forts rendements.
INFO BFMTV - L'auteur d'un vol à main armée perpétré dans le quartier de l'Etoile a été appréhendé par la vol à main armée a été commis dans une agence bancaire BNP du 24 avenue de la Grande Armée, dans le 17e arrondissement de Paris, vers 9h10 vendredi. Un homme s'est présenté à l'ouverture de l'agence. A l'intérieur, il a menacé deux employés. Il en a enfermé un dans un bureau, qui a pu prévenir les forces de l'ordre. Sous la menace il a demandé au second de lui ouvrir la salle des en ressortant de cette salle que le malfaiteur a été confronté à des policiers de la Bac sur lesquels il a fait feu. L'homme de 24 ans a été blessé par balle "à la cuisse et peut-être au thorax". La préfecture de police précise que "Les policiers ont fait usage de leur arme à feu pour le maîtriser et l’interpeller, préservant ainsi l’intégrité des employés de la banque." Il a été transféré à l'hôpital Georges Pompidou. La préfecture informe que le pronostic vital, du braqueur n'est pas le même sujetBraquage au Ritz les bijoux dérobés ont été retrouvésBraquage au Ritz les trois suspects arrêtés mercredi mis en examen et écrouésSeine-Saint-Denis un homme meurt à l'issue d'un braquage à La CourneuveIl est "connu des services de police pour des vols à main armée et des violences", selon les sources policières. Le 1er district de police judiciaire 1er DPJ a été saisi de l' les chiffres de l'Office central de lutte contre le crime organisé OCLCO, les attaques d'établissements bancaires ont plongé de 66% entre 2013 et N. avec Sarah Lou Cohen
Les membres du bataillon Terra se préparent à partager les coordonnées de cibles russes sur la ligne de front de Brabo for The Wall Street Journal PRYBOUZKE, Ukraine – Feu ! », commande un chef d’unité ukrainienne après avoir reçu un message de l’équipe d’ faut plus de 20 secondes pour que le bruit du tir ukrainien retentisse dans cette étroite bande forestière située sur la ligne de front entre Mykolaev, tenue par les Ukrainiens, et Kherson, occupée par les Russes, dans le sud de l’ que l’obus siffle dans le ciel, un autre membre de l’équipe répondant au nom de guerre de Zhora zoome sur l’écran de son terminal pour voir où il a atterri. Thor, un troisième équipier, se penche pour marquer l’endroit sur une tablette avec Kropyva, un logiciel de cartographie et d’artillerie développé pour l’armée distingue un panache de fumée noire au passage du drone avant que le son de l’explosion ne se propage vers l’arrière. Oh, ce n’est vraiment pas passé loin ! » s’exclame Zhora, 34 ans, le sourire aux lèvres, en notant la courte distance entre le lieu de l’impact et une position russe fortifiée abritant un BMD, un véhicule de combat ainsi que se déroule une bonne partie des combats ces jours-ci en Ukraine, où la ligne de front à l’exception de certaines parties de la région du Donbass, à l’est n’a pas beaucoup bougé depuis des mois. Les deux armées essaient de s’affaiblir l’une l’autre avec des échanges de tirs d’artillerie guidés par des centaines d’observateurs qui pilotent des drones au-delà des lignes le commandant de cette section spéciale de drones de reconnaissance appelée Terra, transmet les coordonnées pour le prochain tir d’artillerie. Comme la plupart des autres soldats ukrainiens, les membres de cette section ne peuvent être identifiés que par leur nom de guerre. Les restes d’une voiture carbonisée indiquent l’endroit où les Russes ont réussi à éliminer une autre équipe de drones ukrainienne il y a quelques semaines Il y a à peine quelques minutes, Abdoullah et ses hommes se sont précipités à l’abri dans deux tranchées après que les forces russes ont repéré leur drone en vol et réalisé plusieurs tirs dans leur direction. Mais les obus ont atterri trop loin pour causer des dégâts. Relativement près du point d’impact, les restes d’une voiture carbonisée indiquent l’endroit où les Russes ont réussi à éliminer une autre équipe de drones ukrainienne il y a quelques semaines. C’est un autre type de guerre maintenant » explique Abdoullah, pilote de course de moto qui a décroché son diplôme de droit juste avant le début du conflit. Comme on dit ici, si on en est à échanger des coups de feu c’est qu’on s’est planté quelque part. » Pendant la guerre de 2014-15, il s’était déjà engagé pour se battre contre les pro-Russes dans la région du Donbass. Lors de ma première campagne, je me disais mais qu’est-ce que c’est que ces drones, moi je dois être un homme, un vrai, qui va débusquer l’ennemi le fusil sur l’épaule », raconte cet homme de 33 ans. J’ai mûri, je suis plus malin maintenant. »Si les drones sont utilisés depuis plusieurs décennies, par les Etats-Unis en Afghanistan et en Irak et par l’Azerbaïdjan avec des conséquences dévastatrices contre les forces arméniennes en 2020, la forte saturation des lignes de front par des appareils sans pilotes est une caractéristique unique de la guerre Russie et l’Ukraine se servent toutes deux de drones militaires professionnels. La vaste flotte de drones d’observation russes Orlan-10 pose un sérieux problème aux forces ukrainiennes, qui n’ont souvent pas les moyens de les abattre. L’Ukraine emploie ses propres drones d’observation à voilure fixe, des Leleka et des Furia, ainsi que le Bayraktar TB2 turc, un drone armé qui a joué un rôle important dans la destruction de colonnes blindées russes dans les premiers jours de la guerre. Kiev a également déployé ce qu’on appelle des drones kamikazes, comme le Switchblade américain et des Warmate fournis par la ce sont les drones commerciaux standards qui sont les plus répandus sur le front, comme les quadricoptères DJI de fabrication chinoise pilotés par des équipes rattachées à différents bataillons et compagnies. Vendus autour de 3000 dollars pour le DJI Mavic 3 et plus de 10 000 dollars pour le plus gros DJI Matrice, ces drones peuvent faire toute la différence sur le champ de bataille, affirment les soldats. Ils sont achetés par des amis, des proches, des volontaires, et ils deviennent les yeux des unités sur le front », explique Alex, pilote de drone ukrainien qui s’est battu lors de la bataille de Lyssytchansk dans la région du Donbass, en juin dernier. La situation peut changer en 10 minutes, et il faut pouvoir voir tout de suite ce que l’ennemi est en train de faire. » Les puissantes capacités de brouillage et de guerre électronique russes dans la région du Donbass ont neutralisé les systèmes de navigation utilisés par la plupart des autres drones, ajoute-t-il, mais elles n’ont pas perturbé les vols de quadricoptères comme les DJI Mavic 3 qui peuvent être pilotés à un ennemi plus nombreux et mieux équipé, l’armée ukrainienne a dû se montrer plus agile et créative et intégrer en son sein des équipes de volontaires comme le bataillon de drones Terra. La plupart des membres de la section, qui travaille avec une brigade d’infanterie sur le front de Mykolaev, travaillaient à Kiev et se sont rencontrés par le biais de leur passion commune pour la reconstitution de tournois du Moyen-âge. Leur activité favorite consistait à se déguiser en chevaliers flamands du XVe siècle. La section, qui tient son nom de la planète-mère dans le jeu vidéo Warhammer faisait d’abord partie de la défense territoriale de Kiev lorsque la Russie a lancé son invasion le 24 février y a peu, Abdoullah – dont le nom de guerre est inspiré d’un personnage de film d’action soviétique culte des années 1970 – et trois autres soldats équipés d’armes à feu, de deux drones dans leurs étuis de transport et de sacs à dos chargés de batteries de rechange, sont montés dans un camion repeint à la bombe. Les drones et les véhicules de la section ont été achetés avec de l’argent versé ou collectés par ses membres camion a filé au sud de Mykolaev en contournant des cratères d’obus sur les routes défoncées et traversant les ruines calcinées des villages qui ont changé de mains dans les premiers mois de la guerre. Dans une bande de forêt qui leur sert de terrain de lancement, Abdoullah, Zhora et Thor ont bondi à terre et couru sous les arbres tandis que le camion est reparti à toute allure pour éviter d’être repéré par les drones russes qui rôdent dans les environs. Thor, chef de projet de 33 ans titulaire d’un diplôme d’ingénieur, porte un écusson arborant les mots Avada Kedavra Bitch », une référence à la malédiction la plus mortelle de la série Harry Potter, juste à côté d’un garrot attaché à son gilet pare-balles. Zhora étudie la configuration des tranchées et des positions fortifiées russes, à la recherche de cibles prioritaires comme des pièces d’artillerie, des chars ou des munitions stockées à découvert En arrivant, Abdoullah a allumé un émetteur et créé une connexion internet. Le temps de quelques communications non-verbales avec les Russes est venu », dit-il. Zhora, qui gérait des prêts non-productifs pour une banque de Kiev avant la guerre, entame la mission avec un drone DJI Mavic 3, qu’il pilote contre le vent jusqu’aux lignes russes. Le drone, de la taille d’un livre, est relativement discret et, doté de certaines adaptations, peut parcourir jusqu’à 6,5 étudie la configuration des tranchées et des positions fortifiées russes, à la recherche de cibles prioritaires comme des pièces d’artillerie, des chars ou des munitions stockées à découvert. Ce serait excellent de l’abattre, celui-là , mais il va beaucoup trop vite », déplore-t-il tandis qu’un lance-roquettes multiple file sur une route au loin. Une minute plus tard, Zhora repère un autre véhicule russe, probablement une ambulance blindée, qui s’éloigne à toute vitesse d’une position russe. Peut-être qu’il y a un mort chez eux ? », se demande-t-il. Ou peut-être que quelqu’un a juste bu trop de vodka », répond de cible facile, Abdoullah décide de se concentrer sur les fortifications où des véhicules blindés sont garés sous d’épais panneaux de béton. Seul un tir direct chanceux peut s’avérer efficace contre ce type de cette décision s’inscrit dans une stratégie plus complexe. Tirer sur ces fortifications pourrait obliger les Russes à réagir en révélant d’autres positions et provoquer des mouvements de troupes. Le feu d’artillerie de riposte des Russes pourrait être utilisé pour localiser et cibler les canons russes. Et des tirs de barrage dans le voisinage direct de leurs positions nuiraient aux troupes russes, même sans provoquer de pertes physiques. On joue au chat et à la souris ici », explique Abdoullah. Il faut qu’ils soient sous pression tous les jours. C’est très important. Si un jour on doit lancer une offensive, ou qu’ils reçoivent l’ordre d’attaquer, ils seront démoralisés et épuisés. » Les Russes bombardent sans relâche les positions ukrainiennes pour les mêmes moment où le petit drone revient du premier vol, le bruit sourd d’un tir d’artillerie russe, suivi par un sifflement, interrompt le gazouillis des oiseaux. Tout le monde se jette à terre et se rue à l’abri. L’obus s’écrase à une distance confortable, ainsi que plusieurs autres à sa suite. Ils ne savent pas où nous sommes », conclut Abdoullah en soufflant. On continue à bosser. »En tapotant sur son téléphone depuis la tranchée où il s’abrite, il organise une demi-heure à l’avance une mission de tir de l’artillerie ukrainienne à l’arrière. Il ignore quel calibre de canon sera utilisé et d’où les tirs partiront. Cela ne se fait pas de demander des détails susceptibles d’être utilisés par les Russes pour détruire l’artillerie ukrainienne s’ils étaient guider les tirs, Zhora lance un gros drone DJI Matrice capable de rester plus longtemps dans les airs et qui, grâce à des systèmes optiques sophistiqués, n’est pas obligé de se rendre trop près des lignes ennemies. A chaque tir, les observateurs essaient de rapprocher les obus des positions russes. Ce jour-là , aucune ne semble encaisser de tir veille, un des obus a touché une zone de la forêt qui grouillait de soldats russes juste avant l’ lendemain, raconte Abdoullah, son équipe a frappé de plein fouet un véhicule de combat de l’infanterie russe caché sous un auvent en bois, puis a de nouveau tiré lorsque les soldats russes sont sortis de leurs tranchées pour tenter d’éteindre le feu. Les frappes attestées de Terra, que la section publie sur ses comptes YouTube et Instagram, ont touché plusieurs chars russes, des pièces d’artillerie automotrices et tractées et d’autres véhicules militaires. Ce qui est un peu démoralisant, c’est qu’il leur reste encore plein de réserves », tempère Zhora. Vous explosez un truc, et vous les voyez le remplacer dès le lendemain. »La riposte des canons russes qui les pousse à se déplacer signe la fin de la mission du jour. Dans l’ensemble, le volume d’artillerie tiré par les deux camps semble comparable – ce qui est un changement de taille par rapport à un passé récent où la Russie affichait une supériorité significative en termes d’artillerie dans cette zone. Ces dernières semaines, les frappes de missiles Himars ont ciblé des ponts et des centres logistiques russes dans toute la région de Kherson. Peut-être qu’ils commencent à manquer de munitions », espère Abdoullah. Peut-être qu’ils les économisent pour l’offensive. Ou peut-être que leur commandant est allé à une réunion au quartier général et qu’ils ne tirent pas quand il n’est pas là . »L’équipe remballe ses drones et attend le camion qui exécute une manœuvre de recul en vrombissant, avant de bondir à son bord et de quitter le front pour la journée. On reviendra à la pêche demain », dit Abdoullah. C’est nous les plus gros prédateurs de ce coin de rivière. »Traduit à partir de la version originale en anglais par Bérengère Viennot
Société VIDÉO. Casque qui s'envole, siège qui ne s'éjecte pas… Le rapport sur un incident du 20 mars 2019 à Saint-Dizier pointe des défaillances incroyables. L'armée de l'air embarque occasionnellement des passagers civils dans ses avions de chasse biplaces, pour des tournages de films ou de documentaires, ou pour des vols de découverte offerts à des personnalités politiques ou des cadres de l'industrie de défense, par exemple. L'un de ces vols a donné lieu le 20 mars 2019 à un incident à peine croyable, dont le rapport d'analyse vient d'être publié par le Bureau enquêtes accidents pour la sécurité de l'aéronautique d'État BEA-É.Ce jour-là , un passager civil, cadre d'un industriel français de l'armement non cité, est invité, par surprise, à la demande de ses collègues, à un vol de découverte sur chasseur Rafale. Extrêmement stressé, comme le montre l'analyse de sa montre connectée qui a enregistré un rythme cardiaque entre 136 et 142 battements par minute, il s'installe en place arrière et, quelques secondes après le décollage, surpris par un facteur de charge négatif son corps est tiré vers le haut, le sexagénaire tire la poignée d'éjection. La verrière du Rafale éclate, son siège est propulsé hors du cockpit et le parachute s'ouvre. Le pilote, très expérimenté, arrive à se poser. Les deux hommes s'en sortent légèrement blessés, et les Rafale sont cloués au sol plusieurs jours, le temps de comprendre ce qui s'est passager s'accroche à la poignée d'éjection C'est le cas d'école de la théorie des plaques de Reason », reconnaît le colonel Cyrille Duvivier, porte-parole de l'armée de l'air. Selon la théorie de James Reason, des plaques, chacune percée de multiples trous, sont superposées, et un événement ne se produit que si plusieurs trous sont alignés sur l'ensemble de l'épaisseur. Les plaques représentent les mesures de précaution et les trous représentent les failles qui, seules, ne peuvent pas mener à une catastrophe, laquelle ne peut survenir que lorsque les failles s' LIRE AUSSIUn Mirage 2000 perd une bombe factice, l'armée de l'air prend des mesures »Les failles commencent du côté du passager. Surprise oblige, l'homme de 64 ans n'a vu le médecin des armées que le jour du vol, quatre heures avant le décollage. À l'issue de la consultation, le médecin autorise le vol avec une limite de facteur de charge à 3G, mais un problème informatique empêche la transmission de cette indication à l'équipage. Par ailleurs, la pression sociale de l'entreprise, représentée par un nombre important de collègues présents [...], a empêché tout refus » de la part du passager, note le casque du passager s'envoleCôté équipement, les experts relèvent que le pantalon anti-G était mal mis en place et que ses sangles n'étaient pas assez serrées. Cela a pu provoquer une sensation d'insécurité à l'issue de la phase de montée, lorsque le facteur de charge est passé de 3,5G-4G à - 0,6G après avoir été écrasé dans son siège, le passager a dû se sentir décoller subitement vers la verrière, il s'est alors accroché à ce qu'il pouvait la poignée d'éjection située entre ses jambes. Il faut exercer une traction d'une quinzaine de kilos sur cette poignée jaune et noire pour déclencher l'éjection. Les sangles du passager ont été légèrement déchirées lors de l'éjection, en raison de leur serrage LIRE AUSSICoronavirus ces moyens que les armées ont en réserveLe casque du passager n'était, lui non plus, pas bien attaché la sangle jugulaire était ouverte et les deux visières étaient levées, alors que l'une d'elles doit impérativement être baissée avant le décollage. L'enregistrement audio montre que le pilote a bien rappelé cette consigne juste avant le décollage. Le masque à oxygène était lui aussi mal ajusté. Résultat lorsque la verrière du cockpit a été éventrée par le système d'éjection, le vent a arraché le casque du passager, augmentant le risque de blessure ou de décès durant l'éjection. Lors de son installation à bord, le passager a été considéré par l'armée de l'air comme autonome, car il avait suivi un briefing de sécurité. Son équipement a été grossièrement vérifié avant le décollage, les check-lists n'imposant pas de contrôle des deux sièges ne s'éjecte pasCe n'est pas tout. Le rapport pointe aussi deux dysfonctionnements techniques du système d'éjection. Premièrement, le canot pneumatique censé se gonfler tout seul ne s'est pas gonflé heureusement que l'éjection n'a pas eu lieu au-dessus de l'eau. Pire, l'éjection du pilote, en place avant, n'a pas été déclenchée, alors qu'elle aurait dû suivre automatiquement celle du passager. Sur les Rafale biplaces, un sélecteur permet de choisir entre un système d'éjection séparé pour chaque siège position solo » et une séquence d'éjection combinée des deux sièges position two » lorsqu'une seule des deux poignées d'éjection est sélecteur était en position two », mais un dysfonctionnement interne du sélecteur de séquence » a permis au pilote de rester à bord. Si cela avait été nécessaire, le pilote aurait toutefois pu déclencher manuellement son éjection, nous assure l'armée de l'air. Mais si l'incident avait impliqué un pilote inconscient, son navigateur ou son passager, dans ce cas n'aurait pas pu lui sauver la vie. Dans l'autre sens, si le pilote avait déclenché l'éjection pour lui et son passager, mais que la double éjection n'avait pas fonctionné, pas sûr que le passager aurait réussi à s'éjecter sauvé par un dysfonctionnementLe pilote a réussi à poser le Rafale en mode dégradé. Sachant qu'il avait échappé à l'éjection et que celle-ci pouvait se déclencher à tout moment, il a quitté le cockpit sans attendre les secours. L'analyse de la situation et les actions du pilote ont été très lucides après l'éjection du passager », note le colonel bonne nouvelle dans cette affaire l'avion n'a pas été perdu. Si le pilote avait été éjecté comme prévu, le Rafale aurait pu faire des victimes en s'écrasant au sol, et l'appareil à 70 millions d'euros aurait été perdu. Le coût de l'incident reste élevé il faut compter entre 100 000 et 200 000 euros pour remplacer le siège éjectable MKF16F de Safran Martin Baker France, plus le prix du remplacement de la verrière et des nombreuses vérifications et interventions nécessaires à la remise en conditions de LIRE AUSSIDeux hélicoptères futuristes en lice pour l'armée américaine Je m'abonne Tous les contenus du Point en illimité Vous lisez actuellement Un passager de Rafale s'éjecte par erreur… et rien ne va plus 72 Commentaires Commenter Vous ne pouvez plus réagir aux articles suite à la soumission de contributions ne répondant pas à la charte de modération du Point. Vous ne pouvez plus réagir aux articles suite à la soumission de contributions ne répondant pas à la charte de modération du Point.
Deux fois par mois, en partenariat avec RetroNews, le site de presse de la Bibliothèque nationale de France BNF, "l'Obs" revient sur un épisode de l'histoire coloniale en Afrique raconté par les journaux français. Aujourd'hui, l'affaire dite "des mains coupées", une horreur de la colonisation. Au tournant du XXe siècle, la presse internationale révèle les atrocités commises entre 1885 et 1908 au Congo par l'administration belge du roi Léopold II. C'est un pan de l'histoire qui fût longtemps oublié. Un massacre de masse qui a fait probablement plusieurs millions de morts entre 1885 et 1908. Une tuerie inouïe de cruauté. Un système qui devait permettre au royaume belge de jouir des richesses économiques que procurait le Congo. La suite après la publicité En 1885, Léopold II, roi des Belges, obsédé par l'idée de posséder une colonie, se voit attribuer le Congo comme "propriété personnelle" et se prévaut d'une mission civilisatrice et humanitaire. Il modernise la région, développe des infrastructures, favorise le commerce et l'agriculture, crée des villes. Dans le même temps, il fait main basse sur les richesses locales, le caoutchouc et l'ivoire, s'arrogeant dès 1891 le monopole de leur exploitation. L'administration de "l'Etat indépendant du Congo" organise alors un système répressif, brutal et sauvage, pour faire travailler les populations autochtones. Une incartade, une main coupée Massacres de masse, tortures et châtiments corporels, asservissement, villages rasés, rien ne fut épargné aux indigènes qui cherchaient à se soustraire au travail forcé, ne récoltaient pas assez de caoutchouc ou ne rapportaient pas suffisamment de pointes d’ivoire. La punition la plus répandue était la section de la main. Si les villages ne rendaient pas la quantité de caoutchouc dont on avait besoin, on prenait les hommes mâles adultes et on leur coupait la main. La deuxième fois, on leur coupait l'autre main. Si la famille continuait à ne pas donner le caoutchouc, on tuait. En 1896, la presse internationale révèle les atrocités. Le quotidien français "la Cocarde" écrit "Il n’est question en ce moment dans la presse de toute l’Europe que des atrocités commises au Congo par les Belges. [...] Travail forcé des indigènes dont les villages sont incendiés quand ils n’apportent pas assez de caoutchouc le missionnaire dit n’avoir pas vu moins de 45 villages réduits en cendres ; mains coupées et fumées, pour contrôler la compatibilité des cartouches confiées aux soldats noirs envoyés en expédition ; terrorisation des indigènes, dont quelques-uns seraient abattus de temps à autre pour l’exemple [...]." La suite après la publicité Autre témoignage sordide en une de "l'Eclaireur de l'Ain" "Un employé du Congo belge, M. Parminter, raconte avoir vu apporter aux Européens, par les indigènes auxiliaires, des chapelets d’oreilles humaines, et une autre fois, un sergent lui montra un sac rempli de mains coupées sur les ordres d’un officier blanc, dans un village qui n’avait pas fourni assez de caoutchouc." "Œuvre d’extermination et de spoliation" Le roi agissait d'autant plus impunément qu'il tenait un discours sur l'émancipation et se présentait comme un civilisateur, organisant même des conférences internationales sur le sujet. En 1897, la Lanterne publie une lettre de son correspondant à Bruxelles qui parle d'"œuvre civilisatrice" "Lorsque le gouvernement demanda au Parlement belge d’autoriser le roi à devenir en même temps souverain du Congo, il allégua l’œuvre civilisatrice à laquelle la Belgique devait tenir à honneur de prêter concours. [...] Ce que sont devenues ces belles promesses [...], il n’y a qu’un mot pour l’exprimer la faillite. [...] L’Etat du Congo fondé pour réprimer l’esclavage organise lui-même le recrutement des esclaves et ses agents sont cent fois plus barbares que les traitants d’arabes. [...] Et c’est pour cette belle œuvre d’extermination et de spoliation des indigènes que nous donnons nos millions et nos officiers." En 1901, l'affaire ne faiblit pas. Le correspondant à Bruxelles du "Journal" évoque des "racontars [qui] eussent pour origine les bruits colportés depuis longtemps par les missionnaires anglais. Ceux-ci sont allés jusqu’à fabriquer des photographies truquées représentant des soldats apportant à des officiers belges une sanglante moisson de mains coupées. Cependant, je suis en mesure de vous certifier la véracité de certains de ces faits, qui ont été révélés par des agents congédiés. C'est ainsi que, dans un autre village congolais, un agent aurait coupé à coups de hache la jambe d'un nègre. Ce même agent aurait eu un différend avec des missionnaires voisins, et il aurait ordonné à son adjoint de tuer net tout missionnaire qui se serait approché de la factorerie. Ailleurs, ce sont des chefs qui ont été assassinés par des blancs".La suite après la publicité Le journal "le Matin" ironise sinistrement avec un "extrait, qui pourrait être authentique, des mémoires de Léopold II, roi des Belges" "Les grands organes de la Cité continuent à m’être désagréables, en prétendant que [...] je figurerai, dans la chronologie royale du Congo, sous le titre irrévérencieux de Caoutchouc Ier, ou de 'roi des mains coupées' !" Le Congo devient le pays des mains coupées. Malgré les manœuvres de Léopold II pour manipuler la presse en arrosant ses interlocuteurs, le scandale fût mondial et a donné lieu à une campagne pour les droits de l'homme, jusque-là inédite. La suite après la publicité Le Congo n'a pas été le seul pays où la colonisation a été sanglante. Mais le nombre des victimes a été tel qu'il a montré un systématisme inégalé. Peu avant sa mort, Léopold II a brûlé toutes les archives belges qui pouvaient le compromettre. Certains documents sont restés secret-défense jusque dans les années 1980. Sarah Diffalah Lire les autres articles sur l'histoire coloniale en Afrique vue par les journaux français "Pendant 150 ans, des hommes ont exhibé d'autres hommes dans des zoos" "Quand des Blancs s'attaquaient à d'autres Blancs en Afrique du Sud" "Enfants pendus, décapitations... L'atroce conquête du Tchad, il y a 120 ans" "Comment la France a aboli une première fois l'esclavage"
action de voler une banque à main armée