Lorsde la rĂ©solution d'une grille de mots-flĂ©chĂ©s, la dĂ©finition SEPULTURE POUR NOTABLE DE L EGYPTE ANTIQUE a Ă©tĂ© rencontrĂ©e. Qu'elles peuvent ĂȘtre les solutions possibles ? Un total de 21 rĂ©sultats a Ă©tĂ© affichĂ©. Les rĂ©ponses sont rĂ©parties de la façon suivante : 1 solutions exactes ; 0 synonymes; 20 solutions partiellement exactes; Contact - Mentions LĂ©gales Parmiles titres honorifiques utilisĂ©s dans l'Égypte antique, on trouve souvent celui de sȝb ou sˁង [1], c'est-Ă -dire dignitaire, mais d'un rang inconnu.Toutefois, il est souvent observĂ© que mĂȘme de hauts fonctionnaires, Ă  titre posthume, portent seulement ce titre, signifiant alors la supĂ©rioritĂ©, mais gĂ©nĂ©ralement il est en prĂ©fixe d'autres, tels que : Cettepage a Ă©tĂ© modifiĂ©e pour la derniĂšre fois le 21 novembre 2006 Ă  03:45 par Utilisateur STyx.BasĂ© sur le travail de Utilisateur(s) NĂ©fermaĂąt. Droit d'auteur: Tous les textes sont disponibles sous les termes de la licence de documentation libre GNU (GFDL). WikipediaÂź est une marque dĂ©posĂ©e de la Wikimedia Foundation, Inc., organisation de bienfaisance rĂ©gie par LarchĂ©ologie funĂ©raire consiste Ă  Ă©tudier les restes matĂ©riels de sĂ©pultures ou d’ensembles funĂ©raires. Or les tombes sont une aubaine pour l’archĂ©ologue : si certaines tombes sont modestes, d’autres en revanche se caractĂ©risent par leur imposante architecture, et de fait constituent des ensembles archĂ©ologiques particuliĂšrement visibles, voire aisĂ©s Ă  explorer. DesarchĂ©ologues ont annoncĂ© avoir dĂ©couvert par hasard la tombe d'un scribe royal dans la vaste nĂ©cropole de ThĂšbes en Égypte. Vieille de 3.000 ans, la chambre funĂ©raire prĂ©s Cest en 2016 que Hussein commence Ă  fouiller le site de Saqqara, Ă  la recherche de tombes bien cachĂ©es dans les trĂ©fonds dĂ©sertiques, de sĂ©pultures qui datent de l’an 600 avant J.-C. Les puits profonds ont longtemps Ă©tĂ© nĂ©gligĂ©s par les Ă©gyptologues qui, le plus souvent, Ă©taient en quĂȘte de tombeaux remontant Ă  des Ăšres plus lointaines de l’histoire Ă©gyptienne. xqbfvl. Top articles Les pyramides 12 aoĂ»t 2009 Le Gizeh LES PYRAMIDES,AUSSI APPELÉES "MER" PAR LES ÉGYPTIENS,ONT EMPRUNTÉ LEUR NOM AU GRECPYRAMIS,QUI SIGNIFIE "GAREAU DE FARINE".CONSTRUITES IL Y A PRES DE 5000 ANS,ELLES AMÈNENT TOUJOURS AUTANT DE MYSTÈRE. LA FORME DES PYRAMIDES SEMBLE RÉSULTER DE L'ÉVOLUTION... Jeux de l'Ă©poque 16 aoĂ»t 2009 Articles divers Jeu du chien et du chacal Le jeu du chien et du chacal, appelĂ© aussi jeu des 58 trous » est un jeu de sociĂ©tĂ© de l'Égypte antique. Ce jeu est composĂ© de deux sĂ©ries de cinq bĂątonnets ayant gĂ©nĂ©ralement des tĂȘtes de chien et de chacal et d'un plateau... 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La semaine prĂ©cĂ©dente, j'avais, dans une premiĂšre intervention, largement soulignĂ© la destinĂ©e particuliĂšre des membres de cette lignĂ©e puis-je me permettre de vous conseiller d'Ă©ventuellement vous replonger dans vos notes de la derniĂšre quinzaine si, d'aventure, l'un ou l'autre dĂ©tail de notre visite de ce matin venait Ă  vous Ă©chapper ? Il est effectivement dans mes intentions aujourd'hui de vous convier Ă  dĂ©couvrir, toujours dans la mĂȘme nĂ©cropole d'Abousir, immĂ©diatement au sud de celui de son pĂšre, le mastaba d'Inty, Ă  tout le moins sa partie supĂ©rieure. Une toute petite prĂ©cision s'impose d'emblĂ©e alors que je m'Ă©tais donnĂ© comme ligne de conduite d'envisager avec vous les travaux des Ă©quipes de l'Ă©gyptologue tchĂšque Miroslav Barta durant les ultimes annĂ©es du prĂ©cĂ©dent siĂšcle, je pense opportun de quelque peu transgresser cette position dans la mesure oĂč les mastabas de Qar et de son fils Inty, dans le mĂȘme complexe funĂ©raire, se doivent Ă  mon sens d'ĂȘtre traitĂ©s ensemble ; mĂȘme si, de campagne en campagne, ce fut en 2000-2001 que les archĂ©ologues exhumĂšrent la superstructure du mastaba - ce que nous verrons ce matin -, et en 2002 que le puits funĂ©raire dans lequel nous descendrons samedi prochain fut mis au jour, soit Ă  ce prĂ©sent XXIĂšme siĂšcle qui constituera, dĂšs l'automne prochain, un nouveau grand "chapitre" de nos visites de la nĂ©cropole. Aujourd'hui, donc, et sans nous prĂ©occuper de chronologie, c'est chez Inty que nous nous rendons. Inty - ou Inti, selon les graphies , - Ă©tait, souvenez-vous, le petit dernier, le fils "prĂ©fĂ©rĂ©" que Qar eut d'une seconde Ă©pouse. Comme son pĂšre, comme ses frĂšres, ce puĂźnĂ© embrassa la fonction de Juge de Nekhen. Miroslav Barta pense qu'il est trĂšs probable que, si pas simultanĂ©ment, le tombeau d'Inty fut construit fort peu de temps aprĂšs celui de son pĂšre. Et de baser son opinion sur un amĂ©nagement particulier remarquĂ© lors des fouilles il a en effet retrouvĂ© l'emplacement d'une petite ouverture dans le mur ouest partiellement dĂ©truit de la chapelle vizirale de Qar qui donnait sur une piĂšce situĂ©e juste en face de l'entrĂ©e de la tombe de son fils et donc, qui reliait ensemble les deux monuments funĂ©raires. C'est la raison pour laquelle, les plus attentifs d'entre vous auront trĂšs certainement notĂ© que dans une prĂ©cĂ©dente intervention, j'ai employĂ© les termes de "semi-indĂ©pendants" pour dĂ©finir les deux mastabas. C'est Ă  l'ouest, en fonction de la topographie du cimetiĂšre sud d'Abousir, que se situe la façade du tombeau, d'une largeur de 2, 72 m, magnifiquement prĂ©servĂ©e qu'elle fut, comme vous pouvez le constater, grĂące au sable du dĂ©sert qui recouvrit le lieu des millĂ©naires durant. ComposĂ© de blocs de calcaire dĂ©corĂ©s de reliefs dans le creux ayant encore partiellement conservĂ© leurs teintes d'origine, chacun des deux cĂŽtĂ©s de l'entrĂ©e propose, sur 1, 03 m de large, en sĂ©quences relativement symĂ©triques, le juge Inty, debout, en taille hĂ©roĂŻque, tenant, bien visible sur la paroi gauche, un long bĂąton. Torse nu, simplement vĂȘtu d'un pagne Ă  devanteau, il est coiffĂ© d'une perruque longue, Ă  fines mĂšches parallĂšles, et arbore une barbe trĂšs courte. Un large collier ousekh composĂ© de plusieurs rangs de perles lui orne le cou. A ses pieds, Ankhemtjenenet et Senedjemib II, ses deux fils, reprĂ©sentent la troisiĂšme gĂ©nĂ©ration de la famille de Qar. DisposĂ©s en colonnes verticales, les hiĂ©roglyphes, eux aussi gravĂ©s en creux, que vous apercevez devant et au-dessus des personnages donnent Ă  lire une courte autobiographie du juge Inty, mais aussi le traditionnel "Appel aux vivants" ou "aux visiteurs", suivant les propos inscrits. Si vous observez attentivement, vous distinguerez au-dessus de la main d'Inty, Ă  gauche comme Ă  droite, mais plus facilement de ce cĂŽtĂ©, trois hiĂ©roglyphes - djed-f, en Ă©gyptien -, signifiant "Il dit " ces pictogrammes marquent l'introduction aux paroles, priĂšres ou menaces, parfois promesses, que le propriĂ©taire de la tombe adressait Ă  ceux, prĂȘtres, fonctionnaires de la nĂ©cropole et bien Ă©videmment ses propres parents, qui Ă©taient amenĂ©s Ă  pĂ©nĂ©trer dans la chapelle oĂč se devait de lui ĂȘtre rendu un culte ; culte qui, j'aime Ă  le rappeler, constituait tout Ă  la fois un devoir de mĂ©moire de la part des proches et, de maniĂšre concomitante, l'espĂ©rance en la survie dans l'Au-delĂ  pour le dĂ©funt lui-mĂȘme. Pour diffĂ©rencier les textes en question, les Ă©gyptologues nomment "Appel aux vivants" ceux qui se composent seulement de priĂšres, "Formule prohibitive" quand il n'y a que des menaces et "Adresse aux visiteurs" ceux qui rĂ©unissent les deux. Le savant genevois Henri Wild, 1902-1983, se rĂ©fĂ©rant Ă  plusieurs formulations semblables relevĂ©es dans diffĂ©rents mastabas de cette Ă©poque, dont celui de Ti, Ă  Saqqarah, proposa jadis une traduction type mettant l'accent sur le fait qu'est menacĂ©e d'ĂȘtre jugĂ©e devant le grand dieu toute personne qui entrerait dans le tombeau en n'Ă©tant point pure, c'est-Ă -dire, pour les prĂȘtres ritualistes par exemple, en ayant consommĂ© des produits prohibĂ©s souvenez-vous des poissons que j'ai dĂ©jĂ  ici Ă©voquĂ©s. Le texte, ou plutĂŽt le dĂ©funt, ajoute la prĂ©cision qu'il a Ă©tĂ© initiĂ© Ă  divers rites, qu'il connaĂźt les livres sacrĂ©s et que, de la sorte, il est Ă  mĂȘme de protĂ©ger ceux qui, en Ă©tat de puretĂ©, lui apporteront les offrandes funĂ©raires. J'annonce tout de suite que je ne dispose pas du texte exact que les Ă©pigraphistes tchĂšques ont relevĂ© chez Inty ; toutefois si un exemple de cette formule vous intĂ©resse, amis lecteurs, je ne puis que vous conseiller, une fois encore, de vous rendre sur l'excellent site d'OsirisNet oĂč, dans l'Ă©tude qui y est proposĂ©e du mastaba de Ti, est reprise in extenso, tout au bas de la page 1, la traduction d'Henri Wild. Avant de pĂ©nĂ©trer ensemble plus avant, je voudrais vous faire remarquer la prĂ©sence, ici, de petits obĂ©lisques - ou ce qu'il en reste habituellement Ă©rigĂ©s par paires - il y en eut donc trĂšs probablement quatre devant le mur de façade de la tombe d'Inty -, ces monuments que l'on retrouvera bien plus tard, au Nouvel Empire, pesant des tonnes cette fois, essentiellement de part et d'autre des pylĂŽnes d'entrĂ©e des temples, symbolisaient en fait les rayons du dieu solaire RĂȘ auquel, au point de dĂ©part, on rendait hommage dans la ville d'HĂ©liopolis. A l'intĂ©rieur du passage d'accĂšs d'environ 1, 30 m de long, les Ă©gyptologues dĂ©couvrirent les processions d'hommes et de femmes, ces derniĂšres, sur le mur ouest, personnifiant les diffĂ©rents domaines agricoles ayant appartenu au dĂ©funt et dont les noms sont en rapport avec le roi TĂ©ti, tandis que les premiers, sur le cĂŽtĂ© est, figuraient les porteurs d'offrandes scĂšnes rĂ©currentes dont peut-ĂȘtre vous vous souviendrez avoir vu un exemplaire, si pas lors d'un sĂ©jour en Egypte, Ă  tout le moins, pour les plus fidĂšles d'entre vous, quand ensemble nous avons visitĂ© la chapelle d'Akhethetep, en salle 4 du DĂ©partement des AntiquitĂ©s Ă©gyptiennes du MusĂ©e du Louvre. Empruntons maintenant, voulez-vous, ce petit couloir d'entrĂ©e d'un peu moins de 70 centimĂštres de largeur - merci de prendre garde Ă  ne pas abĂźmer les parois dĂ©corĂ©es, notamment avec vos sacs Ă  dos - pour dĂ©boucher dans une petite cour de 5, 46 sur 3, 33 mĂštres, pavĂ©e de blocs de calcaire lĂ , dans le mur ouest, a Ă©tĂ© amĂ©nagĂ©e la chapelle cultuelle large d'1, 70 m et haute de 2, 15 m de laquelle, il y a quelques annĂ©es, fut exhumĂ©e la stĂšle fausse-porte les deux clichĂ©s ci-dessous, Ă©manant des archives de l'Institut tchĂšque d'Ă©gyptologie, font Ă©tat de deux Ă©tapes de son excavation. TaillĂ©e dans un bloc monolithique en calcaire, surmontĂ©e d'une corniche Ă  gorge, elle est couverte de hiĂ©roglyphes gravĂ©s en creux dĂ©taillant les traditionnelles formules d'offrandes, mais surtout, le nom et les titres officiels d'Inty informations non nĂ©gligeables permettant aux chercheurs de partiellement reconstituer sa carriĂšre prestigieuse au sein de l'Administration centrale memphite. Dans la partie supĂ©rieure de cette fausse-porte la "fenĂȘtre" Ă  travers laquelle l'on peut "voir" une relativement rare double reprĂ©sentation du dĂ©funt assis Ă  la table de son repas funĂ©raire. Au fur et Ă  mesure du dĂ©gagement des parois de la chapelle cultuelle d'Inty, il apparut trĂšs vite aux membres de l'Ă©quipe de Miroslav Barta que les scĂšnes qui en ornaient les diffĂ©rents murs Ă©taient d'une beautĂ© et d'une finesse d'exĂ©cution bien supĂ©rieures Ă  celles qui avaient Ă©tĂ© retrouvĂ©es quelques annĂ©es auparavant dans celle de Qar, son pĂšre. Parmi elles, notamment, remarquablement bien prĂ©servĂ©, un bas-relief d'Inty Ă  nouveau devant sa table d'offrandes. L'Ă©gyptologue belge Nadine Cherpion a magistralement dĂ©montrĂ©, dans une Ă©tude centrĂ©e sur la datation des mastabas et des hypogĂ©es de l'Ancien Empire, qu'existaient quatre catĂ©gories de critĂšres utiles permettant de chronologiquement classer ces tombes avec une certaine prĂ©cision ce sont bien Ă©videmment les vĂȘtements portĂ©s par le dĂ©funt, mais aussi les dĂ©tails de la fausse-porte, la table d'offrandes devant laquelle il se tient, sans oublier son contenu, et - c'est la raison pour laquelle je prĂ©cise ici ce point -, le siĂšge sur lequel il est assis. En effet, en comparant des figurations semblables dans plusieurs chapelles funĂ©raires, l'on se rend trĂšs vite compte que les siĂšges peuvent prĂ©senter des diffĂ©rences notoires dans maints dĂ©tails de leur fabrication notamment aux niveaux des dossiers, de la prĂ©sence ou non d'un coussin, de la forme des pieds, etc. Celui d'Inty est constituĂ© d'un dossier bas que recouvre un coussin, a des pieds thĂ©riomorphes, c'est-Ă -dire Ă©voquant un animal sauvage ici, ce sont des pattes de lion, et se termine, Ă  l'arriĂšre, par une ombelle de papyrus. Tous ces points, mais aussi bien d'autres dans la tombe, permettent donc de la situer Ă  l'Ă©poque du roi TĂ©ti. Autre scĂšne, sous le siĂšge la prĂ©sence d'un nain tenant en laisse Idjem, - son nom a Ă©tĂ© incisĂ© juste au-dessus de ses oreilles dressĂ©es -, le chien favori du dĂ©funt, un de ces "LĂ©vriers des Pharaons" Ă  la rare Ă©lĂ©gance auquel, prĂ©cĂ©demment, j'ai dĂ©jĂ  fait allusion. © Archive of the Czech Institute of Egyptology, Kamil Voděra. Certains d'entre vous peut-ĂȘtre ont pu admirer semblable reprĂ©sentation, pas loin d'ici, Ă  Saqqarah, dans le mastaba de Mererouka, qui fut lui aussi, comme Qar, le pĂšre d'Inty, vizir de TĂ©ti, Ă  la VIĂšme dynastie. Si, comme vous l'avez assurĂ©ment notĂ©, les traits du visage ainsi que quelques dĂ©tails de ce portrait du fils prĂ©fĂ©rĂ© de Qar, comme le large collier ousekh qu'il porte sur la poitrine, ou la perruque finement frisĂ©e Ă  laquelle je faisais rĂ©fĂ©rence il y a quelques instants, attestent indiscutablement du haut degrĂ© de perfection de l'artiste Ă©gyptien, ils manifestent Ă©galement l'exigence esthĂ©tique qu'Inty imposa Ă  ceux qui s'occupĂšrent de sa "Maison d'Ă©ternitĂ©" il faut en effet que vous soyez conscients qu'Ă  cette Ă©poque dĂ©jĂ , les propriĂ©taires des tombes privĂ©es mettaient un point d'honneur Ă  contrĂŽler et la qualitĂ© du travail architectural en gĂ©nĂ©ral et celle de la dĂ©coration intĂ©rieure en particulier. Aux fins de clĂŽturer l'Ă©vocation de l'immense complexe funĂ©raire de Qar et de ses proches, et avant, je l'avoue, les vacances que, partiellement, mon blog se propose de m'offrir, je vous invite Ă  nous retrouver une derniĂšre fois, amis lecteurs, samedi prochain, devant le mastaba d'Inty ensemble nous descendrons visiter la chambre sĂ©pulcrale. A samedi ... Barta 2004, 53-6 ; Id. 2005 ; Cherpion 1989, 25-42 ; Onderka & alii 2008, 104 ; Wild 1959, 101-12 PubliĂ© par Richard LEJEUNE - dans L'Égypte Ă  l'Est A l’époque des pharaons, certaines prĂȘtresses jouaient le rĂŽle de chanteuses, de musiciennes et de danseuses. D’autres Ă©taient censĂ©es s’unir charnellement avec le dieu auquel elles Ă©taient consacrĂ©es», explique dans The Conversation» Christian-Georges Schwentzel, professeur d'histoire ancienne Ă  l'UniversitĂ© de Lorraine et auteur de ClĂ©opĂątre, la dĂ©esse-reine» Ă©ditions Payot. La rĂ©cente dĂ©couverte de la tombe de la prĂȘtresse Hetpet, morte il y a plus de 4 000 ans, nous rappelle l’importance des clergĂ©s fĂ©minins Ă  l’époque des qui Ă©tait Dame Hetpet? Hetpet est connue depuis 1909 des blocs de pierre portant son nom avaient alors Ă©tĂ© dĂ©couverts, non loin du Caire ; ils provenaient de l’entrĂ©e de son tombeau qui ne fut dĂ©couvert qu’en 2017. Hetpet Ă©tait une noble dame de la 5e dynastie vers 2400 av. ; c’est pourquoi elle fut enterrĂ©e dans la nĂ©cropole des notables de son Ă©poque. Son titre de prĂȘtresse d’Hathor, dĂ©esse de la fertilitĂ©, ne signifie pas qu’elle ait exclusivement rempli une fonction religieuse. Comme d’autres nobles, elle a pu cumuler des charges religieuses et administratives. Gageons que l’étude approfondie de son tombeau nous livrera davantage d’informations Ă  son sĂ©pulture de Hetpet, rĂ©vĂ©lĂ©e au grand public en fĂ©vrier 2018, est ornĂ©e de peintures trĂšs bien conservĂ©es dont certaines sont assez peu communes on y voit notamment un orchestre, un singe qui danse ou encore des danseuses aux seins nus, comme le rĂ©vĂšle une vidĂ©o rĂ©cemment images d’un bonheur idyllique pourraient ĂȘtre liĂ©es aux bienfaits dispensĂ©s par Hathor. Le rĂŽle des prĂȘtresses Ă©gyptiennesLes Égyptiens, polythĂ©istes, adoraient autant de dieux que de dĂ©esses, parmi lesquelles Hathor, ou encore Sekhmet, Bastet et Isis jouaient un rĂŽle gĂ©nĂ©ralement, un principe fĂ©minin Ă©tait prĂ©sent dans de nombreux mythes les Égyptiens pensaient que, pour exister, le monde avait besoin de fĂ©minitĂ©. Les dieux ne pouvaient se passer des dĂ©esses, pas plus que les pharaons des reines et les hommes de leurs Ă©pouses. Il n’est donc pas Ă©tonnant que des femmes aient officiĂ© dans les temples, aux cĂŽtĂ©s des prĂȘtresses comme Hetpet se consacraient au culte de grandes dĂ©esses fĂ©minines, tandis que d’autres officiaient dans les sanctuaires de divinitĂ©s masculines. Les reines pharaoniques jouĂšrent elles aussi un rĂŽle religieux. Au Nouvel Empire vers 1550-1080 av. elles Ă©taient considĂ©rĂ©es Ă  la fois comme les Ă©pouses du pharaon et du grand dieu cĂ©leste Amon. AhmĂšs-NĂ©fertari, femme du fondateur de la 18e dynastie vers 1550 av. est la premiĂšre Ă  avoir jouĂ© ce double rĂŽle matrimonial. Le dieu, comme le pharaon, Ă©tait censĂ© lui rendre visite et s’unir sexuellement avec divines adoratrices, main» du dieu Amont À partir de la 21e dynastie vers 1070-945 av. la reine est remplacĂ©e dans sa relation avec Amon par une fille du pharaon, consacrĂ©e au dieu. Elle porte le titre de divine statut est Ă©quivalent Ă  celui d’une souveraine. La jeune fille est intronisĂ©e par Amon lui-mĂȘme, au cours d’une cĂ©rĂ©monie de couronnement. Elle est pourvue de tous les attributs des reines fouet, sceptre, diadĂšme ; et son nom est inscrit dans un cartouche forme ovale. Comme le pharaon, elle peut ĂȘtre reprĂ©sentĂ©e en sphinx, c’est-Ă -dire avec un corps de lionne, symbole de son autoritĂ©. Elle possĂšde aussi un palais, un personnel administratif et des domaines agricoles qui lui assurent d’importants fonction consiste Ă  pĂ©nĂ©trer chaque jour dans le temple afin d’exciter le dieu. Sur des bas-reliefs, on la voit agitant des sistres, sorte de hochets mĂ©talliques, devant la statue de son Ă©poux divin qu’elle a pour mission de provoquer. Mais Amon ne se laisse pas facilement aguicher. Suivant un rituel prĂ©cis, l’adoratrice doit le sĂ©duire. Elle finit par enlacer et caresser la statue ; d’oĂč l’expression main du dieu » qui dĂ©signe cette prĂȘtresse particuliĂšre. La formule est explicite l’adoratrice Ă©veille les pulsions sexuelles de son Ă©poux les faits, la divine adoratrice Ă©tait vierge et devait le rester, sans doute sous peine de mort. Aussi les archĂ©ologues qui ont dĂ©couvert, Ă  la fin du XIXe siĂšcle, la momie de la divine adoratrice MaatkarĂ© 21e dynastie, ont Ă©tĂ© Ă©tonnĂ©s de trouver Ă  ses cĂŽtĂ©s les restes d’une petite momie. L’épouse terrestre d’Amon avait-elle rompu son vƓu de chastetĂ© et eu un enfant d’un amant humain ? La radiographie de la momie, dans les annĂ©es 1970, a finalement disculpĂ© MaatkarĂ© ; il ne s’agissait pas d’un bĂ©bĂ©, seulement du singe de compagnie de l’adoratrice. Un babouin. La divine adoratrice d’Amon », Karomama. G. Poncet, Le LouvreLe charme de Karomama Le MusĂ©e du Louvre possĂšde une statuette en bronze, incrustĂ©e d’or et d’argent, figurant la divine adoratrice Karomama vers 870 av. jeune femme, consacrĂ©e Ă  Amon, tenait dans ses mains deux sistres, aujourd’hui disparus. C’est ainsi qu’elle se prĂ©sentait devant la statue de son elle porte une robe plissĂ©e qui met en valeur sa poitrine et ses cuisses. Une sorte d’hymne Ă  la fĂ©minitĂ©, mais dans un rĂŽle trĂšs genrĂ© », c’est-Ă -dire de complĂ©mentaritĂ© par rapport Ă  la virilitĂ© du dieu auquel elle doit plaire. C’est pourquoi la divine adoratrice est forcĂ©ment reprĂ©sentĂ©e jeune, grande et svelte, selon les canons de la beautĂ© fĂ©minine de l’époque. Elle est censĂ©e incarner la parfaite Ă©pouse, la femme au fort potentiel Ă©rotique, occupant une place essentielle dans l’harmonie terrestre et cosmique. Si elle perdait son charme, ou si elle ne parvenait plus Ă  plaire au dieu, l’univers s’ des reines et reines prĂȘtressesLes PtolĂ©mĂ©es 305-30 av. souverains Ă©gyptiens d’origine macĂ©donienne, créÚrent de nouvelles prĂȘtrises fĂ©minines afin d’honorer les reines divinisĂ©es de leur dynastie, comme ArsinoĂ© II et les ClĂ©opĂątre successives. Ces prĂȘtresses Ă©taient recrutĂ©es parmi les filles de l’élite grecque alors installĂ©e en Égypte. Les inscriptions nous rĂ©vĂšlent leurs titres canĂ©phore porteuse de la corbeille sacrĂ©e », phosphore porteuse de torches », stĂ©phanĂ©phore porteuse de couronnes », selon les objets de culte qu’elles arboraient lors des la principale grande prĂȘtresse du royaume Ă©tait alors Ă  nouveau, et comme au Nouvel Empire, la reine d’Égypte elle-mĂȘme. Ainsi la cĂ©lĂšbre ClĂ©opĂątre est figurĂ©e dans son rĂŽle sacerdotal, en train de rendre un culte aux dieux Ă©gyptiens sur les parois du temple de la dĂ©esse Hathor encore elle ! Ă  et religion FascinĂ© par l’Égypte, l’historien grec HĂ©rodote 5e siĂšcle av. raconte dans ses Histoires livre II, 60 que des prĂȘtresses s’exhibaient publiquement lors des fĂȘtes en l’honneur de la dĂ©esse Bastet, qui avaient lieu chaque annĂ©e dans le nord du pays. InstallĂ©es sur des barques, elles naviguaient sur un bras du Nil, tout en faisant cliqueter leurs sistres et en chantant ; certaines, affirme HĂ©rodote, soulevaient leurs robes, dĂ©voilant le haut de leurs cuisses. Sans doute un rite de la figure de la grande prĂȘtresse Ă©gyptienne, pratiquant des rituels magiques, alimente toujours des fantasmes, mĂȘlant Ă©rotisme et exotisme. Au dĂ©but du XXe siĂšcle, la sulfureuse actrice Theda Bara disait rendre un culte Ă  Amon dans son appartement de Los les incarnations successives de pharaonnes, Ă  l’écran, revĂȘtent toujours une dimension religieuse. Les prĂȘtresses de l’ancienne Égypte, comme les reines et les dĂ©esses, ne cessent de fasciner un large public, d’autant plus que culte et sexualitĂ© paraissent aujourd’hui radicalement dissociĂ©s, du moins dans les religions monothĂ©istes. DerniĂšre en date, Élodie Yung incarnait Hathor, la dĂ©esse qu’adora Hetpet il y a environ 4 400 ans, dans un film sorti en croyances Ă©gyptiennes offrent ainsi l’image d’un ailleurs oĂč le charme et la morale n’étaient pas encore en Schwentzel est l’auteur de ClĂ©opĂątre, la dĂ©esse-reine », aux Ă©ditions Schwentzel est Professeur d'histoire ancienne Ă  l'UniversitĂ© de Lorraine La version originale de cet article a Ă©tĂ© publiĂ©e sur The Conversation. PubliĂ© le 15/04/2019 Ă  1253, Mis Ă  jour le 15/04/2019 Ă  1308 La tombe dĂ©couverte serait celle d’un noble de la Ve dynastie entre et avant MOHAMED EL-SHAHED/AFP ARCHÉOLOGIE - Les autoritĂ©s Ă©gyptiennes ont dĂ©voilĂ© dans la nĂ©cropole prĂšs du Caire la sĂ©pulture, ornĂ©e de reliefs colorĂ©s et d’inscriptions trĂšs bien conservĂ©es, d’un haut responsable de la Ve dynastie, soit entre 2 500 et 2 300 avant La nĂ©cropole de Saqqara, prĂšs du Caire, continue de livrer ses secrets. La tombe d’un prĂ©nommĂ© Khuwy», vraisemblablement un noble de la Ve dynastie entre 2 500 et 2 300 avant a Ă©tĂ© dĂ©couverte en mars. L’intĂ©rieur de ce nouveau trĂ©sor archĂ©ologique a Ă©tĂ© dĂ©voilĂ© samedi par le ministre des AntiquitĂ©s, Khaled el-Enany, accompagnĂ© de dizaines d’ambassadeurs et d’attachĂ©s culturels de plus de vingt pays.La tombe en forme de L de Khuwy commence par un petit corridor qui descend vers une antichambre puis vers une chambre plus large avec des reliefs peints reprĂ©sentant le propriĂ©taire de la tombe assis autour d’une table d’offrandes», dĂ©crit Mohamed Megahed, le chef de l’équipe d’excavation, dans un communiquĂ© du ministĂšre des en sĂ©rieLa pyramide Ă  degrĂ© du pharaon DjĂ©ser construite vers avant par l’architecte Imhotep. peintures ornementales de la tombe, composĂ©e principalement de briques de calcaire blanc, contiennent une rĂ©sine verte spĂ©cifique et des huiles utilisĂ©es lors des enterrements. Le site de Saqqara, au sud du Caire, abrite de nombreux tombeaux et surtout la cĂ©lĂšbre pyramide Ă  degrĂ©s du pharaon DjĂ©ser, la premiĂšre de l’ùre pharaonique. Ce monument, construit vers 2 700 avant par l’architecte Imhotep, est considĂ©rĂ© comme l’un des plus anciens monuments Ă  la surface du lire aussiDĂ©couverte de la sĂ©pulture d’un prĂȘtre vieille de plus de 4 400 ans en ÉgypteCes derniers mois, plusieurs grandes dĂ©couvertes ont Ă©tĂ© faites dans la zone. La mĂȘme Ă©quipe a dĂ©jĂ  dĂ©voilĂ© plusieurs tombes datant de la Ve dynastie. En novembre, sur le mĂȘme site de Saqqara, les autoritĂ©s Ă©gyptiennes avaient rĂ©vĂ©lĂ© la dĂ©couverte de sept tombes, dont quatre datant de plus de 6 000 ans. Les archĂ©ologues avaient notamment mis au jour des scarabĂ©es et des chats rois de la com’Ces derniĂšres annĂ©es, l’Égypte a considĂ©rablement renforcĂ© sa communication autour des dĂ©couvertes archĂ©ologiques. Elles constituent un argument majeur face Ă  la concurrence d’autres destinations touristiques mais le pays a souvent Ă©tĂ© accusĂ© de nĂ©gligence et d’un manque de rigueur scientifique. Si l’instabilitĂ© politique et les attentats ont portĂ© un coup dur au tourisme depuis la rĂ©volution de 2011, le secteur a toutefois connu une relative amĂ©lioration ces derniĂšres lire aussiL’exposition ToutĂąnkhamon accusĂ©e de racisme Nous sommes entrĂ©s dans l’ñge identitaire»PremiĂšre mondiale, un sarcophage a Ă©tĂ© ouvert en direct Ă  la tĂ©lĂ©vision au dĂ©but du mois. Josh Gates, l’animateur de l’émission amĂ©ricaine ExpĂ©dition Unknown sur la chaĂźne Discovery, a commentĂ© la dĂ©couverte de la momie d’un prĂȘtre Ă©gyptien datant de plus de 2500 ans. Autre plan de com’ Ă  grande Ă©chelle, l’exposition itinĂ©rante de Toutankhamon actuellement Ă  Paris Ă  La Villette. Parmi les 150 piĂšces, 40 % n’étaient jamais sorties d’Égypte avant cette tournĂ©e mondiale qui s’achĂšvera au Caire. Le trĂ©sor de Toutankhamon, rejoindra un nouveau musĂ©e gigantesque, dont la surface sera deux fois plus grande que celle du Louvre. Pharaonique.» VOIR AUSSI - Toutankhamon le pharaon mystĂ©rieuxToutankhamon le pharaon mystĂ©rieux - Regarder sur Figaro Live RĂ©sumĂ© Le culte du soleil Ă©tait l’élĂ©ment central de la religion de l’Égypte ancienne, et HĂ©liopolis son centre. Son temple Ă©tait l’endroit oĂč la crĂ©ation du monde fut amorcĂ©e, mais aussi le siĂšge du tribunal des dieux et la rĂ©sidence divine. C’était dĂšs lors une obligation royale de lui octroyer des donations somptueuses, sous la forme de bĂątiments et de fondations. En outre, ce temple constituait un modĂšle pour les autres centres religieux les plus connus d’Égypte. Mais ce modĂšle est encore presque inconnu. La conception architecturale et la topographie d’HĂ©liopolis sont tributaires de nombreuses hypothĂšses, qui sont fondĂ©es principalement sur des objets dĂ©contextualisĂ©s. Depuis 2012, une fouille systĂ©matique du site est menĂ©e par une mission archĂ©ologique Ă©gypto-allemande dirigĂ©e par les de page Notes 1 Les recherches sur le temple du soleil Ă  Matariya sont financĂ©es par la Deutsche Forschungsgemeinschaft. Le projet a reçu le soutien de la Fondation Schiff Giorgini. Des aides supplĂ©mentaires ont Ă©tĂ© gĂ©nĂ©reusement accordĂ©es par la Gerda Henkel Stiftung, la Bertold-Leibinger Stiftung, l’Ägyptologie-Forum UniversitĂ€t ZĂŒrich, le Freundeskreis des Ägyptischen Museums der UniversitĂ€t Leipzig l’American Research Center in Egypt, l’Ambassade de la RĂ©publique FĂ©dĂ©rale d’Allemagne au Caire, The Selz Foundation New York, le Forum Ägyptologie an der UniversitĂ€t Hamburg l’EuropĂ€ische Stiftung der Rahn Dittrich Group fĂŒr Bildung und Kultur, la Greiss-Stiftung Köln, le Fonds KhĂ©ops pour l’ArchĂ©ologie Paris, Sameh Sawiris Le Caire, le Freundeskreis des Ägyptischen Museums der UniversitĂ€t Leipzig le Mehen Studiecentrum voor het Oude Egypte Pays-Bas. 2 Le locus classicus Ă©tant bien sĂ»r la formule 600 des Textes des Pyramides, dont les plus anciennes versions sont prĂ©servĂ©es dans les pyramides de MĂ©renrĂȘ et PĂ©py II, voir J. P. Allen, Genesis in Egypt the Philosophy of Ancient Egyptian Creation Accounts, New Haven 1988 Yale Egyptological studies 2, p. 8-35 ; S. Bickel, La cosmogonie Ă©gyptienne avant le Nouvel Empire, Fribourg/Göttingen 1994 Orbis Biblicus et Orientalis 134, p. 33-80. 3 R. Redfield, The Social Organisation of Traditions », Social Organisation of Traditions 15/1 1955, p. 13-21; N. Sackley, Cosmopolitanism and the Uses of Tradition Robert Redfield and Alternative Visions of Modernization during the Cold War », Richmond School of Arts & Sciences History Faculty Publications, Modern Intellectual History 9/3 2012, p. 565-595; K. D. Morrison, Constructing the Great Tradition’ The Comparative Civilizations Project at Chicago in the Context of South Asian Studies ». Paper presented at the conference, “Appraisal of Robert Redfield’s Great and Little Traditions’ Framework for Theorizing Long-Term Historical Processes in the Pre-Modern Levant,” Center for Advanced Study, Oslo, Norway, October 6-8, 2014, p. 1-11; O. S. LaBianca, Great and Little Traditions A Framework for Studying Cultural Interaction through the Ages in Jordan », Studies in the History and Archaeology of Jordan 9 Amman, 2007, p. 275-289. 4 LaBianca, Great and Little Traditions n. 3, p. 277; voir aussi Sackley, Cosmopolitanism and the Uses of Tradition » n. 3, p. 582-585. Le Bouddhisme theravada serait ainsi la Great Tradition des monastĂšres, tandis que le Bouddhisme cinghalais et thaĂŻlandais serait la pratique des masses urbaines et rurales, voir G. Obeyesekere, The Great Tradition and the Little in the Perspective of Sinhalese Buddhism », The Journal of Asian Studies 22/2 fĂ©vrier 1963, p. 141. 5 Sackley, Cosmopolitanism and the Uses of Tradition » n. 3, p. 588-592; Redfield, The Social Organisation of Traditions » n. 3, p. 15-18 Tradition is history specific, a product of the present as much as the past and an object of struggle »; Morrison, Constructing the Great Tradition’ n. 3, p. 10. 6 D. Raue, Heliopolis und das Haus des Re. Eine Prosopographie und ein Toponym im Neuen Reich, Berlin 1999 Abhandlungen des Deutschen ArchĂ€ologischen Instituts Abt. Kairo 16, p. 110 et 112. De mĂȘme, l’histoire du dieu-crĂ©ateur memphite Ptah est Ă©crite quelque trois cents ans plus tard, succĂ©dant au modĂšle hĂ©liopolitain, F. Dunand, C. Zivie-Coche, Dieux et hommes en Égypte 3000 av. - 395 apr. Paris 1991, p. 41, 58, 65-67. 7 Comparer J. AuenmĂŒller, Zum Ort der GrĂ€ber von Hohepriestern des Neuen Reiches », Göttinger Miszellen 248 2016, p. 39-52. 8 Seules quelques exceptions sont connues Abydos, Moyen Empire K. A. Kitchen, An Unusual Stela from Abydos », Journal of Egyptian Archaeology 47 1961, p. 15 ; je remercie Jocelyne Berlandini et Lorenzo Medini pour les attestations suivantes Assiout, TroisiĂšme PĂ©riode IntermĂ©diaire mĂšre-du-dieu d’Assiout ; J. Berlandini, Petits Monuments Royaux de la XXIe Ă  la XXVe Dynastie », Hommages Ă  la mĂ©moire de Serge Sauneron I, Le Caire 1979 BibliothĂšque d’étude 81, p. 104-108 ; Hermopolis – Ă©poque ptolĂ©maique statue d'Ounnefer, Londres BM 69486, pĂšre-du-dieu de Oun/Hermopolis thĂšse inĂ©dite de Lorenzo Medini. 9 H. G. Fischer, Dendera in the Third Millennium GlĂŒckstadt 1968, p. 37-40. 10 M. De Dapper, T. Herbich, Geomorphological and Geophysical Survey », Egyptian Archaeology 46 2015, p. 12-13; voir aussi Raue, Heliopolis und das Haus des Re n. 6, p. 31-37, Pl. 1-4. 11 Les publications correspondantes ont Ă©tĂ© produites par les collĂšgues Ă©gyptiens de l’universitĂ© du Caire sous la direction de Abd el-Aziz Saleh, Excavations in Heliopolis I/II, Le Caire 1981-1983. 12 Pour la situation gĂ©ostratĂ©gique, voir C. Somaglino, La stĂšle de HĂ©ni et la gĂ©ographie de la frange orientale du Delta Ă  l’Ancien et au Moyen Empire », Bulletin de la SociĂ©tĂ© Française d’Égyptologie 193-194 2016, p. 29-51. 13 Nous sommes ainsi trĂšs reconnaissants Ă  Federica Ugliano du MusĂ©e de Turin, qui nous a permis de consulter sa documentation sur les trouvailles de Schiaparelli. 14 F. Ugliano, Ernesto Schiaparelli and the Italian Archaeological Mission MAI Predynastic Egypt at Museo delle AntichitĂ  Egizie Turin, Italy », dans B. Midant-Reynes, Y. Tristant Ă©d, Egypt at its origins 5 Proceedings of the Fifth International Conference Origin of the state. Predynastic and early Dynastic Egypt’, Cairo, 13th-18th April 2014, Louvain 2017, p. 199-207 Orientalia Lovaniensia Analecta 260. La dĂ©couverte de vases cylindriques W-Ware » prĂšs de l’Arbre de Marie » en 1994 observation personnelle permet d’établir une correspondance avec la mĂȘme phase. 15 N. A. Mahmoud, G. Faris, R. Schiestl, D. Raue, Pottery of the Middle Kingdom and the Second Intermediate Period from Heliopolis », Mitteilungen des Deutschen ArchĂ€ologischen Instituts Abt. Kairo 64 2008, p. 189. 16 W. St. Smith, A History of Egyptian Sculpture and Painting in the Old Kingdom, Londres 1946, p. 132-137. Avec une lecture du reste d’un groupe de signes noub » c’est-Ă -dire l’or ». Pour cette raison, il a conclu Ă  une allusion au soleil. Voir L. Morenz, Die Götter und ihr Redetext die Ă€ltest-belegte Sakral-Monumentalisierung von Textlichkeit auf Fragmenten der Zeit des Djoser aus Heliopolis », dans H. Beinlich, J. Hallof, H. Hussy, C. von Pfeil Ă©d., 5. Ägyptologische Tempeltagung WĂŒrzburg, September 1999, Wiesbaden 2002 Ägypten und Altes Testament 33,3, p. 147-148, 156 fig. 8. Les reliefs de Djoser d’HĂ©liopolis feront l’objet d’une nouvelle publication dĂ©taillĂ©e par Massimiliano Nuzzolo et Jaromir Krejč. 17 M. Nuzzolo, J. Krejč, Heliopolis and the Cult of the Sun in the Old Kingdom », Ägypten und Levante XXVII 2017, p. 357-380. 18 P. Tallet, Les papyrus de la mer Rouge I Le journal de Merer’ Papyrus Jarf A et B. Le Caire 2017 MĂ©moires publiĂ©s par les membres de l’Institut français d’archĂ©ologie orientale 136, p. 87 ; un sphinx de Mycerinos a Ă©tĂ© decouvert Ă  Tell Hazor, voir consultĂ© le 12 mars 2018. 19 R. Bussmann, Die Provinztempel Ägyptens von der 0. bis zur 11. Dynastie, Leyde/Boston 2012 Probleme der Ägyptologie 30, p. 468-471. 20 Communication par Aiman Ashmawy mai 2017 ; un grand rĂ©cipient en albĂątre du roi MĂ©renrĂȘ a Ă©tĂ© dĂ©couvert par notre mission en 2015 dans le secteur 221, dans un contexte ramesside. 21 Pour la nĂ©cropole de l’Ancien Empire, voir aussi M. Abd el-Gelil, A. Saadani, D. Raue, Some inscriptions and reliefs from Matariya », Mitteilungen des Deutschen ArchĂ€ologischen Instituts, Abteilung Kairo 52 1996, p. 143-144 et D. Raue, Heliopolis und das Haus des Re n. 6, p. 471. 22 K. Martin, Ein Garantsymbol des Lebens Untersuchungen zu Ursprung und Geschichte des altĂ€gyptischen Obelisken bis zum Ende des Neuen Reiches, Hildesheim 1977 Hildesheimer Ägyptologische BeitrĂ€ge 3, p. 223-227, 238-239 fig. 8. 23 Le titre de prophĂšte de Horus-khenti-perou » est portĂ© par un prĂȘtre nommĂ© PĂ©pyseneb sur un obĂ©lisque de la nĂ©cropole Fouilles dirigĂ©s par Atef Tawfiq, SCA 1994. 24 Abd el-Gelil, Saadani, Raue, Some inscriptions and reliefs » n. 21, p. 145-152. 25 F. Arnold, The South Cemeteries of Lisht, volume II the Control Notes and Team Marks, New York 1990, p. 23. 26 L. Postel, I. RĂ©gen, Annales hĂ©liopolitaines et fragments de SĂ©sostris Ier rĂ©employĂ©s dans la porte de BĂąb al-Tawfiq au Caire », Bulletin de l’Institut Français d’ArchĂ©ologie Orientale 105 2005, p. 232-276. Ils ont Ă©tĂ© dĂ©couverts Ă  BĂąb Tawfiq en mĂȘme temps que la lunette d’une stĂšle royale de SĂ©sostris Ier mesurant 2,26 mĂštres de largeur. Nous avons la chance de pouvoir documenter l’existence d’un autre sanctuaire Ă  cĂŽtĂ© du temple central le cĂ©lĂšbre inventaire de Turin, qui date probablement de la fin de la TroisiĂšme PĂ©riode IntermĂ©diaire, a prĂ©servĂ© le plan d’une construction de SĂ©sostris Ier pour la dĂ©esse Hathor-Nebet-Hetepet. L’emplacement du temple reste encore inconnu, voir H. Ricke, Eine Inventartafel aus Heliopolis im Turiner Museum », Zeitschrift fĂŒr Ă€gyptische Sprache und Altertumskunde 71 1935, p. 111-133. 27 Postel, RĂ©gen, Annales hĂ©liopolitaines » n. 26, p. 268. 28 Voir le plan gĂ©nĂ©ral sur le site consultĂ© le 12 mars 2018. 29 Luc Gabolde me fait savoir que le seul mur de cette Ă©paisseur est en fait le mur d’enceinte de Thoutmosis Ier Ă  Karnak 30 L. Gabolde, D. Laisney, L’orientation du temple d’HĂ©liopolis donnĂ©es gĂ©ophysiques et implications historiques », Mitteilungen des Deutschen ArchĂ€ologischen Instituts Abt. Kairo Ă  paraĂźtre. 31 A. Ashmawy, D. Raue, HĂ©liopolis en 2017 les fouilles Ă©gypto-allemandes dans le temple du soleil Ă  Matariya/Le Caire », Bulletin de la SocietĂ© francaise d’Égyptologie 192 2017, p. 31-32 ; pour les piliers du Moyen Empire Ă  Karnak, consulter L. Gabolde, Karnak, Amon-RĂȘ. La genĂšse d’un temple, la naissance d’un dieu, Le Caire 2018 BibliothĂšque d’Étude 167, p. 224-234 ; voir aussi Carlotti, E. Czerny, L. Gabolde, Ch. Abd el-Sattar, Sondage autour de la plate-forme en grĂšs de la cour du Moyen Empire’ », Cahiers de Karnak 13 2010, p. 151-155. 32 M. Abd el-Gelil, R. Suleiman, G. Faris, D. Raue, The joint Egyptian-German excavations in Heliopolis in autumn 2005 preliminary report », Mitteilungen des Deutschen ArchĂ€ologischen Instituts, Abteilung Kairo 64 2008, p. 5-7. Actuellement, 480 fragments de statues en granite rose dĂ©couverts jusqu’ici sont en train d’ĂȘtre Ă©tudiĂ©s par Christopher Breninek. Selon la perspective du spectateur, l’impression donnĂ©e est celle du style de la sculpture de l’Ancien Empire ; voir Aschmawy, Raue, HĂ©liopolis en 2017 » n. 31, p. 33. 33 Mahmoud, Faris, Schiestl, Raue, Pottery of the Middle Kingdom » n. 15, p. 190-191. Il est probable qu’une sĂ©rie de reliefs proviennent de tombes de ce type, voir Raue, Heliopolis und das Haus des Re, p. 473. 34 Abd el-Gelil, Saadani, Raue, Some inscriptions and reliefs » n. 21, p. 153-154 35 Voir supra la mentionnant une sculpture royale trouvĂ©e Ă  Tell Hazor. 36 Raue, Heliopolis und das Haus des Re n. 6, p. 401-402. 37 Raue, Heliopolis und das Haus des Re n. 6, p. 402-403. 38 D. Laboury, Citations et usages de l’art du Moyen Empire Ă  l’époque thoutmoside », dans S. Bickel Ă©d., Vergangenheit und Zukunft Studien zum historischen Bewusstsein in der Thutmosidenzeit, BĂąle 2013 Aegyptiaca Helvetica 22, p. 14 n. 27, p. 15, fig. 1. 39 J. Assmann, Das Sendungsbewusstsein der Hatschepsut », dans G. Moers, H. Behlmer, K. Demuß, K. Widmaier Ă©d., Festschrift fĂŒr Friedrich Junge 1, Göttingen 2006, p. 59-72. 40 Raue, Heliopolis und das Haus des Re n. 6 p. 298-301. 41 Ibidem, p. 149-152. 42 A. C. Sbriglio, F, Ugliano, Re-excavating Heliopolis unpublished archaeological data from the archives of Ernesto Schiaparelli and Missione Archeologica Italiana », dans M. S. Pinarello, J. Yoo, J. Lundock, C. Walsh Ă©d., Current research in Egyptology 2014 proceedings of the Fifteenth Annual Symposium, University College London and King's College London, April 9-12, 2014, Oxford/Philadelphie 2015, p. 278-293 43 Ibidem, p. 81-83. La datation de la structure Ă  l`Ă©poque tardive est Ă  corriger. 44 Ibidem, p. 296. 45 Ibidem, p. 306-308; S. A. el-Adly, Vier Stelen des Königs Amenophis III. aus Heliopolis », Göttinger Miszellen 193 2003, p. 51-58. 46 Les trouvailles sont Ă©tudiĂ©es par Klara Dietze et Christopher Breninek. 47 Raue, Heliopolis und das Haus des Re n. 6, p. 118-119, 310-311. 48 Ibidem, p. 321-324. Voir aussi les blocs rĂ©employĂ©s de la sĂ©pulture du MnĂ©vis Ă©rigĂ©e par RamsĂšs II, qui prĂ©servent des textes de ToutĂąnkhamon. Les dieux Amon et Khonsou sont nommĂ©s sur ces blocs, le dernier Ă©tant plus exactement Ă©voquĂ© sous l’appellation Khons-áž„rj-jb-Jwnw », voir N. Kawai. Tutankhamon Ă  Heliopolis » – dans un Festschrift Ă  paraĂźtre –, et Raue, Heliopolis und das Haus des Re n. 6, p. 312-313. 49 Voir les rapports prĂ©liminaires des annĂ©es 2014 et 2016 au consultĂ© le 12 mars 2018 50 La possibilitĂ© qu’il s’agisse ici d’une allusion rĂ©trospective Ă  RamsĂšs I peut aussi ĂȘtre retenue, voir Ashmawy, Raue, HĂ©liopolis en 2017 » n. 31, p. 37-38. 51 Communication par Khaled Abou al-Ela et Mahmoud Tharwat mars 2016. 52 Raue, Heliopolis und das Haus des Re n. 6, p. 368-371. 53 Report on the work of the Egyptian-German Mission at Matariya / Heliopolis in spring 2015, voir consultĂ© le 13 mars 2018 ; pour d’autres monuments de MĂ©renptah, voir Raue, Heliopolis und das Haus des Re n. 6, p. 368-373. 54 Ibid., p. 412-430 ; le quartier de la porte de RamsĂšs III Ă  la limite occidentale du temenos peut probablement ĂȘtre assignĂ© Ă  ce contexte, voir Abd el-Aziz Saleh, Excavations at Heliopolis II, Le Caire 1983, p. 48-52. 55 Raue, Heliopolis und das Haus des Re n. 6, p. 382 ; voir aussi le rĂ©cit du miracle de l’arbre iched, ibid., p. 430-437. 56 Ibid., p. 373-391 ; un nouveau buste de SĂ©thi II en calcaire a Ă©tĂ© dĂ©couvert en mars 2017 dans le secteur 200/Suq el-Khamis, voir A. Ashmawy, D. Raue, Ägyptisch-deutsche Ausgrabungen in Heliopolis im FrĂŒhjahr 2017 », Sokar 34 2017, p. 65, fig. 4 ; pour l’obĂ©lisque et la statue de RamsĂšs VI, voir A. Ashmawy, D. Raue, Matariya 2016. Ramesside Dynasties at Heliopolis », Egyptian Archaeology 50 printemps 2017, p. 20. 57 S. Bickel, M. Gabolde, P. Tallet, Des annales hĂ©liopolitaines de la TroisiĂšme PĂ©riode IntermĂ©diaire » Bulletin de l’Institut Français d’ArchĂ©ologie Orientale 98 1998, p. 31-56 ; Bubastis É. Lange-Athinodorou, Der Tempel des Hermes’ und die Pfeile der Bastet Zur Rekonstruktion der Kultlandschaft von Bubastis » dans un Festschrift Ă  paraĂźtre. 58 La provenance hĂ©liopolitaine d’une tĂȘte du roi Chabaka Londres BM 63833 a Ă©tĂ© proposĂ©e par E. Russmann, Eternal Egypt Masterworks of Ancient Art from the British Museum [Exhibition at the Toledo Museum of Art, Toledo, Ohio, March 1-May 27, 2001, and Walters Art Museum, Baltimore, Md., September 21, 2003-January 4, 2004], Londres 2001, p. 223-225, No. 120. 59 A. Ashmawy, S. Connor, D. Raue, The quartzite colossus of Psamtek I in Suq el-Khamis Heliopolis. Egyptian-German Mission, March 2017 », Annales des Service des AntiquitĂ©s de l’Égypte 2018, Ă  paraĂźtre ; A. Ashmawy, D. Raue, HĂ©liopolis en 2017 » n. 31, p. 40-41 ; pour la nĂ©cropole saite, voir Abd el-Ghaffar, M. W. Moustafa, Die saĂŻtische Nekropole in Heliopolis. ArchĂ€ologische und architektonische Studie PhD dissertation, UniversitĂ© de Leipzig, 2017. Pour les statues colossales de PsammĂ©tique I Ă  Memphis, voir HĂ©rodote et Diodore 60 A. Ashmavy, M. Beiersdorf, D. Raue, The Thirtieth Dynasty in the temple of Heliopolis », Egyptian Archaeology 47 2015, p. 15-16 ; A. Ashmawy, D. Raue, HĂ©liopolis en 2017 » n. 31, p. 40-41 ; les inscriptions sont Ă©tudiĂ©es par Stephanie Blaschta dans le cadre de son master, qui doit paraitre dans une monographie de la collection Studien zur spĂ€tĂ€gyptischen Religion, Ă©ditĂ©e par A. Ashmawy, D. Raue et D. von Recklinghausen. 61 Cet Ă©norme projet de construction est en cours d’étude par l’architecte M. Beiersdorf, voir A. Ashmavy, M. Beiersdorf, D. Raue, The Thirtieth Dynasty in the temple of Heliopolis » n. 59, p. 13-14. 62 Strabon trad. P. Charvet, dans J. Yoyotte, P. Charvet, St. Gombertz, Strabon. Le voyage en Égypte, Paris 1997, p. 125. 63 L’exemple le plus connu est la destruction de l’Acropole d’AthĂšnes par les Perses en 480 av. ; voir aussi pour D. H. Bumke, Der archaische Heiligtumsbefund vom Taxiarchis’-HĂŒgel und sein Zeugniswert fĂŒr die Rekonstruktion ritueller Mahlzeiten », dans I. Gerlach, D. Raue Ă©d., Sanktuar und Ritual. Heilige PlĂ€tze im archĂ€ologischen Befund, Menschen - Kulturen - Traditionen 10. Rahden 2013, p. 335-336. 64 K. Dietze, St. Schulz, Excavation – Area 232 », voir Report on the work of the Egyptian-German Mission at Matariya/Heliopolis in autumn 2015 and spring 2016 », p. 12-16, consultĂ© le 13 mars 2018. Les strates de ce quartier seront Ă©tudiĂ©es par Klara Dietze. 65 G. Botti, P. Romanelli. Le sculture del Museo Gregoriano Egizio, Monumenti vaticani di archeologia e d’arte 9, Vatican 1951, p. 22-26. 66 E. Iversen, Obelisks in Exile I, The Obelisks of Rome, Copenhague 1968, p. 65-75, 115-127. 67 M. Weber, A. Geissen, Die alexandrinischen GaumĂŒnzen der römischen Kaiserzeit die Ă€gyptischen Gaue und ihre Ortsgötter im Spiegel der numismatischen Quellen, Wiesbaden 2013 Studien zur spĂ€tĂ€gyptischen Religion 11, p. 323-324. 68 St. Halikowski-Smith, Meanings behind myths the multiple manifestations of the Tree of the Virgin at Matarea », Mediterranean Historical Review dĂ©c. 2008, p. 101-128; Id., The balsam grove of Matarea », Egyptian Archaeology 32 2008, 36. 69 Cf. U. Haarmann, Luxor und Heliopolis Ein Aufruf zum Denkmalschutz aus dem 13. Jahrhundert n. Chr. », Mitteilungen des Deutschen ArchĂ€ologischen Instituts Abt. Kairo 40 1984, p. de page Pour citer cet article RĂ©fĂ©rence papier Dietrich Raue, Religion et politique au cƓur de l’ancienne Égypte le temple d’HĂ©liopolis », Annuaire de l'École pratique des hautes Ă©tudes EPHE, Section des sciences religieuses, 125 2018, 93-108. RĂ©fĂ©rence Ă©lectronique Dietrich Raue, Religion et politique au cƓur de l’ancienne Égypte le temple d’HĂ©liopolis », Annuaire de l'École pratique des hautes Ă©tudes EPHE, Section des sciences religieuses [En ligne], 125 2018, mis en ligne le 28 juin 2018, consultĂ© le 29 aoĂ»t 2022. URL ; DOI de page Droits d’auteur Tous droits rĂ©servĂ©s EPHEHaut de page

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